14/02/2011
SAINT VALENTIN ET LES CLAUDIUS OU L'AMOUR DE SA PROCHAINE
A quelques heures de distance, Valentin, le 14 comme Claude, le 15, deux jours de fête en février à célébrer avec amour et passion.
Né à Lugdunum, Tiberius Claudius Nero Drusus Germanicus, dit Claude, est donc le premier empereur romain né hors d'Italie, 4eme empereur romain, il fut un grand batisseur, et sous son règne, l'Empire romain s'agrandit.
Marié 4 fois, il n'eut pas de chance avec les femmes.
Pourtant, dans la Rome antique,le dieu de la fertilté était fêté à ces dates
Quant à Valentin, sa vie ne fut pas un long fleuve tranquille si l'on en croit la légende ci-dessous rapportée.
|
---|
Source : http://archives.arte.tv/special/valentin/ftext/valentin.htm |
---|
04:51 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |
05/02/2011
La mort affreuse de Laetitia : les Parlementaires, premiers responsables
Lors des questions à l'Assemblée, un Parlementaire UMP que je ne citerai pas pour ne pas lui faire de la publicité a profité de la mort affreuse de la jeune Laetitia pour tirer à son profit, de manière honteuse, ce drame humain.
Malheureusement, il n'est pas le seul dans ce Parlement, éloigné des attentes du peuple.
Tout est bon pour faire de la démagogie et jouer les pleureuses en oubliant quils sont les premiers responsables, en votant des lois de circonstances que l'on appelle en Droit Constitutionnel, des "lois bavardes".
En effet, selon l'Article 37 de la Constitution, c'est le Parlement qui vote la loi de Finance qui permet, à chaque Ministère, de disposer de son budget. Cela fait plus de 40 ans que le Ministère de la Justice est le parent pauvre de l'ensemble des ministères.
Avec un Gouvernement, dans sa pratique ultra libéralistes qui a un mépris de tout ce qui touche à l'Etat, s'étonne aujourd'hui des dysfonctionnements de la justice et de l'ensemble des administrations d'Etat.
Ce Gouvernement est tout et son contraire. A longueur de journée, dans les médias, il nous rabache qu'il est obnubilé par la sécurité des Français alors qu'il supprime des pans entiers dans la police, dans l'Education nationale et tous les autres ministères régaliens. Il supprime les postes à la hache.
On a donc, une fois de plus une classe politique en pleine contradiction entre ce qu'elle dit et qu'elle fait.
Ainsi, comme le dit Dominique de Villepin, par la voix de son porte-parole, dans un communiqué
JUSTICE, ORDRE PUBLIC : HALTE À L’INSTRUMENTALISATION ET A LA SURENCHÈRE (Communiqué de République Solidaire, le 04/02/2011)
Daniel Garrigue, porte-parole de République Solidaire, Communiqué du 4 février 2011.
Le Président de la République a choisi une nouvelle fois d’instrumentaliser un fait divers particulièrement horrible, le meurtre de la jeune Laëtitia à Pornic, pour demander des sanctions contre les magistrats et les fonctionnaires.
Face à de tels crimes, la fermeté et la rigueur de la réponse pénale sont certes indispensables, mais comment peut-on mettre en cause la Justice quand on refuse de lui donner les moyens nécessaires à son fonctionnement ? Tous les débats de ces dernières années ont faire ressortir le manque de magistrats –notamment sur les postes de juge d’application des peines- et l’extrême faiblesse des capacités de suivi des personnes souffrant de troubles psychiques à leur sortie de prison comme en période de détention.
Or, la Justice n’a pas reçu, ces dernières années, une priorité suffisante pour corriger cette situation.
La République ne peut s’affirmer ni dans la menace, ni dans l’adoption de dispositions sécuritaires de circonstance. Le rejet par le Sénat de la déchéance de nationalité, qui instituerait deux catégories de citoyens dans notre pays, montre bien que ce mode de traitement des problèmes ne peut plus être accepté.
La Justice, comme la Police et la Gendarmerie, doit recevoir tous les moyens nécessaires à la diversité de ses missions. La loi, particulièrement quand elle porte sur les questions de justice et d’ordre public, doit être élaborée dans la volonté d’apporter des solutions durables et non pas dans le seul souci d’exploitation médiatique des circonstances, aussi tragiques soient-elles.
Ce drame illustre malheureusement que l’action gouvernementale est impuissante en dépit de l’inflation législative (six lois sur la sécurité en six ans), qu’elle bute sur les problèmes d’application, de suivi et de moyens qui expliquent la récidive. Par absence de vision, de principe et de suivi, cette politique qui privilégie la logique d’annonces se coupe de l’exigence républicaine.
