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26/10/2014

LE PAQUEBOT FRANCE COULE A NOUVEAU !

paquebot penche sous les flots.jpgLa distanciation entre le peuple et ses dirigeants s'accentue chaque jour.Il faut donc revenir aux fondamentaux que sont : la Nation, la souveraineté, l'Etat.

Une gauche en pleine déconfiture idéologique, une droite de plus en plus affairiste, ultra libérale et européiste, d'où cette réflexion : que devient la France et son peuple ?

Bien sûr, à droite comme à gauche et ailleurs, une minorité commence à ouvrir les yeux et à s'interroger sérieusement, comme par exemple, à Lyon, le député PS, Pierre-Alain Muet.

Cependant, si les interrogations de certains sont légitimes, ils ne se remettent toutefois pas en cause, en se posant la question, pourquoi et comment, nous en sommes arrivés là.

Pourquoi cela ne fonctionne t-il pas ? Parce que François Hollande a non seulement trahi le peuple, pire son propre électorat.

Que sont devenues les promesses de réforme du système bancaire, ainsi que devient la banque publique d'investissement, à quoi sert-elle réellement puisque les défaillances d'entreprises s'accentuent, et que la croissance n'est pas au rendez-vous ?

Les retraites chapeaux existent toujours, la réindustrialisation du pays, on attend toujours !

Le montant des pensions de retraites reste bloqué sur 2012/2013 tandis que l'augmentation des tarifs de l'énergie, elle continue de plus belle, tout comme celle de certains services publics (SNCF), sans oublier le matraquage fiscal de toute nature ...etc...

Enfin, bref, j'en passe et des meilleurs qui fait que, lorsqu'on trahit sa parole, la confiance n'est pas au rendez-vous et le peuple ne se reconnait plus dans la parole de ses dirigeants.

Rappelons-nous les précédents quand cela avait commencé, déjà en 1957 lorsque la France, lentement mais sûrement s'est dépossédée de sa souveraineté, donc de son indépendance pour se faire imposer des règles qu'elles ne matrisainet plus.Las, PA Muet ne veut pas voir la réalité que c'est l'UE qui impose sa propre vision libérale de l'économie, sa volonté de diriger les pays depuis Bruxelles une technocratie illégitime.En un mot, faire disparaître les Nations au profit d'organisation supranationales. Son analyse est basée uniquement sur le dysfonctionnement de la gouvernance de FH mais ne va pas jusqu'au bout de son analyse pour constater que l'on ne peut, in fine, compter sur l'Europe pour la solution des problèmes qui se posent à la France. Par là-même, il fait la politique de l'autruche en niant l'existence des nations.

Selon moi, le personnel politique doit faire son "aggiornamento" intellectuel et idéologique sur l'européisme ambiant.Il doit revenir aux fondamentaux qui ont fait la grandeur et la force de notre pays depuis Clovis qui sont la Nation, la souveraineté, l'Etat.

 

Gaullistrement indigné

Claude JEANDEL

 

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LA TRIBUNE propos recueillis par Ivan Best | 09/10/2014

P.A. Muet (PS) : "La gauche aura beaucoup de mal à se remettre de l'abandon de nos valeurs"

Député PS, vice président de la commission des Finances, Pierre-Alain Muet critique le grand écart de François Hollande, qui défend un soutien de la demande en Europe mais promeut en France une politique de l'offre.

Comment le gouvernement français devrait réagir face à la menace de sanctions européennes, concernant le budget 2015 ?

Nous n'avons pas à rechercher l'indulgence de l'Europe. Il faut affirmer que l'Europe s'est enfoncée dans la dépression à cause de politiques d'austérité complètement irréalistes. Ce qui est catastrophique, c'est qu'on réplique depuis trois ans les politiques menées dans les années trente. Si le gouvernement français considère qu'il doit ralentir fortement la réduction des déficits, c'est parce qu'il pense que l'Europe devrait faire de même.

Le cocktail de politique économique préconisé par Bruxelles, consistant en des coupes massives dans les dépenses -notamment au sud de l'Europe- , et des baisses de coût du travail, voire de salaire -en Europe du sud, aussi-, a enfoncé l'Europe dans la récession et la déflation (qui sévit actuellement dans les pays du sud).

