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26/10/2014

LE PAQUEBOT FRANCE COULE A NOUVEAU !

paquebot penche sous les flots.jpgLa distanciation entre le peuple et ses dirigeants s'accentue chaque jour.Il faut donc revenir aux fondamentaux que sont : la Nation, la souveraineté, l'Etat.

Une gauche en pleine déconfiture idéologique, une droite de plus en plus affairiste, ultra libérale et européiste, d'où cette réflexion : que devient la France et son peuple ?

Bien sûr, à droite comme à gauche et ailleurs, une minorité commence à ouvrir les yeux et à s'interroger sérieusement, comme par exemple, à Lyon, le député PS, Pierre-Alain Muet.

Cependant, si les interrogations de certains sont légitimes, ils ne se remettent toutefois pas en cause, en se posant la question, pourquoi et comment, nous en sommes arrivés là.

Pourquoi cela ne fonctionne t-il pas ? Parce que François Hollande a non seulement trahi le peuple, pire son propre électorat.

Que sont devenues les promesses de réforme du système bancaire, ainsi que devient la banque publique d'investissement, à quoi sert-elle réellement puisque les défaillances d'entreprises s'accentuent, et que la croissance n'est pas au rendez-vous ?

Les retraites chapeaux existent toujours, la réindustrialisation du pays, on attend toujours !

Le montant des pensions de retraites reste bloqué sur 2012/2013 tandis que l'augmentation des tarifs de l'énergie, elle continue de plus belle, tout comme celle de certains services publics (SNCF), sans oublier le matraquage fiscal de toute nature ...etc...

Enfin, bref, j'en passe et des meilleurs qui fait que, lorsqu'on trahit sa parole, la confiance n'est pas au rendez-vous et le peuple ne se reconnait plus dans la parole de ses dirigeants.

Rappelons-nous les précédents quand cela avait commencé, déjà en 1957 lorsque la France, lentement mais sûrement s'est dépossédée de sa souveraineté, donc de son indépendance pour se faire imposer des règles qu'elles ne matrisainet plus.Las, PA Muet ne veut pas voir la réalité que c'est l'UE qui impose sa propre vision libérale de l'économie, sa volonté de diriger les pays depuis Bruxelles une technocratie illégitime.En un mot, faire disparaître les Nations au profit d'organisation supranationales. Son analyse est basée uniquement sur le dysfonctionnement de la gouvernance de FH mais ne va pas jusqu'au bout de son analyse pour constater que l'on ne peut, in fine, compter sur l'Europe pour la solution des problèmes qui se posent à la France. Par là-même, il fait la politique de l'autruche en niant l'existence des nations.

Selon moi, le personnel politique doit faire son "aggiornamento" intellectuel et idéologique sur l'européisme ambiant.Il doit revenir aux fondamentaux qui ont fait la grandeur et la force de notre pays depuis Clovis qui sont la Nation, la souveraineté, l'Etat.

 

Gaullistrement indigné

Claude JEANDEL

 

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LA TRIBUNE propos recueillis par Ivan Best | 09/10/2014

P.A. Muet (PS) : "La gauche aura beaucoup de mal à se remettre de l'abandon de nos valeurs"

Député PS, vice président de la commission des Finances, Pierre-Alain Muet critique le grand écart de François Hollande, qui défend un soutien de la demande en Europe mais promeut en France une politique de l'offre.

Comment le gouvernement français devrait réagir face à la menace de sanctions européennes, concernant le budget 2015 ?

Nous n'avons pas à rechercher l'indulgence de l'Europe. Il faut affirmer que l'Europe s'est enfoncée dans la dépression à cause de politiques d'austérité complètement irréalistes. Ce qui est catastrophique, c'est qu'on réplique depuis trois ans les politiques menées dans les années trente. Si le gouvernement français considère qu'il doit ralentir fortement la réduction des déficits, c'est parce qu'il pense que l'Europe devrait faire de même.

