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09/11/2008

Le Gaullisme, toujours d'actualité ou l'ardente nécessité de redonner à l'Etat, sa véritable Puissance.

La crise financière et économique que traversent la France et les autres pays occidentaux viennnent donner une claque aux libéraux et ultra libéraux qui ont un mépris de l'Etat.

L'Etat, disposant de la violence physique légitime selon Max Weber, garant de l'intérêt général au service de la Nation et du peuple doit retrouver, dans un systéme centralisé qui seul lui donne la puissance, l'effectivité, l'efficacité, dans la mise en application des décisions et actions politiques.

Lorsque Le Général De Gaulle affirmait que "la politique de la France ne se faisait pas à la corbeille", on peut dire qu'avec les évènements récents, il fut un visionnaire et que son message - plus que jamais d'actualité - prouve que le politique doit avoir la primauté sur l’économique.

La France et son peuple, a besoin de repères et d'une vision politique : les principes exigeants du gaullisme doivent nous transcender dans nos réflexions, et dans nos actions au service de la Nation et du peuple.

Aussi, je vous invite à venir à la messe en sa mémoire, célébrée à la Basilique de Fourvière ce lundi 1O novembre 2008 à 17 h 30,

27/10/2008

GRAND STADE et DU PARALLELISME AVEC LA CRISE FINANCIERE

Affaire du Grand Stade .....suite

La DRIRE vient de prendre une décision qui a une importance capitale concernant Le Sud de Lyon et Gerland au sujet du périmètre dit zone classée Sévéso.

Il s'en suit que le stade de Gerland ne se trouve donc plus dans un périmètre de zone dangereuse. De ce fait, plus rien ne s'oppose à l'agrandissement du stade. Et donc rend caduc les arguments avancés par M.Aulas et certains Elus du Grand Lyon.

Cette volonté de transfert de l'OL vers Décines est fallacieux, il démontre, malheureusement que nos Elus baissent le pantalon devant la finance. Lorsque l'on voit dans l'état où se trouve la France, cela devrait amener les Elus du Grand Lyon à réfléchir . Ce pays subit une grave crise financière et économique au nom des marchés, mettant une fois de plus les Elus de la Nation quelque soit leur degré d'élections dans l'incapacité d'arrêter l'hémoragie et de reprendre le contrôle de l'économie.

Ce qui se passe au travers de l'affaire du Grand Stade, en parallèle de la crise financière qui traverse nos pays démontre - que plus que jamais - l'Etat a un rôle majeur à jouer.  Si la chute du communisme a amené la défaite du socialisme scientifique, l'ultra libéralisme peut amener également la défaite du capitalisme.

"Le politique" s'il veut retrouver sa crédibilité auprès du peuple, il doit avoir le vrai pouvoir que le peuple souverain par son vote lui confère. Afin d'être efficace dans l'exercice de ce pouvoir au service de la Nation, l'Etat doit disposer du contrôle du systéme bancaire, de l'industrie énérgétique, secteur clé et stratégique du pays (EDF et énergie nucléaire), et de déterminer une véritable politique industrielle. Cela suppose que le politique arrête de transférer ses propres pouvoirs en abandonnant l'exercice de la souveraineté nationale à des instances non élues, et autres que nationales.

Les crises financières, économiques et sociales doivent se résoudre au niveau des Nations comme toutes les politiques qui touchent un pays. Plus le politique transferera ses pouvoirs à d'autres organes qu'appartenant aux Nations, moins ils aura son utilité et plus le peuple s'en éloignera par cette pratique de la fuite en avant.

02/10/2008

Elites et Diversité Linguistique

 Voici quelques jours la journée des langues a été célébrée. L'on peut cependant s'interroger sur la cohérence des politiques pratiquées lorsqu'on commande un rapport sur la Francophonie à M. Bourges et que les Ministres de l'Education et de l'Enseignement supérieur , Valérie Pécresse veulent imposer l'anglais partout. 

