31/08/2014
"IL N'EST DE BATAILLE QUI VAILLE, CELLE DE L'HOMME" Charles de Gaulle
Socialisme, ultra libéralisme de la droite, pourquoi ne pas remettre des fondements du gaullisme moderne au service de la France ?
Au moment où, à la Rochelle l'Université d'été du PS se termine, celle de l'Ump au Touquet (à peine 500 personnes) a été inaudible. Pour la rentrée, il m'est apparu de vous soumettre à "cogitation", le texte ci-après.
Par ailleurs, quelques réflexions sur ce qui vient de se passer au plan politique.
Pour le PS, le discours de M Vals n'apporte rien aux questions posées par sa frange protestataire. Selon moi, ce discours fut plat et lisse, il avait une consonance "circulez, il n'y a rien à voir", donc la France continue à aller dans le mur.
Quant à l'Ump, en ce qui concerne certaines prises de paroles récentes de dirigeants comme F Fillon, elles sont d'une nullité intellectuelle et politique.
En effet, quant on veut se prétendre respectueux des institutions gaulliennes, on n'affirme pas que l'on exige une dissolution de l'Assemblée Nationale et affirmer en même temps qu'on ne participera au gouvernement qui pourrait ressortir des urnes. Non seulement, c'est un non sens politique mais c'est aussi un non sens institutionnel et prendre les Français pour des imbéciles. Exiger la dissolution de l'AN sans vouloir gouverner, c'est le contraire même de nos institutions de la Vème République.
Décidément, la droite française aujourd'hui, n'a pas de leader à la hauteur et à l'exigence que nécessite la conduite des affaires de la France. La droite, là aussi qui est devenue ultra libérale, anti-sociale, qui n'aime plus la Nation, crachant constamment sur l'Etat, ne peut pas avoir la confiance du peuple français.
Malheureusement, cela est très mauvais pour la France, la nature ayant horreur du vide !!!
Un gaulliste indigné
Claude JEANDEL
FIGARO VOX 16.07.2014 Frederic St Clair
Ni socialisme d'Etat, ni ultra-libéralisme : si on essayait le gaullisme ?
Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de Mission auprès du Premier ministre pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd'hui Consultant Free Lance
Cet article est une réponse à un article de Gaspard Koenig intitulé Arnaud Montebourg: le «retour de l'Etat» ou la route de la servitude
Le discours d'Arnaud Montebourg a pu, à juste titre, soulever bien des objections, prêter le flanc à bien des critiques. Cependant, analyser le positionnement d'Arnaud Montebourg en invoquant La Route de la Servitude de Friedrich Hayek soulève autant d'objections et prête le flanc à autant de critiques.
La première d'entre elles, sous forme de question, s'impose de façon immédiate: pourquoi choisir Hayek comme juge? Hayek n'est pas seulement «le grand maître de l'économie autrichienne et le gourou du libéralisme» comme présenté par Gaspard Koenig, il est également un pilier du libertarianisme, c'est-à-dire d'un «anarchisme libéral», dont il a développé la dimension économique.
L'ultra-libéralisme prôné par Hayek a conduit, entre autres, à la crise asiatique de la fin des années 90, à la crise argentine quelques années plus tard, à celle que nous avons connue suite à l'explosion de la bulle spéculative des «technologiques» en 2000, et, last but not least, à la crise des subprimes de 2008 qui a, entre autres, mis parterre la politique engagée par le gouvernement de droite de l'époque, l'obligeant à répondre en priorité aux conséquences de l'impact de la crise financière sur la sphère économique réelle.
La structure juridique héritée de l'ultra-libéralisme qui a autorisé les banquiers américains à proposer des prêts à taux variables à des populations pauvres et non initiées, en leur promettant la prospérité sans mentionner les risques encourus, est une conséquence de la pensée hayekienne.