Le cocktail de politique économique préconisé par Bruxelles, consistant en des coupes massives dans les dépenses -notamment au sud de l'Europe- , et des baisses de coût du travail, voire de salaire -en Europe du sud, aussi-, a enfoncé l'Europe dans la récession et la déflation (qui sévit actuellement dans les pays du sud).

Quand un pays agit seul, une telle politique peut donner des résultats, comme on l'a vu avec Schröder. Même s'il n'a d'ailleurs réduit les déficits que dans un second temps, après avoir fait les réformes en faveur de la compétitivité. Mais si Schröder a réussi, c'est parce qu'il a mené cette politique dans un contexte de croissance européenne.

En revanche, quand tous les pays mènent une telle politique d'austérité, le multiplicateur budgétaire est tellement élevé que les réductions de dépenses ne parviennent même plus à réduire le déficit, car, en face, les recettes s'effondrent. Quant aux baisses de salaires, si tout le monde les pratique, les gains s'annulent, mais ce qui ne s'annule pas, c'est la déflation.

Mais en l'occurrence, en examinant avec un regard très critique le budget français, la commission européenne ne fait-elle pas qu'appliquer les traités ?

Au lieu de critiquer la France, la commission européenne devrait s'excuser. Ce n'est pas à la France d'implorer l'indulgence de l'Europe, c'est la commission qui devrait s'excuser d'avoir mis l'Europe dans cette situation. C'est tout de même incroyable : on a trouvé le moyen de mettre l'ensemble da la zone euro en crise, alors qu'elle était moins endettée que les Etats-Unis !

En 2010, les pays les plus touchés étaient en train de réduire leur dette (Espagne, Irlande...) et on a laissé se développer une spéculation, stoppée seulement à l'été 2012 par Mario Draghi (BCE) : c'est le seul homme politique qui tient un discours raisonnable, car c'est le seul ayant une vision fédérale.

Ce qui se passe, c'est la négation de ce qu'a été l'Europe : quand l'Espagne, le Portugal, ont été intégrés, à la fin des années 70, l'Europe leur a permis de rattraper les pays du nord.

Cette intégration les a tirés vers le haut. Là, au contraire, pour la première fois de l'histoire de l'après guerre, l'Europe a tiré vers le bas tous les pays en difficulté. Ce avec des politiques identiques à celles menées dans les années 30, et avec la même conception : celle du triomphe des égoïsmes nationaux.

Pour être clair, quand on se trouve dans une dépression telle que celle que nous vivons aujourd'hui, les impératifs de réduction du déficit ne s'appliquent pas.

Ceux qui le disent le mieux, ce sont les anglo-saxons. Comme le souligne le New York Times, le marasme actuel n'a rien d'étonnant, il est simplement la conséquence des politiques menées. Le jugement de l'histoire sera terrible pour les politiques décidées pendant cette période, le jugement d'outre atlantique l'est déjà.

François Hollande n'a-t-il pas commis une erreur dès le départ, en axant son programme sur la rigueur, en programmant 30 milliards d'euros de hausses d'impôts?

J'étais favorable à la réduction des déficits, il fallait les réduire vite, pour arrêter l'hémorragie de la dette et pouvoir mener une politique plus facile après. Mais cette vision était trop française. Là où nous nous sommes trompés, c'est quand nous n'avons pas vu que tout le monde faisait la même politique. Nous n'avions pas pris conscience de la récession, des effets multiplicateurs (impact des restrictions sur l'économie) qui ont été très forts.Il fallait donc peut être ralentir la baisse des déficits, puisque tout le monde allait dans ce sens en Europe.

Nous pensions alors que l'Europe était en phase de reprise, alors qu'elle était sur la voie de la dépression, en raison de l'austérité généralisée, comme l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) l'avait bien vu.


Comment appréciez-vous l'alignement de François Hollande sur les thématiques bruxelloises (coupes dans les dépenses publiques et réformes), alors qu'il évoquait pendant la campagne électorale une « réorientation de l'Europe » ?