Quand un pays agit seul, une telle politique peut donner des résultats, comme on l'a vu avec Schröder. Même s'il n'a d'ailleurs réduit les déficits que dans un second temps, après avoir fait les réformes en faveur de la compétitivité. Mais si Schröder a réussi, c'est parce qu'il a mené cette politique dans un contexte de croissance européenne.

En revanche, quand tous les pays mènent une telle politique d'austérité, le multiplicateur budgétaire est tellement élevé que les réductions de dépenses ne parviennent même plus à réduire le déficit, car, en face, les recettes s'effondrent. Quant aux baisses de salaires, si tout le monde les pratique, les gains s'annulent, mais ce qui ne s'annule pas, c'est la déflation.

Mais en l'occurrence, en examinant avec un regard très critique le budget français, la commission européenne ne fait-elle pas qu'appliquer les traités ?

Au lieu de critiquer la France, la commission européenne devrait s'excuser. Ce n'est pas à la France d'implorer l'indulgence de l'Europe, c'est la commission qui devrait s'excuser d'avoir mis l'Europe dans cette situation. C'est tout de même incroyable : on a trouvé le moyen de mettre l'ensemble da la zone euro en crise, alors qu'elle était moins endettée que les Etats-Unis !

En 2010, les pays les plus touchés étaient en train de réduire leur dette (Espagne, Irlande...) et on a laissé se développer une spéculation, stoppée seulement à l'été 2012 par Mario Draghi (BCE) : c'est le seul homme politique qui tient un discours raisonnable, car c'est le seul ayant une vision fédérale.

Ce qui se passe, c'est la négation de ce qu'a été l'Europe : quand l'Espagne, le Portugal, ont été intégrés, à la fin des années 70, l'Europe leur a permis de rattraper les pays du nord.

Cette intégration les a tirés vers le haut. Là, au contraire, pour la première fois de l'histoire de l'après guerre, l'Europe a tiré vers le bas tous les pays en difficulté. Ce avec des politiques identiques à celles menées dans les années 30, et avec la même conception : celle du triomphe des égoïsmes nationaux.

Pour être clair, quand on se trouve dans une dépression telle que celle que nous vivons aujourd'hui, les impératifs de réduction du déficit ne s'appliquent pas.

Ceux qui le disent le mieux, ce sont les anglo-saxons. Comme le souligne le New York Times, le marasme actuel n'a rien d'étonnant, il est simplement la conséquence des politiques menées. Le jugement de l'histoire sera terrible pour les politiques décidées pendant cette période, le jugement d'outre atlantique l'est déjà.

François Hollande n'a-t-il pas commis une erreur dès le départ, en axant son programme sur la rigueur, en programmant 30 milliards d'euros de hausses d'impôts?

J'étais favorable à la réduction des déficits, il fallait les réduire vite, pour arrêter l'hémorragie de la dette et pouvoir mener une politique plus facile après. Mais cette vision était trop française. Là où nous nous sommes trompés, c'est quand nous n'avons pas vu que tout le monde faisait la même politique. Nous n'avions pas pris conscience de la récession, des effets multiplicateurs (impact des restrictions sur l'économie) qui ont été très forts.Il fallait donc peut être ralentir la baisse des déficits, puisque tout le monde allait dans ce sens en Europe.

Nous pensions alors que l'Europe était en phase de reprise, alors qu'elle était sur la voie de la dépression, en raison de l'austérité généralisée, comme l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) l'avait bien vu.


Comment appréciez-vous l'alignement de François Hollande sur les thématiques bruxelloises (coupes dans les dépenses publiques et réformes), alors qu'il évoquait pendant la campagne électorale une « réorientation de l'Europe » ?

Il manque une colonne vertébrale à la politique de ce gouvernement. Il a fini par perdre ses repères. Le discours du Bourget, c'était la bonne réponse à cette crise, semblable à celle de 1929 (elle a les mêmes origines, accroissement des inégalités et formation d'une bulle financière, qui finit par exploser).

La crise est identique à celles des années 30, et la politique décidée alors par Roosevelt reste la bonne réponse : régulation financière, séparation des banques, new deal, intervention en matière d'emplois, et réduction des inégalités via l'impôt.