La capacité des Hedge Funds à découper les actifs toxiques pour les mixer à d'autres types d'actifs et à les diffuser sur l'ensemble de la planète, créant ainsi une crise mondiale et un nœud inextricable, sans qu'aucune forme de régulation ne vienne y mettre un terme est également héritière du positionnement idéologique de Friedrich Hayek.
Comment croire, dès lors, que cette position soit raisonnable pour critiquer les modèles keynésiens qui ont assuré la prospérité de l'Europe durant les trente glorieuses?
La tentative d'Hayek pour montrer que l'intervention de l'Etat conduit obligatoirement au totalitarisme pouvait avoir, au moment où l'ouvrage est paru, un effet séducteur sur des populations effrayées, à juste titre, par la réalité totalitaire du régime soviétique, mais la comparaison avec la politique proposée par Arnaud Montebourg est hors de propos. Un petit retour vers Keynes s'impose:
Tout d'abord, il n'est peut-être pas inutile d'affirmer que keynésianisme ne saurait rimer intégralement avec interventionnisme étatique. En effet, le keynésianisme n'était pas sitôt né que déjà John Hicks, initialement proche de Hayek puis s'étant par la suite rapproché de Keynes, faisait paraître une proposition d'interprétation de celui-ci - intitulée «M. Keynes et les classiques» - base d'un néo-keynésianisme à mi-chemin entre la position libérale classique et la position keynésienne.
Ensuite, il peut être également utile de rappeler que les politiques économiques mises en place en France depuis la seconde guerre mondiale ont davantage eu à voir avec la position néo-keynésienne qu'avec le «planisme» dénoncé par Hayek.
Et pourtant, on ne saurait reprocher entièrement à Gaspard Koenig sa critique du discours prononcé par le ministre du redressement productif, ni sa volonté de prendre un point de vue libéral pour s'opposer à lui. Le point de vue hayekien était peut-être trop extrême, mais il laisse poindre une volonté de mettre un frein à l'omniprésence de l'Etat dans le discours socialiste. Le socialisme d'Etat à la française a vécu, il est inopérant et sans avenir. Sur ce point, difficile en effet de ne pas s'entendre.
Mais pourquoi aller chercher Hayek, le fondateur de la cinquième République n'aurait-il pas été plus profitable?
Alain Peyrefitte notait ces propos merveilleusement lucides du Général dans son célèbre C'était De Gaulle : «Le capitalisme n'est pas acceptable dans ses conséquences sociales. Il écrase les plus humbles. Il transforme l'homme en un loup pour l'homme. Le collectivisme n'est pas davantage acceptable: il ôte aux gens le goût de se battre; il en fait des moutons. Il faut trouver une troisième voie.»
Si la droite française aujourd'hui entend renouer avec une pensée économique à la fois juste et efficiente, critique d'un socialisme à bout de souffle mais également d'un libéralisme destructeur, c'est peut-être dans cette position équilibrée qui était celle de De Gaulle qu'elle devrait s'inscrire, dans l'esprit du «juste milieu» évoqué par Aristote, «intermédiaire entre l'excès et le défaut».
Loin des présupposés du libéralisme et de ceux de l'étatisme, le contrat social de Rousseau mesurait déjà la nécessité à la fois de protéger la personne et les biens des citoyens, et de faire en sorte que chaque citoyen «reste aussi libre qu'auparavant».
C'est sur cette base que notre système politique s'est construit, et c'est peut-être également sur cette base que nous devrions nous positionner pour critiquer la conception socialiste contemporaine de l'Etat et du politique et proposer, non pas une suppression quasi-intégrale de l'Etat et du politique, comme Hayek l'entendait, mais une redéfinition du politique et de l'Etat, comme, par exemple, Rousseau l'entendait, et comme De Gaulle l'avait anticipée.
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29/06/2012
UNE FOIS DE PLUS, LA SOUMMISSION A L'EUROPE - non merci - où l'UMP et le PS sont les fossoyeurs de la Nation française
Les 120 milliards d'euros du plan de relance européen ne sont en effet qu'un alibi destiné à masquer la capitulation totale de F.Hollande face à Bruxelles et à Berlin. Ils pèsent peu face à l'impact récessif des plans dits de stabilisation.