Il manque une colonne vertébrale à la politique de ce gouvernement. Il a fini par perdre ses repères. Le discours du Bourget, c'était la bonne réponse à cette crise, semblable à celle de 1929 (elle a les mêmes origines, accroissement des inégalités et formation d'une bulle financière, qui finit par exploser).

La crise est identique à celles des années 30, et la politique décidée alors par Roosevelt reste la bonne réponse : régulation financière, séparation des banques, new deal, intervention en matière d'emplois, et réduction des inégalités via l'impôt.

Dès lors que l'on abandonne cette optique pour se concentrer sur l'offre, qui devient l'alpha et l'omega de la politique, on perd nos repères. Cela explique le drame actuel de la gauche. Redisons le : la politique actuelle n'est pas adaptée à la réalité, puisque le problème de l'Europe, c'est la chute de la demande.

Tout le discours sur la modernité du socialisme, qui consisterait à copier Blair et Schröder, tout ce discours est ridicule si l'on analyse vraiment cette période. La modernité du socialisme, ce n'est pas d'adapter nos principes de solidarité à une mondialisation libérale, qui a mis le monde ne crise. Il faut au contraire défendre notre modèle social.

Depuis cet été, François Hollande souligne aussi que l'économie de la zone euro est victime d'une demande trop faible...

Le discours a changé fin août, effectivement, et Hollande a reconnu l'existence d'un problème de demande dans toute l'Europe. C'est effectivement ce qu'il faut défendre, la position à adopter, dans les discussions européennes. Mais le chef de l'Etat dit aussitôt qu'en France, il va mettre en oeuvre une politique de l'offre. C'est un véritable grand écart ! On ne peut pas poursuivre cette politique basée sur un cocktail de coupes dans les dépenses et de pression sur les salaires qui a enfoncé toute l'Europe.

Ne peut-on pas parler de faiblesse de François Hollande dans les débats européens ?

Dominique Strauss-Khan aurait eu certes plus de poids. Au plus fort de la crise, il a convaincu l'ensemble des pays du monde qu'il fallait relancer. Il aurait pu convaincre l'Europe de changer son orientation de politique économique. J'aurais aimé que Hollande tape du poing sur la table, notamment sur la question de l'investissement : il y avait une contrepartie aux traités imposant la rigueur en Europe, c'est un plan d'investissement. Or rien n'a été fait, et personne, en tous cas pas le ministère français des Finances, ne s'est préoccupé du suivi.

Dans les réunions internationales, à l'OCDE, quand j'explique que notre situation est comparable à celle des années 30, les députés européens approuvent.

Les gouvernants sont, eux, embringués une machine inter-gouvernementale, qui s'apparente à un processus de fabrication des égoïsmes nationaux. Au lieu de se préoccuper de la situation de l'ensemble de l'Europe, chacun vient défendre son beefsteak. Du coup, on applique des politiques qui, individuellement, pourraient fonctionner, mais qui ; collectivement, sont absurdes.

Quand Angela Merkel dit « ce qui est bon pour l'Allemagne est bon pour l'Europe », c'est faux. La situation de l'Allemagne est très différente de celle du reste de l'Europe. Sauf à méconnaître ces différences ou à faire preuve d'un égoïsme incroyable, on ne peut pas dire que ce qui est bon pour l'Allemagne est bon pour l'Europe.

Que faudrait-il faire, aujourd'hui, en France ?

Il faut mettre en cohérence la politique nationale avec le discours européen. Il faudrait trouver un tout autre équilibre entre les coupes dans les dépense et allègements de charges qui ne donneront des effets qu'à long terme. 40 milliards d'allègements de charges, c'est trop, d'autant que ces allègements ont été mal évalués, mal calibrés, et leurs effets sont incertains.Et d'autant qu'ils sont financés par des coupes dans les dépenses. 50 milliards sur trois ans, c'est, là aussi, trop. Quand on s'engage sur de tels montants excessifs, on mène rarement des politiques intelligentes. C'est donner le pouvoir au chef de bureau de la direction du Budget plutôt qu'au ministre...

Les conséquences sont immédiatement visibles : à Lyon nous divisons par deux l'investissement public, c'est dramatique. Un des moteurs d'une relance, c'est l'investissement local. On se prive de cette possibilité.

