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03/01/2014

NAISSANCE

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A l'aube d'une nouvelle née, c'est avec plaisir que j'adresse à toutes les lectrices et lecteurs de ce blog mes voeux de bonne et heureuse année pour 2014.

Que cette année, si importante pour notre démocratie française, vous apporte bonheur, santé et la concorde.

Qu'elle vous permette de réaliser vos rêves, de partager avec votre famille, vos proches de doux instants de bonheur.

 

 

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Gaullistement

Claude JEANDEL

24/03/2012

Élection présidentielle : la démocratie, est-ce un bien? est-ce un mal?

 démocratie,prince,gouvernment,locke,platon,aristote,rousseau,liberté,citoyen« la démocratie est le pire des systèmes de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire » Sir Winston Churchill, Chambre des Communes le 11 novembre 1947

Rappelons la définition de la démocratie : notion inventée par les Athéniens du mot grec : »démos » peuple et « kratos », autorité.

C'est la forme de gouvernement dans laquelle le pouvoir politique appartient au peuple. La formule la plus citée est « gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple » (Lincoln) Cela suppose l'égalité de tous les individus composant le peuple (le citoyen) et ayant pour principe de base, l'élection.

Dès l'Antiquité, on distinguait déjà, traditionnellement, la démocratie de la monarchie (gouvernement d'un seul homme. Ex : les rois), de l'aristocratie ( gouvernement d'un petit nombre) qu'on appelle aujourd'hui, une caste.

Jusqu'à l'époque des Lumières, la démocratie fut exercée principalement à la Cité athénienne

Tout comme Aristote, avec la démonstration de trois types de gouvernement, monarchique, aristocratique et démocratique montrant par là-même que la démocratie peut être liée par la forme de pouvoir, ce qui ne veut pas dire, que celle-ci n'est pas seulement une forme de gouvernement mais l'assurance que la liberté pour le citoyen soit assurée. Il existe, en effet, plusieurs notions de démocratie : démocratie libérale ou au contraire démocratie populaire ( ex : URSS) qui n'a de démocratie que le nom.

Nous pouvons mettre à réflexion l'affirmation " il n'est point de démocratie sans liberté, il n'est point de liberté sans démocratie".

Alors, la démocratie est-elle le moins mauvais choix?. Cette formule interpelle car elle propose que la démocratie qui est tant vantée dans les pays qui s'en prévalent par un ou divers biais, la démocratie reste imparfaite, quoiqu'il en soit.

Cette attitude nous porte à réfléchir sur la pensée de certains auteurs et philosophes sur le sens même du mot « démocratie ».


La démocratie garante des libertés


Parce qu'il ne peut y avoir la possibilité à la vie de la Cité, la liberté d'expression est une condition principale pour un gouvernement d'avoir une légitimation et d'être respecté par le peuple.

Il n'y a de démocratie que s'il y a liberté d'expression et de choix. Sans liberté d'expression et de choix, il n' y a point de liberté.

Ainsi, Alexis De Tocqueville a traité de la liberté des citoyens de confier ou non, leur pouvoir de décision. Pour lui, c'est choisir ceux que l'on veut voir gouverner. Il y a donc un choix ce qui suppose qu'il y est un marché politique dans la diversité et la concurrence dans lequel le citoyen peut se reconnaître.

Certes, la liberté n'est qu'une petite illusion puisqu'on remet à d'autres, le pouvoir afin qu'il prenne les décisions politiques, de société notamment, pour chaque citoyen dans une démocratie représentative.

Également, un autre philosophe, Montesquieu démontre non seulement que la liberté des citoyens, mais la liberté tout court ne peut être respectée que si le citoyen a, à sa disposition, les outils qui lui permettent de jouer son rôle de citoyen.

Les Révolutionnaires de 1789, le considèrent comme le théoricien de «  L'esprit des lois » c'est-à-dire celui de la séparation des pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire.

Il prend en considération un rapport nécessaire entre le cadre politico-juridique de gouvernement et les citoyens qui vivent sous sa domination, condition de son existence, ce que Montesquieu appelle son « ressort ». La vertu pour la démocratie, la modération. La crainte pour le despotisme.

Si on peut affirmer que la démocratie peut être considérée comme un rapport de toute atteinte à la liberté, aux possibilités du citoyen d'exercer pleinement ses droits civils, peut-on dire pour autant que la démocratie est vraiment réelle?

N' y a t-il pas illusion de démocratie et de quelle démocratie parle t-on? Démocratie au sens libéral selon John Locke, démocratie au sens de centralisme démocratique selon la vision marxiste.

La difficulté est de savoir de quelle démocratie, on parle. Celle-ci est-elle utile? Est-elle efficace pour le citoyen, pour la société? Est-elle réelle ou illusion de démocratie?

