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29/04/2012

PRESIDENTIELLE, LEGISLATIVES 2012 : Bing bang politique, urgence pour l'UMP !

Ou la nécessité pour la droite de perdre ces élections pour réapprendre les valeurs de la République.

 


BING BANG.jpg" Si longue est la cuillère, on ne doit jamais manger à table avec le diable" disait Raymond Barre.

 

" Il n'y a qu'un seul combat qui vaille, c'est celui de l'homme" Charles De Gaulle


Le gaulliste que je suis est outragé du comportement, inadmissible du candidat à la présidence de la République, NS, mais surtout du comportement de certains élus UMP, non seulement prêts à se vendre auprès du FN mais pire, ils se comportent comme des fachos en insultant et méprisant des hommes et des femmes qui ne pensent pas comme eux en les comparant à des animaux comme se fut le cas pour la compagne de FH.

 

Lors d'un CICA, j'avais interpellé la seule élue UMP du 7ème sur la dérive comportementale extrême droitière d'une partie de l'UMP et de ses principaux dirigeants. La justesse de mes propos d'alors, se confirment aujourd'hui par le comportement du candidat NS.

 

Cela démontre, s'il en est, que NS et une partie de l'UMP, malheureusement de plus en plus grande importante bafouent less valeurs de la République que sont la Liberté, l'Egalité et la Fraternité et en plus une solidarité sans faille intergénérationnelle et sociale qui doivent se faire par des politiques publiques d'actions publiques envers les populations les plus fragiles.

 

Les différents propos de stigmatisation des diverses populations composant notre pays ne font qu'accentuer la volonté d'un combat partisan permanent entre les Français dont l'objectif avoué est le clivage politique systématique de la société française.

 

L'UMP et ses acolytes ont perdu la raison par une passion sans contrôle et sans limites. Or, si la politique c'est la passion par l'expression de ses idées, elle doit se faire dans la raison par des analyses rationnelles et empiriques des comportements de la société, des structures qui la gouvernent et des comportements individuels et collectifs pour le traitement des réalités et faits sociaux.


L'UMP et ses acolytes, pour retrouver le chemin de la raison, il est d'une urgence et c'est le peuple qui doit le faire, au travers de son expression électorale qui est le vote le 6 mai mais aussi les 10 et 17 juin lors des législatives par un bing bang électoral.

 

J'entends par-là, que l'UMP et ses acolytes doivent se ramasser une « branlée électorale » qui devra les remettre en de meilleures dispositions pour le respect des êtres, des idées et des consciences qui sont la solidité même de l'être humain.

 

L'UMP et ses acolytes devront se régénérer par tous les moyens que la démocratie permet, ce qui veut dire qu'ils devront revoir leur corpus de pensée, une réorganisation de leurs structures en aval comme en amont par des débats démocratiques contradictoires et surtout lors de la mise en place de listes électorales notamment ( prochaines municipales par ex) de la possibilité des adhérents et sympathisants d'être réellement parties prenantes dans le processus de désignation des candidats.

 

De plus, ce mouvement politique devra « inculquer » l'esprit démocratique et une culture politique auprès des militants car aujourd'hui, je constate de l'extérieur qu'en grande partie, les militants et sympathisants UMP sont très faiblement cultivés politiquement et parfois même d'une faible culture générale.

 

J'en terminerai sur le plan idéologique, l'UMP ou sous un autre nom doit revenir à ses fondamentaux : l'Etat, la Nation, le plein exercice de sa souveraineté nationale dans une Europe des nations, la solidarité nationale, et imposer une véritable démocratie sociale dans l'entreprise.


Ci-dessous, la tribune de Dominique de Villepin donne de la matière et des outils pour une réflexion du devenir d'un futur mouvement politique de droite, souverainiste mais ouverte au monde et surtout proche du peuple et non d'affairistes véreux, comme ce fut le cas lors de ces cinq dernières années.