Il faut donc moins d'allègements de charges en faveur des entreprises, moins de coupes dans les dépenses, et des baisses d'impôts supplémentaires pour les ménages. Les entreprises auront droit à 12 milliards en 2015, contre trois milliards pour les ménages, c'est déséquilibré.Je ne réclame donc pas une relance, mais moins d'austérité.

Mais le gouvernement insiste sur le maintien de son cap, la politique de l'offre...

Manuel Valls dit il faut accélérer la politique de l'offre pour sortir de la récession. C'est est une absurdité, on ne sort jamais d'une récession par une politique de l'offre. La récession tient d'abord à la chute de la demande. Cet aveuglement est terrible.D'autant qu'il entraîne d'une perte totale des repères, sur le plan idéologique. La gauche aura beaucoup de mal à se remettre de cet abandon de nos valeurs.

 

Source : http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20141009trib6f8...


 

 

31/08/2014

"IL N'EST DE BATAILLE QUI VAILLE, CELLE DE L'HOMME" Charles de Gaulle

charles de gaulle,gaullisme,ps,ump,droite,france,hayek,ultra liberalismeSocialisme, ultra libéralisme de la droite, pourquoi ne pas remettre des fondements du gaullisme moderne au service de la France ?

Au moment où, à la Rochelle l'Université d'été du PS se termine, celle de l'Ump au Touquet (à peine 500 personnes) a été inaudible. Pour la rentrée, il m'est apparu de vous soumettre à "cogitation", le texte ci-après.

 

Par ailleurs, quelques réflexions sur ce qui vient de se passer au plan politique.

 

Pour le PS, le discours de M Vals n'apporte rien aux questions posées par sa frange protestataire. Selon moi, ce discours fut plat et lisse, il avait une consonance "circulez, il n'y a rien à voir", donc la France continue à aller dans le mur.

 

Quant à l'Ump, en ce qui concerne certaines prises de paroles récentes de dirigeants comme F Fillon, elles sont d'une nullité intellectuelle et politique.

 

En effet, quant on veut se prétendre respectueux des institutions gaulliennes, on n'affirme pas que l'on exige une dissolution de l'Assemblée Nationale et affirmer en même temps qu'on ne participera au gouvernement qui pourrait ressortir des urnes. Non seulement, c'est un non sens politique mais c'est aussi un non sens institutionnel et prendre les Français pour des imbéciles. Exiger la dissolution de l'AN sans vouloir gouverner, c'est le contraire même de nos institutions de la Vème République.

 

Décidément, la droite française aujourd'hui, n'a pas de leader à la hauteur et à l'exigence que nécessite la conduite des affaires de la France. La droite, là aussi qui est devenue ultra libérale, anti-sociale, qui n'aime plus la Nation, crachant constamment sur l'Etat, ne peut pas avoir la confiance du peuple français.

 

Malheureusement, cela est très mauvais pour la France, la nature ayant horreur du vide !!!

 

Un gaulliste indigné

Claude JEANDEL

 

 

 

 

 

FIGARO VOX 16.07.2014 Frederic St Clair

 

Ni socialisme d'Etat, ni ultra-libéralisme : si on essayait le gaullisme ?

 

Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de Mission auprès du Premier ministre pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd'hui Consultant Free Lance

 

Cet article est une réponse à un article de Gaspard Koenig intitulé Arnaud Montebourg: le «retour de l'Etat» ou la route de la servitude



Le discours d'Arnaud Montebourg a pu, à juste titre, soulever bien des objections, prêter le flanc à bien des critiques. Cependant, analyser le positionnement d'Arnaud Montebourg en invoquant La Route de la Servitude de Friedrich Hayek soulève autant d'objections et prête le flanc à autant de critiques.

La première d'entre elles, sous forme de question, s'impose de façon immédiate: pourquoi choisir Hayek comme juge? Hayek n'est pas seulement «le grand maître de l'économie autrichienne et le gourou du libéralisme» comme présenté par Gaspard Koenig, il est également un pilier du libertarianisme, c'est-à-dire d'un «anarchisme libéral», dont il a développé la dimension économique.