Une fois de plus, nos dirigeants, en abordant les problémes sociétaux qui se posent actuellement dans notre pays selon une vision purement répressive, cela démontre la pauvreté du débat politique, pour ne pas dire du débat tout court mais surtout une pauvreté intellectuelle qui ne permet pas d'éclairer le peuple afin que celui-ci se fasse sa propre synthèse des faits qui se produisent.
Je crois qu'il est urgent comme dans le Moyen-Orient actuellement que notre peuple se réveille et mette hors d'état de nuire tous ces incapables et ces démagos populistes de tout poil.
Gaullistement
Claude JEANDEL
03:37 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laetitia, pornic, justice, sécurité, démagogie, lois bavardes, dominique de villepin | | Facebook | |
24/01/2011
PHILIPPE SEGUIN, STEPHANE HESSEL : des ressemblances ?
En écoutant la passion selon St Jean de Jean Sébastien Bach sur Radio Classique, je viens de terminer la lecture de Stéphane Hessel « Indignez-vous ».
Du même coup, cette musique, après cette lecture m'a replongé dans le souvenir de Philippe Séguin. Tant de similitudes existent entre ces deux hommes ayant pour référence le programme du Conseil National de la Résistance qui donna une vision à la France, mis en oeuvre par le gaullisme au travers des Institutions de la Vème République.
Voici un an disparaissait Philippe Seguin, l'auteur de la fracture sociale mais aussi et surtout un grand serviteur de l'Etat et un souverainiste intelligent.
Parce qu'il fut très attaché à l'indépendance de la France et donc de la démocratie, luttant contre le Traité de Maastricht, il avait vu avant les autres l'esprit néfaste de ce Traité dont on voit aujourd'hui toutes les conséquences.
Comme Stéphane Hessel, il s'indigna et se révolta vis à vis du comportement d'une classe politique soucieuse d'abord de préserver ses propres intérêts avant ceux du pays. Faut-il rappeler comme l'écrit Stéphane Hessel « que le CNR avait mis au point un programme qui fut adopté le 15 mai 1944 et proposé pour la France libérée un ensemble de principes et de valeurs sur lesquels reposerait la démocratie moderne de notre pays ».
Philippe Séguin, dans le cadre de sa théorie sur la fracture sociale, faisait de nombreuses propositions à savoir celles d'une société et d'une République solidaire, de progrès pour tous, d'une indépendance nationale affirmée, la nécessité d'une démocratie économique par une organisation rationnelle de celle-ci par l'Etat, assurant la prospérité de tous les citoyens en une juste redistribution des richesses où chacune et chacun se sente unis par des mêmes valeurs, une même histoire et pour un même objectif, celui d'une nation indépendante, forte et sûre d'elle-même.
On peut dire qu'à travers son comportement, tout comme Stéphane Hessel, il y avait, chez Philippe Séguin, de l'indignation qu'il exprimait à sa façon par une forme de révolte intellectuelle pacifique.
On peut donc en conclure que l'indignation de Stéphane Hessel, comme le comportement de Philippe Séguin témoignent de leur tempérament d'écorchés vifs d'une société qui n'a plus de sens et de repères dans une démocratie affairiste qui va à la dérive.
Rendons hommage à ces deux hommes qui sont le pur produit de notre culture, de notre nation.
QUE VIVE LA REPUBLIQUE
QUE VIVE LA FRANCE
Gaullistement
Claude JEANDEL
00:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe seguin, stéphane hessel, cnr, maastricht, indignation, france, nation, république | | Facebook | |
30/12/2010
LA MUSIQUE DONNE UNE AME A NOS COEURS ET DES AILES A LA PENSEE
Cette citation de Platon doit nous ouvrir les portes de cette nouvelle année 2011
Comme nous l'invite Vivaldi, le prêtre roux, dans ses « Quatre Saisons », faisons une pose dans les tumultes de la vie et laissons guider notre âme sur les chemins de la rêverie, de la réflexion et de la pensée.
Suivons en cela notre grand poète, Victor Hugo
En hiver la terre pleure ;
Le soleil froid, pâle et doux,
Vient tard, et part de bonne heure,
Ennuyé du rendez-vous.
Leurs idylles sont moroses.
- Soleil ! aimons ! - Essayons.
O terre, où donc sont tes roses ?
- Astre, où donc sont tes rayons ?
Il prend un prétexte, grêle,
Vent, nuage noir ou blanc,
Et dit : - C'est la nuit, ma belle !
Et la fait en s'en allant ;
Comme un amant qui retire
Chaque jour son coeur du noeud,
Et, ne sachant plus que dire,
S'en va le plus tôt qu'il peut.
23:56 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'hiver, vivaldi, victor hugo, platon musique, pensée, âme | | Facebook | |
19/12/2010
L'HYMNE A LA VIE
Parce que le sublime émeut et le beau plaît selon Kant, Beethoven émeut, sa musique est tellement belle.