 

 

La droite m'effraie, la gauche m'inquiète !

 

La campagne du premier tour a été indigente. Celle du second devient indigne. L'instrumentalisation de faits divers, l'improvisation de bien des propositions, le débauchage sans vergogne de voix extrémistes, tiennent aujourd'hui lieu de débat. Les lignes rouges républicaines sont franchies une à une.

Je veux le dire aujourd'hui avec gravité. C'est une route sans retour. La dérive électoraliste qui s'est engagée est un processus incontrôlable et sans fin. Une concession en entraînera toujours une autre. Un gage à l'extrémisme toujours un plus grand encore. Une digue rompue en fera céder une autre. Halte au feu !

Je ne peux cautionner cette dérive.

Le combat contre la logique des idées simples, de la peur et de la force, c'est l'engagement de toute ma vie politique au nom d'une certaine idée de la France. C'est la même spirale qui a entraîné la guerre en Irak et qui nourrit l'islamisme au nom du choc des civilisations. C'est la même spirale qui entraîne le Proche-Orient vers un désespoir toujours plus profond. La division n'a pas de fin. La haine n'a pas de fond. C'est cette conviction qui avait conduit Jacques Chirac à tracer des limites claires entre la droite républicaine et l'extrême droite. C'est cette conviction qui m'a conduit, cinq ans durant, à alerter contre les risques de dérive, de stigmatisation et de division.

Je ne supporte pas l'hystérie générale qui s'est emparée de l'élection dans laquelle le peuple français est pris en otage par six millions d'électeurs en colère. Aujourd'hui, tout se passe comme s'il n'y avait en France que des électeurs du Front national. Comme s'il n'y avait pas d'autres questions que le halal, l'immigration légale, les horaires de piscines municipales. La compétitivité, l'éducation, l'agriculture, l'innovation : disparues. L'Europe, le chômage, les déficits sociaux, la délinquance ? Lus jusqu'à l'absurde à travers les lunettes déformantes et rétrécissantes du FN. Les responsables politiques ne cessent de se laisser creuser l'écart entre le discours et les actes, nourrissant la rage et le désenchantement. Le FN n'est que le produit dérivé de ce mensonge généralisé.

C'est mon devoir de responsable politique d'assumer aujourd'hui l'exigence de mon héritage gaulliste en disant le poison mortel qui menace la droite : celui du reniement de ses valeurs, celui du sacrifice de ce qui fait notre identité. C'est mon devoir vis-à-vis des électeurs de la majorité qui, comme moi, s'interrogent, doutent du bien-fondé d'une telle politique, mais qui veulent croire que dans cette majorité il y a des hommes et des femmes dont la conscience reste en éveil et qui ne cesseront de se dresser pour que l'intérêt général prévale, pour que la dignité de notre pays l'emporte.

Ne nous abîmons pas. Chacun de nous doit prendre ses responsabilités pour faire revenir notre monde politique à la raison et retrouver un chemin d'espérance, de réconciliation et de refondation. A la force et à la peur, nous ne pouvons, citoyens libres, qu'opposer le droit, la raison et l'humanité.

La véritable réponse à cette dérive, ce sera de reconstruire un avenir pour notre pays.

Aujourd'hui, c'est vrai, la droite m'effraie, mais la gauche m'inquiète. Le 6 mai, quoi qu'il arrive, sera la victoire d'un homme, mais pas la victoire de la France. Tout sera à faire. Tout sera à réinventer. Nous aurons une tâche formidable devant nous: la réconciliation des Français.

Aucun des deux projets ne sera à même d'apporter les réponses nécessaires à une crise d'une gravité exceptionnelle. Alors faisons vivre deux exigences.

La première exigence, c'est de regarder plus loin que cette élection pour affronter les grands défis à venir. Notre réponse au chômage, au déclin industriel, au défi énergétique, notre réorientation vers une économie de la connaissance par une éducation nationale plus juste et plus efficace, notre place en Europe, nous ne les trouverons pas dans l'idéologie. La clé de ces urgences, c'est le rassemblement, c'est l'action, c'est le sens du devoir.