Pour John Locke, la raison pour laquelle on entre dans une société politique, c'est de la possibilité de maintenir ses droits, qu'ils soient patrimoniaux ou civils, protégés par des institutions comme le législateur. En même temps, les citoyens veulent limiter le pouvoir des gouvernants afin d'éviter une dérive autoritaire.

Pour Spinoza, la démocratie doit permettre l'expression des libertés. Pour lui, le Prince ( l'Etat) doit avoir un rôle de rapport de confiance des citoyens s'il veut maintenir son pouvoir.

Pour Hobbes, l'homme, dans son état de nature est en concurrence perpétuelle avec ses semblables. De ce fait, pour l'enlever cet état de nature, il faut aller vers la société civile.

Selon lui, il faut au dessus de l'homme, une institution supérieure qui garantisse la paix entre les hommes. Cet organe supérieur, c'est l'Etat. Mais pour Hobbes, l'Etat doit permettre de maintenir la domination du souverain sur le peuple afin qu'il puisse rester au pouvoir. Ce n'est donc qu'une illusion de démocratie puisque le but du souverain est de maintenir sa domination en pratiquant l'illusion de la démocratie.

La démocratie parfaite n'existe pas, qui selon Platon est un régime hypocrite jugeant impossible la liberté pour tous, comme il l'explique dans La République dans laquelle il critique la démocratie sans concession. Pour Platon, si la démocratie n'est pas le plus mauvais des régimes, c'est toutefois un régime hypocrite où la liberté est en fait réservée à des gouvernants se faisant passer pour des gouvernés.

De même, Machiavel s'il était républicain, n'était pas un démocrate. D'où l'on peut se poser la question : la démocratie, est-elle une utopie raisonnable?.

Pris par les problèmes de son époque, une Italie du début du XVIème siècle, politiquement instable, il avait une vision très pragmatique de la gouvernance et du pouvoir. Pour celui-ci, le but « des grands » c'est-à-dire les élites dirigeantes est de garder le pouvoir. De ce fait, selon Machiavel, le prince doit faire preuve de virtu, de ruse pour le garder.

Un autre philosophe a une vision critique de la démocratie représentative : Jean Jacques Rousseau.

Pour ce dernier, la démocratie représentative est un leurre, car contrairement aux apparences, elle n'incarne pas l'intérêt général. Il suffit de s'apercevoir actuellement qu'à l'élection présidentielle mais également aux élections intermédiaires que malheureusement, la démocratie représentative ne reflète pas systématiquement une vision de l'intérêt général. La seule démocratie, selon lui, est la démocratie directe : référendum populaire (par ex pour le Stade de Décines !) Chaque loi doit être votée par la communauté, les élus n'étant que des acteurs temporaires.

En conclusion, si l'on observe, à travers l'élection présidentielle et celles qui suivront, peux-t'on dire que la démocratie est un mal nécessaire?

D'abord est-ce vraiment un mal?

Certes, la réflexion de Churchill est très pertinente car elle pose une multitude de questions philosophiques qui sont comment administrer une cité qui comporte des hommes et des femmes sur un territoire déterminé, en perpétuelle concurrence que ce soit dans les actions les plus diverses, politiques, sociales, culturelles et économiques, il faut pour cela que des règles et des normes juridiques fixent un cadre.

Ce cadre, dont à l'intérieur se trouvent ces règles, doit non seulement être rationnel mais surtout être accepté par les citoyens, ce que Max Weber appelle «  acceptation-soumission », dès lors que les hommes auront participé à la mise en œuvre et au fonctionnement du cadre institutionnel. '

Pour cela, et la Cité athénienne nous l'a démontré, notamment à travers Aristote, qu'une société, qu'un mieux vivre ensemble ne peut s'opérer que s'il y a respect et expression des libertés individuelles mais aussi collectives.

Voilà en cette période électorale, ce que je voulais vous soumettre, à travers ce paradigme sur la démocratie, afin que vous puissiez « cogiter » fortement.

 

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

13/01/2012

3 A : LA FRANCE EST UNE VALEUR SURE - OUI - SON PEUPLE AUSSI. PAS SA CLASSE POLITIQUE : TOUS COUPABLES

 

france,peuple,ue,3a,démocratie,classe politiqueLe mythe du Président protecteur vient de s'effondrer. Il faut faire la guerre à la finance, par la sanction des nationalisations du système bancaire et financier et industriel français. Mettre un terme à la rigueur imposée sans fin, au bon vouloir et d'une infime minorité et redonner à l'Etat sa vértitable place.

OUI, notre France et son peuple sont des valeurs sûres.