Une mesure unique dans des compétitivités différentes ne fait qu'aggraver la situation de nos entreprises, puisque ce sont les pays du Nord qui auront la valeur ajoutée.
De l'aveu même de certains commentateurs, ce pacte de relance est largement insuffisant au regard de la récession en Europe.
Derrière cet accord, Hollande quoiqu'il en dise met en marche le Fédéralisme européen, mais sans oser le dire.
En France aujourd'hui, les Français ne peuvent même plus compter sur L'UMP pour défendre l'exercice de la souveraineté nationale et de l'existence de la Nation, en dépit de leur bla bla devant les médias.
L'UMP comme le PS sont deux mouvements politiques à caractère économique ultra libéral, se foutant complètement du peuple comme ils ont su le montrer à s'asseyant sur le NON au TCE en ratifiant le Traité de Lisbonne.
L'UMP a perdu complètement « la boule idéologique » et ne sait plus où elle va. Non seulement, parce son comportement et son langage traduisent un mépris de la Nation et du peuple. J'en veux pour preuve, ce matin sur radio Classique, Chantal Jouanno a affirmé qu'elle souhaitait que l'on transfère de nouveaux éléments de souveraineté nationale à l'Europe. De plus, dans le domaine sociétal, elle est pour le mariage des homosexuels avec possibilité d'adoption, contraire aux idéaux philosophiques traditionnels de la droite française.
Le deuxième aspect concerne le peuple. Ce matin également, sur une autre radio, Gilles Carrez, député UMP a carrément dit qu'il y avait trop de prestations sociales en France et qu'il fallait en supprimer, ce qui laisse sous-entendre que ce sont les pauvres qui appauvrissent la France et non les spéculateurs et autres traders irresponsables.
Il ne dit pas ce qu'il ferait des hommes et des femmes ainsi privés de ces prestations, sinon de les mettre au ban de la société créant ainsi une marginalisation de plus en plus grande de nos compatriotes. Le comportement de ce député est un scandale car il méprise les fondements mêmes de la République que ce sont la Liberté, l'Egalité et la Fraternité.
Avec de tels comportements, l'UMP méprisant d'une part l'esprit de la Nation et d'autre part ayant comme philosophie qu'une partie de plus en plus importante de notre population puisse « crever » la faim, près de 15 Millions de nos compatriotes, ce n'est certainement ainsi que demain, le peuple leur fera à nouveau confiance pour diriger le pays.
J'ajoute quand même que la rigueur , bleue comme rose étant la même c'est le peuple qui trinque toujours et il ne faut pas s'étonner qu'aux élections législatives plus de 51% des Français s'abstiennent, ne se reconnaissant plus dans cette Assemblée Nationale.
Une fois de plus, l'Assemblée Nationale comme le Sénat ne sont des Chambres réellement représentatives des citoyens dans leur composition sociologique que de nom.
Cela n'est que la résultante du système d'une « oligarchie élective » européiste et mondialiste qui ronge la France depuis près de 40 ans.
Gaullistement
Claude JEANDEL
13:18 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plan de relance européen, tce, traité de lisbonne, hollande, ump, ps, carrez, jouanno | | Facebook | |
29/12/2011
PRESIDENTIELLES 2012 : une distanciation de plus en plus grande entre le citoyen et le politique
Je viens de prendre connaissance du dernier sondage effectué par le journal La Croix daté de ce jeudi 29 décembre 2011. Ce sondage appelle plusieurs remarques.
S'il confirme sur le fond, une distanciation de plus en plus grande entre le personnel politique et le citoyen, il comporte quelques ambiguïtés.
La première remarque est celle du score élevé de F.Bayrou (15%) alors que l'on ne connait pas encore son programme.