Dès lors que l'on abandonne cette optique pour se concentrer sur l'offre, qui devient l'alpha et l'omega de la politique, on perd nos repères. Cela explique le drame actuel de la gauche. Redisons le : la politique actuelle n'est pas adaptée à la réalité, puisque le problème de l'Europe, c'est la chute de la demande.

Tout le discours sur la modernité du socialisme, qui consisterait à copier Blair et Schröder, tout ce discours est ridicule si l'on analyse vraiment cette période. La modernité du socialisme, ce n'est pas d'adapter nos principes de solidarité à une mondialisation libérale, qui a mis le monde ne crise. Il faut au contraire défendre notre modèle social.

Depuis cet été, François Hollande souligne aussi que l'économie de la zone euro est victime d'une demande trop faible...

Le discours a changé fin août, effectivement, et Hollande a reconnu l'existence d'un problème de demande dans toute l'Europe. C'est effectivement ce qu'il faut défendre, la position à adopter, dans les discussions européennes. Mais le chef de l'Etat dit aussitôt qu'en France, il va mettre en oeuvre une politique de l'offre. C'est un véritable grand écart ! On ne peut pas poursuivre cette politique basée sur un cocktail de coupes dans les dépenses et de pression sur les salaires qui a enfoncé toute l'Europe.

Ne peut-on pas parler de faiblesse de François Hollande dans les débats européens ?

Dominique Strauss-Khan aurait eu certes plus de poids. Au plus fort de la crise, il a convaincu l'ensemble des pays du monde qu'il fallait relancer. Il aurait pu convaincre l'Europe de changer son orientation de politique économique. J'aurais aimé que Hollande tape du poing sur la table, notamment sur la question de l'investissement : il y avait une contrepartie aux traités imposant la rigueur en Europe, c'est un plan d'investissement. Or rien n'a été fait, et personne, en tous cas pas le ministère français des Finances, ne s'est préoccupé du suivi.

Dans les réunions internationales, à l'OCDE, quand j'explique que notre situation est comparable à celle des années 30, les députés européens approuvent.

Les gouvernants sont, eux, embringués une machine inter-gouvernementale, qui s'apparente à un processus de fabrication des égoïsmes nationaux. Au lieu de se préoccuper de la situation de l'ensemble de l'Europe, chacun vient défendre son beefsteak. Du coup, on applique des politiques qui, individuellement, pourraient fonctionner, mais qui ; collectivement, sont absurdes.

Quand Angela Merkel dit « ce qui est bon pour l'Allemagne est bon pour l'Europe », c'est faux. La situation de l'Allemagne est très différente de celle du reste de l'Europe. Sauf à méconnaître ces différences ou à faire preuve d'un égoïsme incroyable, on ne peut pas dire que ce qui est bon pour l'Allemagne est bon pour l'Europe.

Que faudrait-il faire, aujourd'hui, en France ?

Il faut mettre en cohérence la politique nationale avec le discours européen. Il faudrait trouver un tout autre équilibre entre les coupes dans les dépense et allègements de charges qui ne donneront des effets qu'à long terme. 40 milliards d'allègements de charges, c'est trop, d'autant que ces allègements ont été mal évalués, mal calibrés, et leurs effets sont incertains.Et d'autant qu'ils sont financés par des coupes dans les dépenses. 50 milliards sur trois ans, c'est, là aussi, trop. Quand on s'engage sur de tels montants excessifs, on mène rarement des politiques intelligentes. C'est donner le pouvoir au chef de bureau de la direction du Budget plutôt qu'au ministre...

Les conséquences sont immédiatement visibles : à Lyon nous divisons par deux l'investissement public, c'est dramatique. Un des moteurs d'une relance, c'est l'investissement local. On se prive de cette possibilité.

Il faut donc moins d'allègements de charges en faveur des entreprises, moins de coupes dans les dépenses, et des baisses d'impôts supplémentaires pour les ménages. Les entreprises auront droit à 12 milliards en 2015, contre trois milliards pour les ménages, c'est déséquilibré.Je ne réclame donc pas une relance, mais moins d'austérité.

Mais le gouvernement insiste sur le maintien de son cap, la politique de l'offre...