La deuxième exigence c'est, au-delà du bulletin de vote, au-delà du choix d'un nom, d'assumer jour après jour notre citoyenneté, avec vigilance et responsabilité face à tous les grands choix de notre nation.

Mon rôle n'est pas de dire pour qui voter, car chacun doit prendre ses responsabilités. Les citoyens ne sont ni des moutons ni des enfants turbulents. Le 6 mai, que chacun vote en pensant à la France et à ce qu'elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d'humanisme, parce que, en conscience, il faut bien choisir.

Et le 7 mai, tout restera à faire, il faudra se rassembler pour agir. C'est dans cette ligne que je m'engagerai dans la voie du redressement de notre pays.


Dominique de Villepin, ancien premier ministre

 



 

 

27/11/2011

Dominique de Villepin : une rhétorique pseudo gaulliste, trahie par ses positions fédéralistes européennes

Belin Tour france 2 enfants.jpgComme je l'ai maintefois dit, Dominique de Villepin est un brillant intellectuel mais pas un grand politique, si j'en juge, une fois de plus par ce qu'il a dit sur BFMTV, ce dimanche, en ce qui concerne l'Europe particulièrement.

Il faut qu'il m'explique ces multiples ambiguïtés quand il parle de la nation française, de sa souveraineté alors qu'en même temps, il fait campagne pour une Europe fédérale en proposant une fusion du Président de la Commission et du Président du Conseil européen et qui serait élu au suffrage universel.

Or, il faut savoir comme on le dit en science politique que tout pouvoir doit avoir une légitimation et que celle-ci s'acquiert par le vote des citoyens. Ainsi, cette élection donne l'impérium à celui qui l'a reçue. En d'autres termes, l'élection au suffrage universel d'un Président d'Europe, c'est bien le début, non seulement d'un fédéralisme mais surtout la mise en perspective de la création d'une nation européenne.

Cela a pour conséquence logique, que les dirigeants des pays qui dirigent les Nations composant l'Union Européenne seraient dépouillés des pouvoirs fondamentaux et régaliens sur leurs propre territoires et deviendraient ainsi de simples petits gouverneurs sans grande envergure.

La boucle étant bouclée, les Nations disparaitraient.

Une fois de plus, la France est trahie de jour en jour par une classe politique, laquelle ne peut que mériter l'eau probe de son peuple qui devra se poser la question de l'utilité d'aller voter pour ce personnel politique qui n'aura plus aucun réel pouvoir.

Je suis très déçu sur le plan purement politique du comportement de Dominique de Villepin. Il est loin son discours à l'ONU sur la grandeur de ce vieux pays qu'est la France.

Il est urgent qu'une nouvelle génération d'hommes et de femmes politiques qui ont la foi comme sous la IIIème république en la République, à la patrie et à la Nation. Je recommande la lecture de « Le tour de la France par deux enfants » où deux petits Lorrains, André et Julien, à la recherche d'un oncle s'approprient le territoire non occupé en traversant le pays à la découverte de son histoire, de ses techniques, de sa diversité mais surtout le livre fut un hymne partisan pour la République, la patrie et la Nation.

J'ai la certitude que de grands Républicains comme Jules Ferry (Vosgien) Seyès, l'Abbé Grégoire doivent se retourner dans leur tombe en voyant ces hommes politiques de gauche comme de droite d'avoir honte d'être Français mais surtout de faire disparaître la Nation française au sein d'un «volapük invertébré sans âme que l'on appelle l'Europe ».


QUE VIVE LA REPUBLIQUE

QUE VIVE LA FRANCE ETERNELLE


Gaullistement

Claude JEANDEL



21/02/2011

UN AMBASSADEUR DE FRANCE EN SLIP DE BAIN, UNE UMP QUI COURT DERRIERE LE FN : OU VA LA FRANCE?