L'ultra-libéralisme prôné par Hayek a conduit, entre autres, à la crise asiatique de la fin des années 90, à la crise argentine quelques années plus tard, à celle que nous avons connue suite à l'explosion de la bulle spéculative des «technologiques» en 2000, et, last but not least, à la crise des subprimes de 2008 qui a, entre autres, mis parterre la politique engagée par le gouvernement de droite de l'époque, l'obligeant à répondre en priorité aux conséquences de l'impact de la crise financière sur la sphère économique réelle.

La structure juridique héritée de l'ultra-libéralisme qui a autorisé les banquiers américains à proposer des prêts à taux variables à des populations pauvres et non initiées, en leur promettant la prospérité sans mentionner les risques encourus, est une conséquence de la pensée hayekienne.

La capacité des Hedge Funds à découper les actifs toxiques pour les mixer à d'autres types d'actifs et à les diffuser sur l'ensemble de la planète, créant ainsi une crise mondiale et un nœud inextricable, sans qu'aucune forme de régulation ne vienne y mettre un terme est également héritière du positionnement idéologique de Friedrich Hayek.

Comment croire, dès lors, que cette position soit raisonnable pour critiquer les modèles keynésiens qui ont assuré la prospérité de l'Europe durant les trente glorieuses?

La tentative d'Hayek pour montrer que l'intervention de l'Etat conduit obligatoirement au totalitarisme pouvait avoir, au moment où l'ouvrage est paru, un effet séducteur sur des populations effrayées, à juste titre, par la réalité totalitaire du régime soviétique, mais la comparaison avec la politique proposée par Arnaud Montebourg est hors de propos. Un petit retour vers Keynes s'impose:

 

Tout d'abord, il n'est peut-être pas inutile d'affirmer que keynésianisme ne saurait rimer intégralement avec interventionnisme étatique. En effet, le keynésianisme n'était pas sitôt né que déjà John Hicks, initialement proche de Hayek puis s'étant par la suite rapproché de Keynes, faisait paraître une proposition d'interprétation de celui-ci - intitulée «M. Keynes et les classiques» - base d'un néo-keynésianisme à mi-chemin entre la position libérale classique et la position keynésienne.

 

Ensuite, il peut être également utile de rappeler que les politiques économiques mises en place en France depuis la seconde guerre mondiale ont davantage eu à voir avec la position néo-keynésienne qu'avec le «planisme» dénoncé par Hayek.

 

Et pourtant, on ne saurait reprocher entièrement à Gaspard Koenig sa critique du discours prononcé par le ministre du redressement productif, ni sa volonté de prendre un point de vue libéral pour s'opposer à lui. Le point de vue hayekien était peut-être trop extrême, mais il laisse poindre une volonté de mettre un frein à l'omniprésence de l'Etat dans le discours socialiste. Le socialisme d'Etat à la française a vécu, il est inopérant et sans avenir. Sur ce point, difficile en effet de ne pas s'entendre.

 

Mais pourquoi aller chercher Hayek, le fondateur de la cinquième République n'aurait-il pas été plus profitable?

 

Alain Peyrefitte notait ces propos merveilleusement lucides du Général dans son célèbre C'était De Gaulle : «Le capitalisme n'est pas acceptable dans ses conséquences sociales. Il écrase les plus humbles. Il transforme l'homme en un loup pour l'homme. Le collectivisme n'est pas davantage acceptable: il ôte aux gens le goût de se battre; il en fait des moutons. Il faut trouver une troisième voie.»

 

Si la droite française aujourd'hui entend renouer avec une pensée économique à la fois juste et efficiente, critique d'un socialisme à bout de souffle mais également d'un libéralisme destructeur, c'est peut-être dans cette position équilibrée qui était celle de De Gaulle qu'elle devrait s'inscrire, dans l'esprit du «juste milieu» évoqué par Aristote, «intermédiaire entre l'excès et le défaut».