Manuel Valls dit il faut accélérer la politique de l'offre pour sortir de la récession. C'est est une absurdité, on ne sort jamais d'une récession par une politique de l'offre. La récession tient d'abord à la chute de la demande. Cet aveuglement est terrible.D'autant qu'il entraîne d'une perte totale des repères, sur le plan idéologique. La gauche aura beaucoup de mal à se remettre de cet abandon de nos valeurs.

 

Source : http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20141009trib6f8...


 

 

31/08/2014

"IL N'EST DE BATAILLE QUI VAILLE, CELLE DE L'HOMME" Charles de Gaulle

charles de gaulle,gaullisme,ps,ump,droite,france,hayek,ultra liberalismeSocialisme, ultra libéralisme de la droite, pourquoi ne pas remettre des fondements du gaullisme moderne au service de la France ?

Au moment où, à la Rochelle l'Université d'été du PS se termine, celle de l'Ump au Touquet (à peine 500 personnes) a été inaudible. Pour la rentrée, il m'est apparu de vous soumettre à "cogitation", le texte ci-après.

 

Par ailleurs, quelques réflexions sur ce qui vient de se passer au plan politique.

 

Pour le PS, le discours de M Vals n'apporte rien aux questions posées par sa frange protestataire. Selon moi, ce discours fut plat et lisse, il avait une consonance "circulez, il n'y a rien à voir", donc la France continue à aller dans le mur.

 

Quant à l'Ump, en ce qui concerne certaines prises de paroles récentes de dirigeants comme F Fillon, elles sont d'une nullité intellectuelle et politique.

 

En effet, quant on veut se prétendre respectueux des institutions gaulliennes, on n'affirme pas que l'on exige une dissolution de l'Assemblée Nationale et affirmer en même temps qu'on ne participera au gouvernement qui pourrait ressortir des urnes. Non seulement, c'est un non sens politique mais c'est aussi un non sens institutionnel et prendre les Français pour des imbéciles. Exiger la dissolution de l'AN sans vouloir gouverner, c'est le contraire même de nos institutions de la Vème République.

 

Décidément, la droite française aujourd'hui, n'a pas de leader à la hauteur et à l'exigence que nécessite la conduite des affaires de la France. La droite, là aussi qui est devenue ultra libérale, anti-sociale, qui n'aime plus la Nation, crachant constamment sur l'Etat, ne peut pas avoir la confiance du peuple français.

 

Malheureusement, cela est très mauvais pour la France, la nature ayant horreur du vide !!!

 

Un gaulliste indigné

Claude JEANDEL

 

 

 

 

 

FIGARO VOX 16.07.2014 Frederic St Clair

 

Ni socialisme d'Etat, ni ultra-libéralisme : si on essayait le gaullisme ?

 

Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de Mission auprès du Premier ministre pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd'hui Consultant Free Lance

 

Cet article est une réponse à un article de Gaspard Koenig intitulé Arnaud Montebourg: le «retour de l'Etat» ou la route de la servitude



Le discours d'Arnaud Montebourg a pu, à juste titre, soulever bien des objections, prêter le flanc à bien des critiques. Cependant, analyser le positionnement d'Arnaud Montebourg en invoquant La Route de la Servitude de Friedrich Hayek soulève autant d'objections et prête le flanc à autant de critiques.

La première d'entre elles, sous forme de question, s'impose de façon immédiate: pourquoi choisir Hayek comme juge? Hayek n'est pas seulement «le grand maître de l'économie autrichienne et le gourou du libéralisme» comme présenté par Gaspard Koenig, il est également un pilier du libertarianisme, c'est-à-dire d'un «anarchisme libéral», dont il a développé la dimension économique.


L'ultra-libéralisme prôné par Hayek a conduit, entre autres, à la crise asiatique de la fin des années 90, à la crise argentine quelques années plus tard, à celle que nous avons connue suite à l'explosion de la bulle spéculative des «technologiques» en 2000, et, last but not least, à la crise des subprimes de 2008 qui a, entre autres, mis parterre la politique engagée par le gouvernement de droite de l'époque, l'obligeant à répondre en priorité aux conséquences de l'impact de la crise financière sur la sphère économique réelle.

La structure juridique héritée de l'ultra-libéralisme qui a autorisé les banquiers américains à proposer des prêts à taux variables à des populations pauvres et non initiées, en leur promettant la prospérité sans mentionner les risques encourus, est une conséquence de la pensée hayekienne.