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Oui, on peut légitimement poser la question.

Vers quel abîme nous mènent NS et l'ensemble de l'UMP?.

Une Ministre des Affaires étrangères pour laquelle j'avais personnellement un certain respect n'arrive plus à distinguer de ce qui relève du domaine privé de ce qui relève du domaine public. Il y a là un mélange des genres qui tourne à une république bananière.On comprend mieux, maintenant pourquoi il eut été préférable pour elle de livrer des bombes lacrimogènes à la police tunsienne pour s'en servir contre son peuple, lequel ne demande qu'une chose : la liberté et de pouvoir manger à sa faim.

Comme cela ne suffisait pas, elle nomme comme nouvel ambassadeur à Tunis Boris Boillon, une espace de zozo, sarko'sboy qui en laissant divulgué son anatomie en slip de bain confond show biz et celui de représentant de la France.

Comme le dit Charles Créttien, ancien ambassadeur de France et ancien conseiller culturel et de coopération à Tunis dans les années 80 « la nomination du nouvel ambassadeur de France en Tunisie est choquante ».

On ne nomme pas un ambassadeur comme l'on nomme un Préfet. La diplomatie est un dialogue avec un pays étranger, son gouvernement et son chef d'Etat . La nomination, toujours selon lui, est la négation de ce principe élémentaire, elle est donc choquante, voire dangereuse pour les relations entre Paris et Tunis.

Apparemment, comme d'habitude, chacun sait que la nomination d'un Ambassadeur de France dans un pays doit avoir l'aval du pays concerné. Ce qui, visiblement n'a pas été fait.

On a affaire dans cette affaire, comme dans d'autres à des incompétents, pire à des affairistes qui ont une vision du monde et de la politique qu'au travers le prisme du fric et du « bling-bling » .

La diplomatie c'est quoi ?. C'est d'abord un lieu de dialogue, de compréhension mutuelle, de culture surtout et dans ces pays, plus que d'autres, la culture, la religion, le profane et le sacré sont des éléments indispensables pour comprendre ces sociétés.

Il suffit de lire les oeuvres du Maréchal Lyautey, un Nancéen, qui assura le protectorat du Maroc au nom de la France pour se rappeler qu'il avait compris ces éléments de socialisation du monde arabo-musulman.

Ainsi, par respect de la religion musulmane, il fit appliquer que les non-musulmans n'entrent dans les mosquées.

A travers ces comportements, ajoutés à celui de la réintégration de la France au sein des structures militaires intégrées de l'OTAN, la France qui avait une voix singulière, particulièrement dans cette région du monde perd, petit à petit, son influence. Il suffit de voir et de lire les commentaires de la presse étrangère pour savoir le discrédit de plus en plus grand de notre diplomatie. Parfois même, on ne se gêne pas pour nous remettre à notre place. Le Président mexicain ne n'en est pas gêné et à juste titre.

Nicolas Sarkozy, en faisant d'un fait divers une affaire d'état, abaisse ainsi notre diplomatie à de simples intérêts privés dans un but purement électoraliste.

Malheureusement, sa gouvernance à l'intérieur du pays ne peut que refléter par la pratique la vision qu'il a, avec sa majorité, du pouvoir.

Parce ce qu'il veut, coûte que coûte, se maintenir au pouvoir, tout est bon. Pour cela, il court sur les terres du Front Natioinal en voulant relancer le débat sur la religion et la laicité. Sarkozy et l'islam : c'est César qui veut se méler des affaires de Dieu selon le titre de Marianne

Une fois de plus, cela va stigmatiser une population qui dans sa grande majorité ne demande qu'à être respectée et à se socialiser sur les fondamentaux de la République.

