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23/05/2011

PEUPLE DE FRANCE & PERSONNEL POLITIQUE : des « ingrédients de distanciation » de plus en plus grand ou les dangers d'une démocratie chancelante

Polanski, Strauss-Khan, Bettancourt, Woerth sont des « ingrédients » parmi d'autres qui n'ont seulement éloignent le peuple du personnel politique, mais risquent d'amener au pouvoir les tenants d'un autoritarisme démocratique.

La folie politico-médiatique commence à s'estomper. Il m'est apparu, maintenant, de poser des questions en essayant de prendre du recul sur l'évènement en partant du principe que la raison l'emporte sur la passion.

Est-il besoin de dire que « l'affaire DSK » est dramatique et quoiqu'il en soit, il faut trouver la vérité et c'est l'Histoire qui tranchera.

Toutefois, plusieurs réflexions s'imposent, comme l'a fait France2, ce dimanche.


 Source : France2 Emission Mon oeil 13h15 Dimanche 22.05.2011

La première réflexion est de se poser la question : comment cela est-il possible?

Toutefois, rappelons que « tout homme est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire ». A l'inverse, pour la présumée victime, elle a droit non seulement au respect mais aussi à sa vérité.

Au nom de quoi, la parole d'une employée de ménage n'aurait pas la même valeur que celle d'un ancien directeur du FMI ?

La seconde réflexion : est que, dans cette affaire, le comportement d'une partie du personnel politique comme médiatique n'a pas été à la hauteur de l'enjeu. C'est un comportement de classe et de caste qui s'est refermée sur elle-même avec un mépris, non seulement vis à vis des évènements mais de la société en général et donc du peuple.

Il en est ainsi des propos de Jack Lang inadmissibles et honteux pour quelqu'un qui se dit de gauche. Avoir un tel mépris pour cette jeune femme en déclarant tout de go «  après tout, il n'y a pas mort d'homme ». Drôle de singularité de mélanger les genres homme et femme. Il en est aussi de BH Lévy, soupconnant même ,d'après certains médias, la présence de l'employée de ménage. C'est vrai, que ce Monsieur comme beaucoup d'autres se promènent davantage, derrière Nicolas Sarkozy dans les salons dorés de la République que dans les HLM des cités. Le comportement d'une minorité certes, et d'élus socialistes pro-DSK, par leur théorie du complot ont démontré que visiblement, ils n'ont pas pris la mesure de l'évènement dramatique mais surtout qu'ils sont qaund même quoiqu'on en dise en dehors du pays réel.

La troisème réflexion est qu'une fois de plus, il faut affirmer qu'il n'est pas vrai que les Français n'aiment pas la politique. Celle-ci, est un élèment « de socialisation » du citoyen au service de l'intérêt général et aussi au service de son prochain.

Or, depuis plus de trois ans, ies citoyens ont l'impression au travers des différentes affaires successives comme celles Polanski, Woerth-Bettencourt, Tapie ...que la notion de service par ceux et celles qui sont mandatés pour servir le peuple et la Nation est un leurre.

Cette dégradation de la démocratie, non seulement est dûe à ce facteur d'arrivisme et d'affairisme mais aussi et surtout, à des organes institutionnels qui sont chargés de la faire fonctionner et qui ne représentent pas le pays réel, comme le Parlement par exemple. Egalement, la professionnalisation de la politique se faisant sur ce que l'on appelle « le marché politique » qui crée la concurrence entre les citoyens candidats amène une dérive carrièriste par le cumul des mandats et dles fonctions.

De même, que l'ascensceur social au sein des entreprises est bloqué à tous les étages, la méritocratie républicaine, gâge d'une démocratie saine, d'un mieux vivre ensemble, devient l'exception.

Quelque soit le gouvernement qui sortira des urnes en 2012, il devra s'attaquer à ce que les citoyens français aient le personnel politique qui marchent ensemble, dans le même sens de l'intérêt commun, dans une même communauté de destin qui s'appelle la Nation française.

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

03/09/2008

AFGHANISTAN : Kouchner doit être content, il a eu ses cadavres qu'il n'a pu avoir en Irak

Dans quelle galère va la France?.

J'ai voulu attendre que nos soldats reposent désormais sur le sol de France pour m'exprimer. Comme l'ensemble du peuple français, je m'incline et salue ces fils de France qui sont morts au nom de leur pays, sans savoir réellement le sens de leur mission.

Ma réflexion se porte sur plusieurs éléments qui méritent que l'on y réfléchisse.

Le premier élément

Il est clair que cette guerre n'est pas, en fait, engagée pour la reconstruction de ce pays, mais sert uniquement au maintien d'un régime corrompu au service des intérêts américains et qui n'est pas accepté par ses propres habitants. La France de Sarkozy est malheureusement devenue le "caniche" des Américains.

Le deuxième élément

Le Président de la République, en prenant M. Kouchner comme Ministre des Affaires Etrangères, lequel est connu pour ses prises de positions pro-atlantistes et de va-t'en guerre, tournait le dos à près d'un demi-siècle de politique étrangère originale, équilibrée, conforme à la philosophie gaulliste "entente, détente, et coopération".

Or, en entrant à nouveau dans les structures militaires intégrées de l'OTAN, il fait perdre à la France tout rôle moral qui faisait qu'elle était écoutée et respectée par l'ensemble des Nations qui composent l'ONU, en particulier la Russie, les pays du Maghreb et les pays non alignés, sans oublier la Chine.

Par cette décision prise sans débat, la France perd toute crédibilité en matière de politique étrangère qui faisait sa spécificité et son universalité : elle était écoutée dans le monde ( Discours de Dominique de Villepin à l'ONU en 2003 concernant l'Irak). La dernière gesticulation honteuse pour la France vis à vis de la Chine, concernant le Tibet en est la dernière illustration.

Le troisième élément

Cette guerre en Afghanistan dure depuis 7 ans. Après les soviétiques, les Etats Unis et l'OTAN s'y sont cassés les dents. Cette guerre n'est pas une guerre classique : elle est une guerre "révolutionnaire", donc guerre politique.

Malgré l'armada technologique et puissance de feux que posédent les forces occidentales, par ce qui vient de se passer, elle montre ses limites. Ce conflit est avant tout idéologique et religieux dans laquelle la population afghane se confond, ce qui fait sa force de résistance contre ce qu'elle appelle une force d'occupation et de décadence occidentale.

C'est la raison pour laquelle, la résolution de ce conflit ne peut être que politique.

Autant qu'en 2001, la politique française était légitime pour chasser les talibans du pouvoir, autant aujourd'hui, elle est contre-productive et conforte une politique américaine qui ne fait que nourrir le retour de ces derniers. Voilà ce qui arrive quand on veut être à la remorque des américains. 

Combien de nos soldats devront mourir pour que Nicolas Sarkozy et son gouvernemnt ouvrent les yeux sur une politique qui engage nos troupes dans un bourbier, donc dans une impasse.

En conclusion, dans cette affaire la France navigue à vue. Pourtant, des solutions existent.

  • D'abord, virer M. Kouchner qui est nocif pour la politique étrangère de la France.
  • Se retirer des structures militaires intégrées de l'OTAN afin de reprendre notre totale indépendance.
  • Se retirer de ce bourbier, car c'est aux Afghans eux-mêmes de se déterminer : la solution est politique et non militaire.