 

Loin des présupposés du libéralisme et de ceux de l'étatisme, le contrat social de Rousseau mesurait déjà la nécessité à la fois de protéger la personne et les biens des citoyens, et de faire en sorte que chaque citoyen «reste aussi libre qu'auparavant».

 

C'est sur cette base que notre système politique s'est construit, et c'est peut-être également sur cette base que nous devrions nous positionner pour critiquer la conception socialiste contemporaine de l'Etat et du politique et proposer, non pas une suppression quasi-intégrale de l'Etat et du politique, comme Hayek l'entendait, mais une redéfinition du politique et de l'Etat, comme, par exemple, Rousseau l'entendait, et comme De Gaulle l'avait anticipée.

 

18/05/2013

L'UDF GISCARDIENNE EST DE RETOUR : SON NOUVEAU PRESIDENT, FRANCOIS HOLLANDE

Tout comme Valéry Giscard D'Estaing, François Hollande issu du même formatage européiste préfère remettre à d'autres, le destin de la France et des Français.

 

Tout comme Giscard, il parait éloigné de la société française et montre ainsi une certaine incompétence dans le domaine économique et social.

 

Tout comme Giscard, le résultat commence, malheureusement pour les Français, à être catastrophique.

 

Tout comme Giscard, le début de sa présidence est molle et sans vision, parce qu'européiste et mondialiste mais aussi, il accélère le déclin de la France en donnant des pans entiers de souveraineté à des institutions supranationales non légitimes.

 

Tout comme Giscard, il préfère s'occuper du sociétal plutôt que de donner à la France une valeur de puissance, que ce soit dans l'économie, en politique étrangère et de défense ainsi qu'en matière culturelle.


En un mot comme en cents, il ne veut pas d'une France forte, indépendante pouvant porter une parole universelle.


Tout comme Giscard, il trahit son propre électorat, dans cette première année de quinquennat, enterrant ainsi un "socialisme à la française",


Revenant de la visite du nouveau marché de Gerland (angle J Jaurès/rue M Fourcade), comme tout citoyen, j'ai écouté la conférence de presse du Président de la République, ce jeudi. J'avoue que si j'étais sympathisant ou militant du PS, avant de me mettre une balle dans la tête, il vaut mieux prendre un bon calmant.


En effet, j'ai la vague impression, comme en Allemagne avec Schroeder, qu'il enterre façon 1ere classe les idées socialistes françaises et par là-même tout comme nos voisins, le grand risque pour le Parti socialistes est de ne plus être crédible sur la scène politique française qui fait que la parole politique n'a plus de sens pour les citoyens.


De quoi s'agit-il ?


Il a trahi non seulement son électorat mais en même temps ceux et celles qui ont voté pour lui en tournant le dos aux propositions faites aux Français il y a un an.



La réforme du système bancaire par la séparation du financier et du dépôt est quasiment morte et enterrée par l'exigence de Bruxelles qui ne veut pas en entendre parler et par les lobbies bancaires. La Banque publique d'investissement pour les PMI/PME est un flop. Où sont les fameux emplois aidés et générationnels? las c'est également le néant!

 

Le cumul des mandats, où en est-on, la peur des notables?


Mais surtout, ce qui est dramatique pour la France, c'est que nous avons un Président de la République, lequel avant d'organiser sa Conférence de Presse à Paris, va, la veille, à une vitesse TGV en demander l'autorisation et chercher des ordres auprès de Commissaires européens, n'ayant aucune légitimité. Rappelons que cette Commission est composée de 3/4 de corrompus et de lobbyistes anti-français.


Ce comportement de la part de François Hollande est une insulte à l'Histoire de la France et surtout à sa démocratie.

 

On ne gagne rien à être docile et à courber l'échine devant celles et ceux qui n'ont qu'un objectif : que notre pays ne joue plus sa propre politique à travers son message universaliste, issu de la Révolution française.


En fait, François Hollande remet le destin de la France entre les mains d'incompétents et de lobbies à vision mondialiste qui ne voient le monde qu'à travers l'exploitation de l'homme par l'homme pour le seul profits de multinationales sans visage.