On ne drige pas un peuple en jetant des anathèmes sur les uns contre les autres, ceci d'autant que les évenements au Maghreb et au Moyen-Orient nous amènent à une réflexion approfondie du devenir du pourtour de la Méditerrannée et de ses cultures si riches, à la base de notre propre culture européenne.

En relancant le débat sur la laicité et la religion, l'UMP joue avec le feu et ce, dans un but purement électoraliste alors même que certaines voix en son sein dénoncent la droitisation à outrance, pour ne pas dire la fascisation d'un tel discours. « Ils jouent aux apprentis sorcieux », selon Dominique de Villepin.

Il en est de même d'Hervé Morin. Ce dernier a exhorté la majorité à ne pas s'engager sur le terrain du FN : « Nous n'avons aucun intérêt à attiser les haines, les peurs et les réflexes, nous devons apporter des solutions concrètes et pragramatiques. L'idée d'aller stigmatiser une partie de nos compatriotes en évoquant la question de lIslam et sa compatibilité avec la laicité est une idée, excusez-moi, folle ».

A quoi donc joue l'UMP, on peut légitimement se poser la question.

Le gaulliste que je suis, imprégné des idéaux du Conseil de la Résistance, qui quoiqu'on en dise sont des valeurs actuelles ne peut accepter ce comportement.

Plus l'UMP virera à droite, plus elle se détachera de sa base populaire, amenant certains électeurs à rejoindre l'original plutôt que la copie.

Ce mouvement prend ainsi une lourde responsabilité s'il persiste à aller sur ce terrain, risquant ainsi d'amener le FN à un score important.

Une fois encore, je demande aux électeurs, aux miliatnts et sympathisants de la droite répiblicaine, respectueux des principes fondamentaux dela République que sont la laicité, la liberté, l'égalité et la fraternité au sein d'une Nation de réfléchir à la nécessité du vivre ensemble ce qui a toujours fait la grandeur de la France;

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

05/02/2011

La mort affreuse de Laetitia : les Parlementaires, premiers responsables

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Lors des questions à l'Assemblée, un Parlementaire UMP que je ne citerai pas pour ne pas lui faire de la publicité a profité de la mort affreuse de la jeune Laetitia pour tirer à son profit, de manière honteuse, ce drame humain.

Malheureusement, il n'est pas le seul dans ce Parlement, éloigné des attentes du peuple.

Tout est bon pour faire de la démagogie et jouer les pleureuses en oubliant quils sont les premiers responsables, en votant des lois de circonstances que l'on appelle en Droit Constitutionnel, des "lois bavardes".

En effet, selon l'Article 37 de la Constitution, c'est le Parlement qui vote la loi de Finance qui permet, à chaque Ministère, de disposer de son budget. Cela fait plus de 40 ans que le Ministère de la Justice est le parent pauvre de l'ensemble des ministères.

Avec un Gouvernement, dans sa pratique ultra libéralistes qui a un mépris de tout ce qui touche à l'Etat, s'étonne aujourd'hui des dysfonctionnements de la justice et de l'ensemble des administrations d'Etat.

Ce Gouvernement est tout et son contraire. A longueur de journée, dans les médias, il nous rabache qu'il est obnubilé par la sécurité des Français alors qu'il supprime des pans entiers dans la police, dans l'Education nationale et tous les autres ministères régaliens. Il supprime les postes à la hache.

On a donc, une fois de plus une classe politique en pleine contradiction entre ce qu'elle dit et qu'elle fait.

Ainsi, comme le dit Dominique de Villepin, par la voix de son porte-parole, dans un communiqué 

 

JUSTICE, ORDRE PUBLIC : HALTE À L’INSTRUMENTALISATION ET A LA SURENCHÈRE (Communiqué de République Solidaire, le 04/02/2011)

 Daniel Garrigue, porte-parole de République Solidaire, Communiqué du 4 février 2011.

Le Président de la République a choisi une nouvelle fois d’instrumentaliser un fait divers particulièrement horrible, le meurtre de la jeune Laëtitia à Pornic, pour demander des sanctions contre les magistrats et les fonctionnaires.

