09/05/2010
EUROPE : UNE TEMPETE PREVISIBLE. Ce n'est pas le même musique que la Sonate N°17 de Beethoven, dite "La tempête"
En ce 09 mai, jour de ma naissance, dès 18 h 45, vla t'y pas que dans mon sommeil profond, je suis réveillé par deux tempêtes distinctes.
Du coup; j'ouvre les yeux et m'aperçoit que ma vie future ne sera pas un long fleuve tranquille. Mais je sais aussi que la vie m'apportera du bonheur.
Pour quoi deux tempêtes?
- Il y a celle de Beethoven que j'aime beaucoup.
- Il y a l'autre que je n'aime pas du tout et qui provient « d'un volapük invertébré sans âme que l'on appèle l'Europe ».
La première, celle de Beethoven apporte du bonheur à l'âme humaine. Elle est aussi à l'image du compositeur de génie, à savoir un esprit éclairé, tourmenté dans sa tête aussi fort qu'une tempête.
C'est vrai que j'adore ce génie de la musique et connaissant un peu sa biographie, je me reconnais dans certains de ses aspects, du point de vue du caractère. Il donne une image du bon côté de la culture de l'Europe en ce sens qu'il est allemand comme le sont Verdi pour l'Italie, ou Berlioz pour la France.
La seconde, provient de ce « volapük invertébré que l'on appèle l'Europe » et qui n'a rien à voir avec ce que le peuple français a voulu exprimer à plusieurs reprises : celle d'une Europe des Nations où chacune d'elles doit disposer de sa propre politique économique et monétaire, en autre.
Ce qui se passe avec la Grèce était prévisible, dès lors que dans le Traité de Maastricht, l'on mettait en place une machine de guerre contre les Nations qu'est la BCE, laquelle n'a aucune légitimité, trop indépendante de nos Gouvernants qui eux, ont la légitimité par la sanction du vote.
En réalité, « ce n'est pas la Grèce que l'on veut sauver mais l'Euro à tout prix ». Je rappelle que voici 18 ans, lors du débat sur le Traité de Maastricht, l'idéologie de l'euro était déjà à l'oeuvre, en promettant par cette pensée unique, le plein emploi, une Europe plus sociale, plus proche des gens. Non seulement, cela ne s'est pas produit mais tout le contraire : à savoir une pauvreté grandissante en France, un abaissement de nos Institutions, un parlement poltron et couché devant la finance mondiale, sans compter la désindustrialisation de notre pays. Ainsi, ici, à Lyon le projet du grand Stade en est une illustration flagrante où nos Elus cèdent au dictat du Président de l'OL et perdant ainsi leur propre notion de puissance qui sied à une Elu du peuple.
A la même époque, Philippe Seguin, dans son discours pour la France mettait en garde le pays contre l'aventurisme de la monnaie unique
« Dans le domaine monétaire, comme dans les autres, il faut se plier aux réalités. Il faut donc savoir ajuster les parités quand c 'est nécessaire, non pour faire de la dévaluation compétitive, mais pour éviter la déflation. En choisissant la monnaie commune au lieu de la monnaie unique, on choisirait, je crois, l'efficacité contre l'idéologie ».
Que voulait dire par-là, le visionnaire Philippe Seguin ?
Que chaque pays garde sa propre monnaie tout en ayant une monnaie de réserve qui servirait de régulation dans les échanges intra et extra communautaires. Tel serait le rôle de l'euro. L'efficacité de cette monnaie commune permettrait aux pays et à leur peuple de respirer.
En conclusion, je vous conseille pour votre âme
- d'écouter le bon côté de l'Europe, celui de sa culture : la témpête de Ludwig Van Beethoven,
-
d'ouvrir les yeux sur ce que l'on nous prépare, au nom de l'Europe : des mesures de rigueur qui une fois de plus profiteront aux financiers au détriment du bien-être des peuples qui composent les Nations européennes.
Revenons à la genèse des Etats-Nations. Pour cela, il faut militer pour la suppression de la BCE, la disparition de la commission et du Parlement européen.
Si l'on veut que l'Europe puisse avoir une lisibilité au sein du concert des Nations, elle ne pourra se faire qu'à travers 'une structure dite intergouvernementale composée uniquement des Présidents et Chefs de Gouvernement. Laquelle aurait simplement pour mission d'organiser des partenariats entre les pays qui la composent sur des projets d'avenir comme les grandes infrastructures par exemple.
En aucun cas, elle n'aurait autorisation d'une politique étrangère et de défense, lesquelles doivent rester de compétence nationale.
Pour une France indépendante,
Gaullistement
Claude JEANDEL
20:14 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : tempête, beethoven grece, bce, europe | | Facebook | |
Commentaires
Et maintenant, c'est de mieux en meux, voila que la commission composée de pesonnages NON ELUS veut dicter sa loi aux Etats
Avec cette Europe néo-libérale, décidemment, on n'arrête pas le progres !!!!
Écrit par : ChristineH | 12/05/2010
Qu'avez-vous fait mes amis toi et Christine en 92 étiez-vous avec de Villier/ Pasqua/Seguin pour dire non à Maastricht ?.
Bonne soirée,
Écrit par : lyonnais | 22/05/2010
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