En ces temps où nous allons fêté la naissance du Christ, nous pouvons aussi avec quelques jours de retard, mais bien sûr pas à la même époque, fêter celle d'un grand génie de la musique : Ludwig Van Beethoven.
Personnellement, comme j'ai eu l'occasion de le dire, je ne connais pas la lecture des notes de musique mais ô combien j'aime la musique en général dès lors qu'elle est de qualité, et j'ai surtout une véritable attirance pour la musique de Ludwig.
Ce qui m'intéresse dans ce génie, c'est la personnalité qui se dégage, une personnalité hors du commun..ce qui est d'ailleurs le propre de tous les génies.
Retracer l'ensemble de sa biographie serait trop long, tant elle est dense. C'est pourquoi elle sera brève dans ce billet.
Elève de Haydn, déjà coqueluche des Viennois et des princes, à l'aube du XIXème siècle, il crée sa première Symphonie et la Sonate « A Kreutzer ».
Ce qui me plait en lui, c'est sa personnalité complexe mais attachante, en ce sens que certains traits de son caractère montrent s'il en est, qu'il est un passionné, difficile à vivre certes, notamment avec les femmes, qu'il vit avec passion mais après tout on ne peut qu'avoir des relations avec celles-ci lorsqu'on les aime, personnellement je peux dire que j'ai quelques ressemblances sur ce sujet avec lui.
Il est un grand génie teinté d'humanité, car il avait beaucoup de respect pour les philosophes du Siècle des Lumières. Il a la chance de vivre dans son époque, car à Vienne, il beigne dans un milieu musical où se côtoient Joseph Haydn, Franz Schubert …
Vienne : la ville du destin.
Ludwig Van Beethoven arriva à Vienne en 1792. Très vite, son génie va être reconnu dans la capitale des Habsbourg.
Il fut prolixe et créa de nombreuses sonates, concertos, et symphonies dont la 9ème qu'il composa alors qu'il était devenu sourd. Il ne l'a donc jamais entendue.
Véritable icône de son vivant, il est aujourd'hui le Patrimoine de l'humanité. Parmi ses nombreuses créations, 138 oeuvres avec N° d'Opus, plus de 200 pages éparses.
Piano seul : 32 Sonates
Musique de chambre
10 sonates pour violon et piano, 10 quatuors à cordes, 12 trios pour piano, violon, et violoncelle
5 sonates pour piano et violoncelle
3 quintettes à cordes, 1 septuor pour clarinette, cor, basson, violon, alto, violoncelle, contrebasse,
1 sextuor pour deux cors et quatuors à cordes, 1 quintette pour piano et vents
Musique orchestrale
1 concerto pour violon et orchestre
5 concertos pour piano et orchestre
9 symphonies
fantaisies chorales pour piano et orchestre
triple concerto
les créatures de Prométhée
Musique religieuse
Messe N°1 , Messe N° 2 « Missa Solemnis »
Oratorio « Le Christ au Mont des Oliviers »
Musique vocale
Quelques champs gallois et irlandais
Un seul opéra : Fidélio
Le culte du sublime
Ce culte profond du sublime dès les années 1790 et 1800, conduit l'aristocratie viennoise, par conviction, mais aussi pour se démarquer de l'ambiance musicale du moment afin de préserver sa domination culturelle dans une société très hiérarchisée, à placer Haydn et Beethoven au dessus de tous les autres compositeurs, à l'exception de W.A.Mozart décédé afin de garder une « esthétique » des connaissances.
Au fur et à mesure du temps qui passe, lentement sa surdité avance, ce qui pour un musicien est un véritable drame et c'est dans cette surdité qu'il écrivit la 9ème Symphonie.
Il mourut le 26 mars 1827.
Beethoven est un musicien universel. Plus que tout autre, il appartient à l'humanité. Ainsi, qui est, qui a été Beethoven ? Universellement reconnu dans son génie et sa grandeur morale, il appartient à tous.
Au delà du musicien, il est devenu un symbole ou plutôt mille symboles contradictoires. Tradition et révolution, justice et oppression, désespoir et solitude, fraternité et renoncement se retrouvent en lui. Sa surdité, ne l'empêcha pas de garder toute sa force créatrice et artistique.
Comme le dit le Monde de la Musique « sa force mythique, c'est sa musique qui incarne la lutte entre la conscience individuelle et le sentiment collectif "
Sources : Dictionnaire des Musiciens de Roland de Candé, "Monde de la Musique" Spécial Beethoven
A voir aussi
http://www.lvbeethoven.com/Bio/TestamentHeiligenstadt.html
21:23 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | | Facebook | |