La capacité des Hedge Funds à découper les actifs toxiques pour les mixer à d'autres types d'actifs et à les diffuser sur l'ensemble de la planète, créant ainsi une crise mondiale et un nœud inextricable, sans qu'aucune forme de régulation ne vienne y mettre un terme est également héritière du positionnement idéologique de Friedrich Hayek.

Comment croire, dès lors, que cette position soit raisonnable pour critiquer les modèles keynésiens qui ont assuré la prospérité de l'Europe durant les trente glorieuses?

La tentative d'Hayek pour montrer que l'intervention de l'Etat conduit obligatoirement au totalitarisme pouvait avoir, au moment où l'ouvrage est paru, un effet séducteur sur des populations effrayées, à juste titre, par la réalité totalitaire du régime soviétique, mais la comparaison avec la politique proposée par Arnaud Montebourg est hors de propos. Un petit retour vers Keynes s'impose:

 

Tout d'abord, il n'est peut-être pas inutile d'affirmer que keynésianisme ne saurait rimer intégralement avec interventionnisme étatique. En effet, le keynésianisme n'était pas sitôt né que déjà John Hicks, initialement proche de Hayek puis s'étant par la suite rapproché de Keynes, faisait paraître une proposition d'interprétation de celui-ci - intitulée «M. Keynes et les classiques» - base d'un néo-keynésianisme à mi-chemin entre la position libérale classique et la position keynésienne.

 

Ensuite, il peut être également utile de rappeler que les politiques économiques mises en place en France depuis la seconde guerre mondiale ont davantage eu à voir avec la position néo-keynésienne qu'avec le «planisme» dénoncé par Hayek.

 

Et pourtant, on ne saurait reprocher entièrement à Gaspard Koenig sa critique du discours prononcé par le ministre du redressement productif, ni sa volonté de prendre un point de vue libéral pour s'opposer à lui. Le point de vue hayekien était peut-être trop extrême, mais il laisse poindre une volonté de mettre un frein à l'omniprésence de l'Etat dans le discours socialiste. Le socialisme d'Etat à la française a vécu, il est inopérant et sans avenir. Sur ce point, difficile en effet de ne pas s'entendre.

 

Mais pourquoi aller chercher Hayek, le fondateur de la cinquième République n'aurait-il pas été plus profitable?

 

Alain Peyrefitte notait ces propos merveilleusement lucides du Général dans son célèbre C'était De Gaulle : «Le capitalisme n'est pas acceptable dans ses conséquences sociales. Il écrase les plus humbles. Il transforme l'homme en un loup pour l'homme. Le collectivisme n'est pas davantage acceptable: il ôte aux gens le goût de se battre; il en fait des moutons. Il faut trouver une troisième voie.»

 

Si la droite française aujourd'hui entend renouer avec une pensée économique à la fois juste et efficiente, critique d'un socialisme à bout de souffle mais également d'un libéralisme destructeur, c'est peut-être dans cette position équilibrée qui était celle de De Gaulle qu'elle devrait s'inscrire, dans l'esprit du «juste milieu» évoqué par Aristote, «intermédiaire entre l'excès et le défaut».

 

Loin des présupposés du libéralisme et de ceux de l'étatisme, le contrat social de Rousseau mesurait déjà la nécessité à la fois de protéger la personne et les biens des citoyens, et de faire en sorte que chaque citoyen «reste aussi libre qu'auparavant».

 

C'est sur cette base que notre système politique s'est construit, et c'est peut-être également sur cette base que nous devrions nous positionner pour critiquer la conception socialiste contemporaine de l'Etat et du politique et proposer, non pas une suppression quasi-intégrale de l'Etat et du politique, comme Hayek l'entendait, mais une redéfinition du politique et de l'Etat, comme, par exemple, Rousseau l'entendait, et comme De Gaulle l'avait anticipée.

 

27/07/2014

VACANCES, EN PASSANT PAR LA LORRAINE !

Fuyant la chaleur lourde de Lyon, avec ou sans sabots, rejoignons ensemble ma terre natale, la Lorraine pour nous y rafraîchir, au bord du Lac de Gérardmer et nous régaler de bons produits du terroir.