La deuxième est le score de 16% attribué à Marine Le Pen qui me paraît faible et ce d'autant, qu'il est en contradiction avec l'analyse des différents auteurs.
En effet, comment expliquer que celle-ci ne fait que 16% alors que dans l'analyse écrite, les auteurs s'accordent pour dire que seules les catégories sociales précaires se reconnaissent en elle parce qu'elle parle d'eux et de leurs problèmes quotidiens. Elle a surtout un langage clair, percutant qui est visible.
La communication politique pour être comprise doit être claire, simple et percutante, surtout dans un marché politique concurrentiel où il y a pléthore de candidatures.
Que je sache, les catégories sociales précaires représentent au sein de la société française près de 40% d'une population plus ou moins active en y incluant les classes moyennes, de plus en plus tirées vers le bas, ainsi que les retraités de plus en plus pauvres.
Il y a dans l'analyse de ce sondage une véritable dichotomie entre les contenus de l'article et le sondage lui-même puisque les auteurs insistent bien que ce sont les catégories précaires qui pensent que la candidate du FN leur parle le mieux . On pourrait synthétiser cela pour le citoyen lambda dans la formule : "elle me parle, je l'a comprends".
La troisième remarque démontre s'il en est, que la classe politique, n'a plus les moyens de son pouvoir, pour agir sur les évènements, étant donné qu'elle a perdu toute autorité sur les agents économiques du fait des transferts de souveraineté. Ainsi, elle dispose de moins en moins de pouvoir, elle est donc incapable d'offrir aux Français une alternative crédible. C'est pourquoi, ce personnel politique tente de démontrer, non seulement qu'il existe encore en ne parlant que des problèmes sociétaux dont les citoyens se foutent comme de leur première chemise. On peut prendre comme exemples le vote des étrangers aux élections locales, le problème de la terre pour des solutions à 1000 ans, ...etc...
De ce fait, ce comportement ne peut qu'éloigner le citoyen de ses élites et de la classe politique, surtout si dans le cas de l'UMP notamment,elle envoie des pittbuls arrogants, faisant preuve également d'un manque de culture flagrant avec des personnages comme Nadine Morano qui confond natalité et nativité. C'est vraiment ce qu'il ne faut pas si l'on veut intéresser les citoyens à la politique. Il me semble que l'UMP qui a des femmes et des hommes de valeur et de grande compétence devrait les mettre en avant, redonnant ainsi un lustre à la politique.
Concernant le PS, à vouloir être plus rose que rouge, il démontre également qu'il ne dispose pas aujourd'hui des éléments de réponses à la crise économique et à un vide politique.
En conclusion, on peut dire que la diversité de l'offre politique qui est importante puisqu'à ce jour, il y aurait une quinzaine de candidats à la présidentielle, démontre s'il en est qu'elle n'apporte pas de solutions mais surtout qu'il y a un abaissement qualitatif de la dite offre politique.
De plus, les structures politiques ne facilitent pas un renouvellement du personnel politique vers la qualité car celui-ci devient aujourd'hui un carriériste professionnel où le cumul des mandats, le maintien systématique des sortants aux diverses élections ne fait qu'accentuer l'installation d'une véritable oligarchie élective. Il en résulte ainsi que l'élite et le personnel politique français se parlent à eux-mêmes ce qui ne peut qu'amener une distanciation de plus en plus grande entre le citoyen et celui-ci.
Je vous souhaite à tous, mes vœux gaulliens de bonheur et de santé.
Pour la France, qu'elle se redresse avec le réveil de son peuple pour se réapproprier de nouveau la souveraineté nationale qu'il exerce au travers d'élections sanctionnées par le suffrage universel direct que nous a légué les Révolutionnaires de 1789, c'est-à-dire la République.
QUE VIVE LA FRANCE. QUE VIVE LA REPUBLIQUE
Gaullistement
Claude JEANDEL
23:38 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sondage la croix, bayrou, marine le pen, classe politique, classes populaires, classes moyennes, ump, ps | | Facebook | |