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05/02/2011

La mort affreuse de Laetitia : les Parlementaires, premiers responsables

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Lors des questions à l'Assemblée, un Parlementaire UMP que je ne citerai pas pour ne pas lui faire de la publicité a profité de la mort affreuse de la jeune Laetitia pour tirer à son profit, de manière honteuse, ce drame humain.

Malheureusement, il n'est pas le seul dans ce Parlement, éloigné des attentes du peuple.

Tout est bon pour faire de la démagogie et jouer les pleureuses en oubliant quils sont les premiers responsables, en votant des lois de circonstances que l'on appelle en Droit Constitutionnel, des "lois bavardes".

En effet, selon l'Article 37 de la Constitution, c'est le Parlement qui vote la loi de Finance qui permet, à chaque Ministère, de disposer de son budget. Cela fait plus de 40 ans que le Ministère de la Justice est le parent pauvre de l'ensemble des ministères.

Avec un Gouvernement, dans sa pratique ultra libéralistes qui a un mépris de tout ce qui touche à l'Etat, s'étonne aujourd'hui des dysfonctionnements de la justice et de l'ensemble des administrations d'Etat.

Ce Gouvernement est tout et son contraire. A longueur de journée, dans les médias, il nous rabache qu'il est obnubilé par la sécurité des Français alors qu'il supprime des pans entiers dans la police, dans l'Education nationale et tous les autres ministères régaliens. Il supprime les postes à la hache.

On a donc, une fois de plus une classe politique en pleine contradiction entre ce qu'elle dit et qu'elle fait.

Ainsi, comme le dit Dominique de Villepin, par la voix de son porte-parole, dans un communiqué 

 

JUSTICE, ORDRE PUBLIC : HALTE À L’INSTRUMENTALISATION ET A LA SURENCHÈRE (Communiqué de République Solidaire, le 04/02/2011)

 Daniel Garrigue, porte-parole de République Solidaire, Communiqué du 4 février 2011.

Le Président de la République a choisi une nouvelle fois d’instrumentaliser un fait divers particulièrement horrible, le meurtre de la jeune Laëtitia à Pornic, pour demander des sanctions contre les magistrats et les fonctionnaires.

Face à de tels crimes, la fermeté et la rigueur de la réponse pénale sont certes indispensables, mais comment peut-on mettre en cause la Justice quand on refuse de lui donner les moyens nécessaires à son fonctionnement ? Tous les débats de ces dernières années ont faire ressortir le manque de magistrats –notamment sur les postes de juge d’application des peines- et l’extrême faiblesse des capacités de suivi des personnes souffrant de troubles psychiques à leur sortie de prison comme en période de détention.

Or, la Justice n’a pas reçu, ces dernières années, une priorité suffisante pour corriger cette situation.

La République ne peut s’affirmer ni dans la menace, ni dans l’adoption de dispositions sécuritaires de circonstance. Le rejet par le Sénat de la déchéance de nationalité, qui instituerait deux catégories de citoyens dans notre pays, montre bien que ce mode de traitement des problèmes ne peut plus être accepté.

La Justice, comme la Police et la Gendarmerie, doit recevoir tous les moyens nécessaires à la diversité de ses missions. La loi, particulièrement quand elle porte sur les questions de justice et d’ordre public, doit être élaborée dans la volonté d’apporter des solutions durables et non pas dans le seul souci d’exploitation médiatique des circonstances, aussi tragiques soient-elles.

Ce drame illustre malheureusement que l’action gouvernementale est impuissante en dépit de l’inflation législative (six lois sur la sécurité en six ans), qu’elle bute sur les problèmes d’application, de suivi et de moyens qui expliquent la récidive. Par absence de vision, de principe et de suivi, cette politique qui privilégie la logique d’annonces se coupe de l’exigence républicaine.

Une fois de plus, nos dirigeants, en abordant les problémes sociétaux qui se posent actuellement dans notre pays selon une vision purement répressive, cela démontre la pauvreté du débat politique, pour ne pas dire du débat tout court mais surtout une pauvreté intellectuelle qui ne permet pas d'éclairer le peuple afin que celui-ci se fasse sa propre synthèse des faits qui se produisent.

Je crois qu'il est urgent comme dans le Moyen-Orient actuellement que notre peuple se réveille et mette hors d'état de nuire tous ces incapables et ces démagos populistes de tout poil.

Gaullistement

Claude JEANDEL

 


 

 

 

 

 

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