 

 
A la fraîche, après une agréable baignade ou une belle et saine randonnée dans les montagnes vosgiennes, continuons à nous promener dans ses paysages et ses principles villes au riche patrimoine de cette belle région, au riche passé historique, parfois tragique, au terroir et produits riches, variés, typiques de la région, mondialement connus comme la mirabelle, la quiche lorraine, les dragées de Verdun, les macarons de Nancy, les madeleines de Commercy.ou bien encore le baba au Rhum tant apprécie par le Roi de Pologne, Stanislas Leszczynski, Duc de Lorraine ...


Tant de richesses permettent à notre esprit de vagabonder, loin de la torpeur lyonnaise.

 

Quel régal !!!

 

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29/06/2014

EUROPE : UNE NOUVELLE TEMPETE PREVISIBLE.

Ce n'est pas le même musique que la Sonate N°17 de Beethoven, dite "La tempête"



Elizabeth Sombart - Beethoven - Sonate n°17... par thierrytn

 

Oui, en ce printemps 2014, la tempête a eu lieu, au travers des dernières élections du 25 mai.



Pour quoi deux tempêtes?

  • Il y a celle de Beethoven que j'aime beaucoup.

  • Il y a l'autre que je n'aime pas du tout et qui provient « d'un volapük invertébré sans âme que l'on appèle l'Europe ».

 

La première, celle de Beethoven apporte du bonheur à l'âme humaine. Elle est aussi à l'image du compositeur de génie, à savoir un esprit éclairé, tourmenté dans sa tête aussi fort qu'une tempête.

C'est vrai que j'adore ce génie de la musique et connaissant un peu sa biographie, je me reconnais dans certains de ses aspects, du point de vue du caractère. Il donne une image du bon côté de la culture de l'Europe en ce sens qu'il est allemand comme le sont Verdi pour l'Italie, ou Berlioz pour la France.

 

La seconde, provient de ce « volapük invertébré que l'on appèle l'Europe » et qui n'a rien à voir avec ce que le peuple français a voulu exprimer à plusieurs reprises : celle d'une Europe des Nations où chacune d'elles doit disposer de sa propre politique économique et monétaire, en autre.

Ce qui se passe avec la Grèce et d'autres était prévisible dès lors que dans le Traité de Maastricht, l'on mettait en place une machine de guerre contre les Nations qu'est la BCE, laquelle n'a aucune légitimité, trop indépendante de nos Gouvernants qui eux, ont la légitimité par la sanction du vote.

 

En réalité, « ce n'est pas la Grèce que l'on veut sauver mais l'Euro à tout prix ». Je rappelle que voici 18 ans, lors du débat sur le Traité de Maastricht, l'idéologie de l'euro était déjà à l'oeuvre, en promettant par cette pensée unique, le plein emploi, une Europe plus sociale, plus proche des gens. Non seulement, cela ne s'est pas produit mais tout le contraire : à savoir une pauvreté grandissante en France, un abaissement de nos Institutions, un parlement poltron et couché devant la finance mondiale, sans compter la désindustrialisation de notre pays.

 

A la même époque,Philippe Seguin, dans son discours pour la France mettait en garde le pays contre l'aventurisme de la monnaie unique

« Dans le domaine monétaire, comme dans les autres, il faut se plier aux réalités. Il faut donc savoir ajuster les parités quand c 'est nécessaire, non pour faire de la dévaluation compétitive, mais pour éviter la déflation. En choisissant la monnaie commune au lieu de la monnaie unique, on choisirait, je crois, l'efficacité contre l'idéologie ».

Que voulait dire par-là, le visionnaire Philippe Seguin ?

Que chaque pays garde sa propre monnaie tout en ayant une monnaie de réserve qui servirait de régulation dans les échanges intra et extra communautaires. Tel serait le rôle de l'euro. L'efficacité de cette monnaie commune permettrait aux pays et à leur peuple de respirer.

 

En conclusion, je vous conseille pour votre âme

  • d'écouter le bon côté de l'Europe, celui de sa culture : la témpête de Ludwig Van Beethoven,

  • d'ouvrir les yeux sur ce que l'on nous prépare, au nom de l'Europe : des mesures de rigueur qui une fois de plus profiteront aux financiers au détriment du bien-être des peuples qui composent les Nations européennes.