Face à de tels crimes, la fermeté et la rigueur de la réponse pénale sont certes indispensables, mais comment peut-on mettre en cause la Justice quand on refuse de lui donner les moyens nécessaires à son fonctionnement ? Tous les débats de ces dernières années ont faire ressortir le manque de magistrats –notamment sur les postes de juge d’application des peines- et l’extrême faiblesse des capacités de suivi des personnes souffrant de troubles psychiques à leur sortie de prison comme en période de détention.

Or, la Justice n’a pas reçu, ces dernières années, une priorité suffisante pour corriger cette situation.

La République ne peut s’affirmer ni dans la menace, ni dans l’adoption de dispositions sécuritaires de circonstance. Le rejet par le Sénat de la déchéance de nationalité, qui instituerait deux catégories de citoyens dans notre pays, montre bien que ce mode de traitement des problèmes ne peut plus être accepté.

La Justice, comme la Police et la Gendarmerie, doit recevoir tous les moyens nécessaires à la diversité de ses missions. La loi, particulièrement quand elle porte sur les questions de justice et d’ordre public, doit être élaborée dans la volonté d’apporter des solutions durables et non pas dans le seul souci d’exploitation médiatique des circonstances, aussi tragiques soient-elles.

Ce drame illustre malheureusement que l’action gouvernementale est impuissante en dépit de l’inflation législative (six lois sur la sécurité en six ans), qu’elle bute sur les problèmes d’application, de suivi et de moyens qui expliquent la récidive. Par absence de vision, de principe et de suivi, cette politique qui privilégie la logique d’annonces se coupe de l’exigence républicaine.

Une fois de plus, nos dirigeants, en abordant les problémes sociétaux qui se posent actuellement dans notre pays selon une vision purement répressive, cela démontre la pauvreté du débat politique, pour ne pas dire du débat tout court mais surtout une pauvreté intellectuelle qui ne permet pas d'éclairer le peuple afin que celui-ci se fasse sa propre synthèse des faits qui se produisent.

Je crois qu'il est urgent comme dans le Moyen-Orient actuellement que notre peuple se réveille et mette hors d'état de nuire tous ces incapables et ces démagos populistes de tout poil.

Gaullistement

Claude JEANDEL

 


 

 

 

 

 

04/12/2010

POUR UNE ALTERNATIVE CREDIBLE : LA NATION, LA REPUBLIQUE ET L'ETAT

DDV pour 4.12.10.jpgJe fais mienne ces trois paradigmes qui furent abordés par Dominique de Villepin à Paris, au Conseil National de République solidaire, ce samedi 04 décembre 2010.

Si l'on veut que la France et son peuple soit fière d'être elle-même, il est urgent de revenir aux fondamentaux qui ont fait la Nation française.

La Nation française de Clovis à nos jours, c'est quoi : c'est d'abord un territoire délimité par des frontières, un espace, mer, air où elle peut exercer sa souveraineté et c'est aussi un peuple.

Un peuple ce sont des habitants et des citoyens qui se reconnaissent à travers les ombres et lumières dans une même entité pour une même communauté de destin que l'on appelle la Nation française.

Or, aujourd'hui, sous couvert de solidarité européenne, on mélange tout. L'Europe, en respectant les Nations qui la composent, par des partenariats qui respectent la souveraineté des Etats pourra effectivement être à égalité de puissance avec les grands pays continents que sont la Chine, l'Inde, le Brésil et d'autres encore sur les grands enjeux internationaux.

La République est le ciment de la société française. Parce qu'elle est laïque, parce que c'est une République solidaire, qui a pour essence même d'aider et de protéger les accidentés de la vie, le plus faible, et de répartir la richesse nationale afin que tous retrouvent leur dignité de citoyens et d'hommes.