Qu'en est-il de la diversité et du dialogue des cultures qui seraient pourtant bien utiles en ces périodes troublées sur le plan international, économiquement et politiquement?.

Par ailleurs, dans un domaine très tendance actuellement, le développement durable, ci-après, les réflexions de M. Jacques MYARD, député UMP, tendance souverainiste.(sept2008)

Dossier : l'avenir de la francophonie


La fin annoncée du globish

Jacques Myard, Député, membre de la Commission des Affaires étrangères

Il s'agit bien évidemment d'un avis personnel, mais il me semble que le fait de débattre d'un thème tel que " la Francophonie et le développement durable " ne fait pas réellement sens Il Semble que l'enjeu réel soit aujourd'hui celui de savoir si le français, en tant que langue, a encore une modernité économique. Notre langue est-elle un élément de ce débat ? Le fait de répondre " oui " à cette question est la seule manière de revenir - non sans faire un long détour - au thème de l'économie durable, nouveau leitmotiv de la politique française, voire des politiques locales. Il n'y a, certes, rien de neuf à rappeler qu'une langue n'est pas un simple moyen de communication mais que c'est au contraire un système holistique de pensée. Une langue est ainsi normalement structurée pour accéder à un ensemble de concepts de la connaissance humaine. Le français, à cet égard, a des qualités indéniables sans pour autant être supérieur à aucune autre langue. Ce qui rejoint tout à fait le discours sur la nécessité de respecter les langues régionales, nationales, etc. C'est dans le dialogue des cultures que s'enrichissent les cultures et les civilisations.

Néanmoins, nous assistons actuellement à un phénomène assez exceptionnel dans ce débat des concepts et de la connaissance, notamment en France. Les élites françaises font preuve d'un certain renoncement à parler le français, en particulier dans l'ensemble des symposiums internationaux. On se demande parfois si la France n'a pas honte de parler sa langue. La dernière bataille n'est autre que celle de L'Eurovision où l'on a dû assister au ridicule de la France représentée par le sabir international décadent. Dans le domaine scientifique, certains faits doivent être rappelés. Selon une étude américaine - il faut parfois savoir se référer à l'adversaire potentiel - sur les 22 domaines de recherche de haute technologie du XXIè siècle concernant l'aéronautique militaire, la France possède la maîtrise de 17 d'entre eux. C'est dire que nous ne sommes pas encore totalement défaits dans la compétition internationale. Cela étant, Julien Benda l'avait compris, "on ne peut être trahi que par les siens" et on assiste effectivement à une forme de trahison des clercs. De plus en plus de publications sont payées par le contribuable français mais écrites dans un anglais réducteur (et réduit). Le rapport Attali enfonce, lui, des portes ouvertes. Certaines de ces 300 propositions ont un intérêt mais l'ensemble se contente de reprendre beaucoup de choses déjà vues comme l'injonction à faire de l'anglais la langue définitivement privilégiée, ce qui n'a aucun sens. Aujourd’hui, le Quai d'Orsay lui-même répond en anglais dans les échanges avec ses partenaires !

Les conséquences de cette dérive sur le plan interne seront très lourdes. À force de nier ce que nous sommes en niant la langue française, nous allons provoquer un retour fort à des réflexes identitaires voire nationalistes, et ce, dans l'excès. On constate d'ailleurs à l'heure actuelle un certain nombre de réactions, y compris dans les entreprises françaises qui révèlent que, à mettre en péril sa langue et son identité, on risque d'aboutir à quelques retours de bâtons féroces. Les Français coupent la branche sur laquelle ils sont assis. Le fait de jouer les " idiots utiles " de l'économie dominante ne peut que nous conduire à voir un nombre croissant d'étudiants choisir d'aller se former directement dans les universités américaines. De plus, ce phénomène remet en cause toute une stratégie d'échanges, de diversité culturelle, d'influence. Il est atterrant de constater la cécité d'une part de l'élite française. Nous assistons en effet à la fin programmée du globish, ce sabir international né des rapports incestueux entre la noble Langue de Shakespeare et les idiomes dégénérés du Texas. Porté par l'économie dominante américaine, son primat peut être aujourd'hui mis en question. Car ce privilège exorbitant accordé globish va directement à l'encontre du débat nécessaire des cultures, des conceptions économiques. Cela revient à regarder le monde à travers le prisme désormais dépassé des années 1960. Nous allons nécessairement assister au déclin de l'économie américaine, pour des raisons internes, ne serait-ce qu'avec la montée de l'hispanité qui va provoquer l'émergence d'une nouvelle situation du type " Autriche-Hongrie ". L'ancien président Vincente Fox nous avait ainsi répondu lors d'une visite à Paris à une question volontairement provocante sur la " future reconquête de la Californie et du Texas par le Mexique " que celle-ci n'était en fait " pas utile ", dans la mesure où l'on verrait certainement et, " dans le temps d'une vie d'homme, l'émergence d'un Etat hispanique entre le reste des États-Unis et le Mexique ". Il y a également des raisons externes à ce déclin qui va affecter la puissance relative des Etats-Unis.