Revenons à la genèse des Etats-Nations. Pour cela, il faut militer pour la suppression de la BCE, la disparition de la commission et du Parlement européen.

Si l'on veut que l'Europe puisse avoir une lisibilité au sein du concert des Nations, elle ne pourra se faire qu'à travers 'une structure dite intergouvernementale composée uniquement des Présidents et Chefs de Gouvernement. Laquelle aurait simplement pour mission d'organiser des partenariats entre les pays qui la composent sur des projets d'avenir comme les grandes infrastructures par exemple.

En aucun cas, elle n'aurait autorisation d'une politique étrangère et de défense, lesquelles doivent rester de compétence nationale.

 

Pour une France indépendante,

Gaullistement

Claude JEANDEL

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10/06/2014

2014 : l'UMP toujours en attente d'un véritable Bing bang !!!

UMP BIG BANG 14.jpgOu l'obligation pour la droite de réinventer une nouvelle façon d'agir.

  

" Il n'y a qu'un seul combat qui vaille, c'est celui de l'homme" Charles De Gaulle

 

Lors d'un CICA de la précédente mandature, j'avais interpellé alors, la seule élue UMP du 7ème sur les dérives très droitières et intolérantes d'une partie de l'UMP et de ses principaux dirigeants. La justesse de mes propos d'alors, se confirment aujourd'hui par le comportement des membres de ce mouvement.

Une partie de l'UMP, notamment sa direction, bafoue l'éthique et les valeurs qui fondent la République, par des scandales de copinage et d'affairisme à rrépétition qui entachent la probité du personnel politique.

L'UMP et ses acolytes ont perdu la raison par une passion sans contrôle et sans limites. Or, si la politique c'est la passion par l'expression de ses idées, elle doit se faire dans la raison par des analyses rationnelles et empiriques des comportements de la société, des structures qui la gouvernent et des comportements individuels et collectifs pour le traitement des réalités et faits sociaux.

Le bing bang électoral a commencé. Quelles en sont les causes ?

 

Premièrement, l'affairisme, le manque d'idéologie ou seul compte une vision purement économique et européiste de la politique.

Deuxièmement, l'abandon du sens donné à la Nation en lui enlevant par touches successives depuis le Traité de Rome, une grande partie des éléments de sa souveraineté.

Troisièmement, une culture anti-Etat, un mépris de la puissance publique, garante de l'intérêt général et plus largement de ceux qui l'a font vivre.

 

L'UMP et la droite en général devraient relire Max Weber " l'Etat dispose de la violence légitime." Ce n'est donc pas au privé d'interférer dans les domaines du champ de compétences de l'Etat.

L'UMP, pour redevenir crédible doit faire " sa propre révolution culturelle" . Cela veut dire qu'elle doit abandonner sa vision ultra libérale de la politique et de la société.

 

Vouloir remettre au centre le rôle primordial de l'Etat et pourquoi pas une certaine rejacobinisation de celui-ci, en définissant plus clairement les attributions des collectivités locales.

Revenir à ce qui a fait la grandeur et la puissance de la France, UNE SOUVERAINETE PLEINE ET ENTIERE, ce qui suppose de ne plus soutenir la conception fédéraliste de l'Europe.

En un mot comme en cents, l'UMP doit revenir aux fondamentaux qui sont ceux du gaullisme, à savoir NATION, SOUVERAINETE, ETAT. C'est à travers ces trois axiomes qu'elle retrouvera non seulement une crédibilité mais pourra éviter la montée en puissance du FN.

 

L'UMP devra se régénérer par tous les moyens que la démocratie permet, ce qui veut dire qu'elle devra revoir son corpus de pensée, une réorganisation de ses structures en aval comme en amont par des débats démocratiques contradictoires et surtout lors de la mise en place de listes électorales notamment (prochaines élections locales par ex) de la possibilité des adhérents et sympathisants d'être réellement parties prenantes dans le processus de désignation des candidats.

 

De plus, ce mouvement politique devra « inculquer » l'esprit démocratique et une culture politique auprès des militants car aujourd'hui, je constate de l'extérieur qu'en grande partie, les militants et sympathisants UMP sont très faiblement cultivés politiquement et parfois même d'une faible culture générale.

 

Claude JEANDEL

Un gaulliste indigné

 

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