Parce que chaque Français de Marseille à Lille, de Nancy à Brest est égal en droit et en devoir, la République est là pour que la liberté, l'égalité, la fraternité ne soient de vains mots pour tout homme et femme, quelle que soit la hiérarchie sociale et son statut dans la société.

L'Etat a pour mission de faire fonctionner les institutions. Pour qu'il soit efficace et qu'il exerce sa pleine puissance régalienne, ce que, Max Weber appelle «la violence légitime de l'Etat ».

Que signifie ce concept? Tout simplement, si l'on veut que les citoyens acceptent qu'une décision politique soit prise, encore faut-il qu'une démocratie saine fonctionne. Or, aujourd'hui, la France est malade de sa démocratie. Celle-ci tourne en rond, sur elle-même.

En fait son problème, c'est le manque de renouveau de la classe politique et plus largement des élites qui, par un système de sélection, d'organes institutionnels comme les Grandes Ecoles permet donc à ces-élites de se reproduire entre elles, de maintenir un système de société autocratique et donc de s'accaparer les plus hauts postes, tant dans le privé que dans le public. Ainsi, comme le dit Bourdieu, de maintenir, par ce système de reproduction sur elle-même, la société française, redevient une société de classe.

La raffarinade « la France d'en haut et la France d'en bas » reflète malheureusement de plus en plus, la réalité.

Ainsi, la société française est bloquée. Elle empêche à tout citoyen de « la France d'en bas » de prendre l'ascenseur social pour monter vers « la France d'en haut »

Le concept de la République a perdu tout son sens. Le système actuel amène une lassitude de notre démocratie. Ce qui est dramatique et qui devient dangereux est que ce système de reproduction entre soi, de même classe, de même catégorie sociale se produit maintenant au niveau local, lors des constitutions de listes par exemple, comme à Lyon, à droite comme à gauche où le statut social prime sur la valeur humaine et les compétences.

Il est à craindre qu'à travers ces pratiques, non seulement on tue le principe de la vertu républicaine qui est la démocratie mais surtout par la professionnalisation politique, l'on risque de glisser lentement mais sûrement vers une notabilité croissante pouvant amener à la corruption.

Comme le dit Dominique de Villepin, « nous voulons des citoyens indépendants, des citoyens émancipés » « C'est une exigence de tous les âges de la vie ». Ainsi, « pour les jeunes, il s'agit de donner la capacité à dessiner leur vie future par leur propre choix, en les dotant tous du même capital de départ, grâce à un pécule constitué d'un prêt à taux zéro, remboursable sur les revenus ultérieurs et de droits à la formation »

Le devenir de la France, c'est d'abord être libre de ses choix dans une indépendance forgée par l'Histoire, forgée par l'expérience, mais aujourd'hui trop oubliée comme le souligne Dominique de Villepin.

Pour notre part, avec des millions de compagnons, nous devons nous engager à aller à la rencontre des Français pour les convaincre et les mobiliser pour les prochaines échéances électorales . Nous devons aussi nous battre avec enthousiasme, créativité et tolérance. Nous engager enfin pour un projet en allant à l'essentiel de notre combat, en défendant l'idée même que nous nous faisons de la République et de la France.

L'indépendance, c'est aussi la capacité de faire des choix qu'ils soient personnels ou collectifs. Pour cela, nous devons aérer la démocratie et l'action publique par une réforme profonde des mandats en limitant les cumuls et les fonctions.

Comme le Général de Gaulle, nous ne devons pas nous soumettre à la fatalité, soyons rebelles, révoltons-nous contre des positions acquises, arrêtons les magouilles politiciennes qui ne font que favoriser les copains et les coquins étouffant ainsi l'expression populaire.

Le peuple français n'a jamais été aussi grand lorsqu'il se rebelle contre le conformisme : c'est cela la République solidaire.

Que VIVE LA FRANCE, VIVE LA REPUBLIQUE

Gaullistement

Claude JEANDEL

http://www.republiquesolidaire.fr/