Le monde prend la voie d'un multilinguisme planétaire. C'est' dire que la vision actuelle que nous avons d'une langue, le globish comme d'une passerelle universelle, va rapidement s'éroder pour laisser place à des mondes multiples et variés sur le plan linguistique. L'anglais restera, bien sûr, une langue internationale, l'espagnol s'en rapproche à grands pas, le chinois bénéficiera de l'effet de masse et, enfin le français restera une langue parlée par quelques millions d'individus sur tous les continents.

En définitive, à travers la Francophonie, nous avons quelque part l'instrument du dialogue des civilisations qui nous est cher. Grâce à elle, nous pouvons mettre en avant et débattre de thèmes qui répondent justement aux défis de la mondialisation. L'instrument scientifique et économique que constitue une langue comme le français est de nature à faire progresser des thèmes qui, au demeurant, sont politiquement nôtres, tels que l'économie durable. Cependant, il faut avant tout prendre conscience et reconnaître que c'est l'un' des enjeux que la Francophonie doit s'approprier et non le seul, si elle veut pouvoir participer au concert pérenne des nations.

03/09/2008

AFGHANISTAN : Kouchner doit être content, il a eu ses cadavres qu'il n'a pu avoir en Irak

Dans quelle galère va la France?.

J'ai voulu attendre que nos soldats reposent désormais sur le sol de France pour m'exprimer. Comme l'ensemble du peuple français, je m'incline et salue ces fils de France qui sont morts au nom de leur pays, sans savoir réellement le sens de leur mission.

Ma réflexion se porte sur plusieurs éléments qui méritent que l'on y réfléchisse.

Le premier élément

Il est clair que cette guerre n'est pas, en fait, engagée pour la reconstruction de ce pays, mais sert uniquement au maintien d'un régime corrompu au service des intérêts américains et qui n'est pas accepté par ses propres habitants. La France de Sarkozy est malheureusement devenue le "caniche" des Américains.

Le deuxième élément

Le Président de la République, en prenant M. Kouchner comme Ministre des Affaires Etrangères, lequel est connu pour ses prises de positions pro-atlantistes et de va-t'en guerre, tournait le dos à près d'un demi-siècle de politique étrangère originale, équilibrée, conforme à la philosophie gaulliste "entente, détente, et coopération".

Or, en entrant à nouveau dans les structures militaires intégrées de l'OTAN, il fait perdre à la France tout rôle moral qui faisait qu'elle était écoutée et respectée par l'ensemble des Nations qui composent l'ONU, en particulier la Russie, les pays du Maghreb et les pays non alignés, sans oublier la Chine.

Par cette décision prise sans débat, la France perd toute crédibilité en matière de politique étrangère qui faisait sa spécificité et son universalité : elle était écoutée dans le monde ( Discours de Dominique de Villepin à l'ONU en 2003 concernant l'Irak). La dernière gesticulation honteuse pour la France vis à vis de la Chine, concernant le Tibet en est la dernière illustration.