Ce qui est dramatique dans cette affaire c'est que malheureusement, la France a dans une grande partie de sa classe politique et plus largement de ses élites, des incompétents mais aussi une mentalité de soumission. Je n'en veux pour preuve, ce matin, sur radio classique, j'ai entendu, à mon grand désespoir, Alain Juppé qui s'exprimait dans le même sens, "sautant dans son fauteuil bordelais, comme un cabri" Hollande a raison sur l'Europe. Drôle de vision gaulliste de la France, à supposer qu'il le fut un jour !!!


Le FN a un boulevard devant lui et beaucoup d'hommes et de femmes qui se disent de gauche risquent de payer très cher ce comportement d'avachis vis à vis du concept d'une Europe fédérale.


Malheureusement, cela est dans la nature des choses, compte tenu de leur formation, de leur incompétence mais surtout de leur esprit matérialiste, notabiliste de l'action publique et de perte de sens et de vision. Pour une grande partie de l'élite politique française aujourd'hui, c'est d'abord, tant sur le plan national que local une affaire alimentaire et non pas celle d'idées et de convictions et celle de servir le peuple, pour l'intérêt général.

 

Je pose la question, où va le Parti socialiste aujourd'hui, le parti de Jaurès et de Blum,qui quoiqu'on en dise a une belle histoire?


Que veut-il, où va t-il? Quelle est sa vision de la France et du peuple?


Visiblement, les membres du PS préfèrent le Bd des Belges à Vénissieux, et à la Duche !!!


Par ce comportement, il donne la soupe au FN qui n'attend que cela. l'Histoire l'a démontrée : l'extrême droite italienne avec Mussolini, allemande avec Hitler, française avec Pétain ont pris le pouvoir avec celles et ceux qui furent abandonnés par des partis dit progressistes. Ainsi, on réchauffe les plats. Le Parti socialiste, mais aussi la droite et le centre auront une lourde responsabilité historique de leur irresponsabilité d'avoir abandonné le destin de la France et de son peuple à ceux qui veulent la détruire.


 

Gaullistement indigné

Claude JEANDEL









06/05/2013

BAYROU OU L'ILLUSION DU POUVOIR ET LE REVE S'EN VA !

france,bayrou,mélenchon,vème république,union nationale,europeAvec tout le respect que je lui dois, François Bayrou n'a toujours pas compris que les fondamentaux de la Vème République permettent la stabilité politique qui veut que, lorsque le Président de la République et son Gouvernement disposent d'une majorité absolue, il n'est point besoin d'une vieille chimère, répétée depuis des années par les nostalgiques de la IV ème république et de ses magouilles : un gouvernement d'Union nationale.

C'est ignorer l'histoire des combats politiques depuis la Révolution.

En France, le débat politique est, "cristallisant" ce qui veut dire, en autre, partisan.

M Bayrou et d'autres doivent m'expliquer comment un Mélenchon avec ses balais, portés de la Bastille à la Place de la Nation, va t-il vouloir partager le pouvoir avec son esprit stalinien avec l'UMPS, et les centristes qui ne savent plus très bien où se trouve le centre et des gogos de tout poil qui se prennent pour des politicards éclairés.

En fait, tout ce beau monde n'a qu'une même idée, c'est de se mettre à genoux, avec l'aide de certains médias, pour la plupart européeistes à tout crin, devant le dictat de la commission de Bruxelles les empêchant de mener une politique voulue par le peuple français dont malheureusement souvent, les élites politiques tout comme François Bayrou s'en "torchent le derrière" (ex : le Traité de Lisbonne).

Bayrou et les autres, c'est bonnet blanc et blanc bonnet !!!

Il ne faut rien attendre d'une pseudo Union nationale qui ne serait, en fait, que de faire avaler les couleuvres européennes ultra libérales.

La seule démarche politique qui vaille, c'est d'abord, virer tout ce beau monde et remettre à la tête de la France des hommes et des femmes compétents, non trempés dans des magouilles financières et surtout qui respectent le peuple français, notamment quand il s'exprime par référendum et autres élections.