Le troisième élément

Cette guerre en Afghanistan dure depuis 7 ans. Après les soviétiques, les Etats Unis et l'OTAN s'y sont cassés les dents. Cette guerre n'est pas une guerre classique : elle est une guerre "révolutionnaire", donc guerre politique.

Malgré l'armada technologique et puissance de feux que posédent les forces occidentales, par ce qui vient de se passer, elle montre ses limites. Ce conflit est avant tout idéologique et religieux dans laquelle la population afghane se confond, ce qui fait sa force de résistance contre ce qu'elle appelle une force d'occupation et de décadence occidentale.

C'est la raison pour laquelle, la résolution de ce conflit ne peut être que politique.

Autant qu'en 2001, la politique française était légitime pour chasser les talibans du pouvoir, autant aujourd'hui, elle est contre-productive et conforte une politique américaine qui ne fait que nourrir le retour de ces derniers. Voilà ce qui arrive quand on veut être à la remorque des américains. 

Combien de nos soldats devront mourir pour que Nicolas Sarkozy et son gouvernemnt ouvrent les yeux sur une politique qui engage nos troupes dans un bourbier, donc dans une impasse.

En conclusion, dans cette affaire la France navigue à vue. Pourtant, des solutions existent.

  • D'abord, virer M. Kouchner qui est nocif pour la politique étrangère de la France.
  • Se retirer des structures militaires intégrées de l'OTAN afin de reprendre notre totale indépendance.
  • Se retirer de ce bourbier, car c'est aux Afghans eux-mêmes de se déterminer : la solution est politique et non militaire.

 

 

 

11/08/2008

GEORGIE & RUSSIE ou LE POPEYE SANS MUSCLE

Ce qui se passe actuellement dans le Caucase appelle multiples réflexions.

Quand on veut jouer "le popeye sans les épinards", le Président géorgien porte la lourde responsabilité non seulement de la défaite de son armée, mais aussi de l'aggravation de la misère de son peuple en voulant se frotter à l'armée russe.

L'Europe est également responsable par sa politique pro-atlantiste, aidée en celà par Nicolas Sarkozy qui a vendu l'âme française de notre politique étrangère "en se prostituant" au monde américain.

D'abord, mettons les éléments en place:

- Le président géorgien n'a rien dans la tête. Il croyait pouvoir, avec ses 8000 hommes, 80 chars et cinq avions plus ou moins brandiloquants affronter une armée parmi les plus puissantes du monde, à savoir la mise sur pied en 24 h, de 400 000 hommes, de 20 000 chars sans compter sa flotte de sous-marins nucléaires et de porte-avions.  

- Il est bon de rappeller la politique étrangère du Général De Gaulle qui avait pour base : détente, entente et coopération et que la France par sa voix parlait d'une Europe de l'Atlantique à l'Oural. Dans cet esprit, la France et les pays européens se devaient d'avoir des relations privilégiées avec la Russie.

Rappelons qu'entre la France et la Russie, des liens particuliers dans le domaine culturel notamment existent depuis l'époque tsariste. Cette grande nation qui a perdu 20 millions de ses enfants pour notre liberté, n'est pas un pays mineur mais au contraire un "impérium" que l'Europe aurait tort de négliger. En outre, elle est loin d'être une nation décadente, contrairement aux pays européens, dont la France.

 Or, aujoud'hui que constatons-nous?

Depuis l'élection de Nicolas Sarkozy, la France n'a plus de politique étrangère digne de ce nom. En abandonnant sa propre politique étrangère, en réintégrant les structures militaires intégrées de L'OTAN, en se couchant devant les Etas-Unis, en abondonnant petit à petit une véritable politique équilibrée du Proche-Orient fait que nous perdons de la crédibilité et du prestige dans cette région mais également auprès de la Russie et de la Chine notamment.

Pour moi, rien d'étonnant en prenant comme Ministre des Affaire Etrangères celui qui fut le seul à gauche, à approuver avec d'autres à droite, l'intervention américaine en Irak et dont on voit le désastre aujoud'hui.