L'UMPS et Bayrou, même combat !!!

Un gaulliste indigné

Claude JEANDEL

 

07/02/2012

3eme et 4ème Circonscriptions du Rhône : Préférez-vous la danse du scalp ou la danse macabre de Camille Saint-Saens?

ou comment l'UMP prend les militants et les électeurs pour des c...s

Depuis plusieurs semaines, nous assistons à quelque chose de surréaliste et d'ubuesque en ce qui concerne l'investiture d'un candidat aux législatives futures, suite à la volonté de Dominque Perben de ne pas se réprésenter dans la 4ème circonscription du Rhône.

Aussi, faisons une brêve analyse tant locale que nationale.

Sur le plan local, compte-tenu des friches politiques et électorales que laisse Dominique Perben lequel n'a pas su comprendre la société lyonnaise, on assiste à l'UMP de Lyon à la danse du scalp entre très petit chef, petit chef, moyen chef et moyen grand chef remuant leur hanche, la plus large possible dans une danse de saingie, ce scalpant les uns les autres, dans le but de scalper le grand chef en oubliant que tout ce beau monde scalpé, et donc mort, une fois ayant scalpé le très grand chef, se retouve sans grand chef. Le vainqueur du scalp du très grand chef, s'il a lieu, se retrouve pour le combat ultime en 2012, sans réserve d'indiens, puisque tous morts.

 

Cette image, certes insolite est bien la parfaite illustration de mon analyse concernant le fonctionnement de la démocratie en amont ou comment alors demander aux citoyens et aux militants d'être actifs pour les futures élections nationales comme locales.

Si l'on veut que le citoyen-électeur revienne vers la politique, respecte ses élus, il ne faut avoir peur de l'éclairer, de l'informer, de le former notamment sur les grands enjeux politiques, en lui permettant ainsi, sur le terrain, d'être plus performant. C'est l'un des rôles principal d'un mouvement politique, l'essence même de la démocratie.

Concernant l'analyse sur le plan national, où le débat doit se situer sur le fonctionnement de la démocratie représentative et participative, je rappelle quelques éléments.

La France de Clovis à Louis XIV, de la Révolution à Napoléon, de Clémenceau au Général de Gaulle, fidéle à elle-même, trouvera t-elle la force et l'imagination pour se surpasser, une fois encore?.

Pour moi, la France a une âme, un destin, et même au fond de l'abime a su démontrer sa capacité à se relever, tout au long de son histoire.

Faire croire, aujourd'hui que notre pays est malade de ses Institutions, ce n'est pas vrai. Ce dont il souffre, c'est du fonctionnement de sa démocratie représentative qui, sociologiquement et politiquement ne représente pas réellement la société. Notre nation est malade d'une grande partie de ses élites qui manque d'ambition et de vision, formatée sur un même modèle, et qui se dépouille de ses propres pouvoirs en les remettant à d'autres.

De part cette attitude, elle annihilie la souveraineté nationale. Ainsi, elle délègue des pans entiers de notre souveraineté à lUE, dans les domaines économique, judiciaire et budgétaire notamment.

En fait, la France est malade du fonctionement de sa démocratie représentative, le peuple ne s'y reconnaît pas.Ce qui se passe sur le territoire de la 4eme circonscription en est la parfaite illustration.

Ainsi, certains élus UMP à Lyon, ils sont légions, se comportent en seigneurs, méprisant le peuple y compris ceux qui se dévouent pour eux et qui les ont fait rois par leurs votes. Ils les considèrent même comme des vassaux.Pour moi, il est urgent de « dévassaliser » la droite lyonnaise, laquelle reproduit ses propres normes sociologiques et culturelles, écartant de ce fait le peuple à des responsabilités électives.

Aussi, attendons donc...le jugement dernier qui sera donné par les citoyens de cette partie du territoire lyonnaisà l'aube de lété 2012.

Gaullistement

Claude JEANDEL