Malheureusement, une fois de plus ce qui se passe avec cette affaire du triple A démontre que nos responsables politiques non seulement n'ont aucune prise sur la finance internationale, laquelle à coups de notation déclare la guerre au principe même de l'existence des nations qui doivent rester maîtres de leur destin.

Sa classe politique, en grande partie, de gauche comme de droite a une culture mondialiste et européeiste qui fait que, depuis des années, elle scie la branche sur laquelle elle est assise et on arrive ainsi à la fin où elle va se casser la figure puisque la branche aura cédé.

Quoique qu'on en dise maintenant, c'est la défaite d'une politique menée par Nicolas Sarkozy et son gouvernement, aidée par une UMP en déliquescence idéologique.

Échec d'abord sur le perpétuel mouvement de communication pour ne pas dire de propagande, aidé en cela par certains médias complices, parce qu'européeistes aussi principalement télévisuelles, qui dans leurs information et commentaires se mettent à plat ventre devant NS. Par une vision aveugle de la réalité sociologique du pays, elles se discréditent ainsi, par le peuple.

En fait, sa politique de communication a toujours été faussée et mensongère car il savait fort bien, depuis longtemps, que l'économie française est dans un état désastreux.

Le deuxième élément, avec un commerce extérieur déficitaire de près de 80 milliards d'euros, un taux d'endettement jamais aussi haut depuis l'avènement de la Veme République, une inégalité sociale de plus en plus grande où les grandes fortunes se sont déjà expatriées depuis longtemps confirment cet échec.

Le troisième élément, quoiqu'en disent les européeistes de tout poil, L'UE est aussi responsable de l'état économique et budgétaire des nations qui la composent. En fait, la question qui se pose aujourd'hui est celle de l'inféodalisation de notre classe politique, dans sa grande majorité, aux institutions supranationales, se dépouillant ainsi de ses propres pouvoirs et donc de ses propres éléments de puissance.

Comme le dit très justement Nicolas Dupont-Aigan, c'est le « commencement de la fin de l'Euro ». Pour que la France retrouve la plénitude et la puissance dans son destin, elle doit se retirer de l'Union Européenne et proposer une autre Europe : celle des Nations où chacune d'elles serait libre de déterminer et diriger sa propre politique économique, financière et sociale.

Pour ma part, s'il y a un bilan négatif de NS et de sa majorité, je n'ai pas non plus les yeux de Chimène pour l'opposition de gauche, en particulier le PS dans sa capacité à ouvrir les yeux d'une réalité. Car celui-ci n'a toujours pas de programme clair pour une rupture sur les institutions de l'UE, pire, tout comme l'UMP, il ne veut pas se remettre en question et comprendre que ce sont d'abord les structures fédéralistes européennes qui sont aussi la cause de la situation.

Mais surtout ce qui est dramatique, dans cette affaire c'est que le Traité de Maastricht n' a fait qu'accentuer la perte du pouvoir d'achat des Français, la perte de l'emploi, principalement industriel mais pas seulement, et surtout ce qu'il y a de pire, c'est le renforcement du pouvoir de la finance sur les nations et les peuples. Je dirais même une dictature de la finance anglo-saxonne, acceptée par nombre de dirigeants européens privilégiant ainsi le court terme au détriment d'une véritable vision sur le long terme pour une politique économique, industrielle et sociale.

Oui, des valeurs sûres, la France et son peuple.

Mais son personnel politique, par sa professionnalisation (carriérisme, cumul des mandats, …), son manque de renouvellement ( voir l'actualité des diverses investitures à droite comme à gauche) fait qu'aujourd'hui, la République est devenue une oligarchie élective, souvent doublée d'une « oligarchie d'incompétents » selon Sophie Coignard et Romain Gubert.

2012 doit être l'occasion, pour le peuple français de reprendre son destin en main et de remettre les pendules à l'heure et surtout de rappeler au personnel politique qu'il doit être au service du peuple, de l'homme et de la Nation, pour le bien commun et non à celui de l'économique et de la finance, pour quelques uns.

Faut-il rappeler qu'en démocratie, c'est l'économique qui est au service du politique. Ce dernier doit déterminer une politique économique pour l'intérêt général de la Nation car c'est lui qui dispose de la légitimé dans l'exercice de la souveraineté nationale et populaire à travers le suffrage universel direct.

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

13/11/2011

L'UE : Un « machin » « volapük invertébré sans âme » contre les Nations, la Démocratie et les Peuples

ue,traité de lisbonnne,traité de maastricht,europe liberale,dette déficit budget 2012republique,franceDepuis le Traité de Maastricht en 1992, le personnel politique au plus haut sommet qui dirige notre pays montre, une fois de plus, son incapacité, son incompétence à régler les problèmes qui se pose à celui-ci. Il montre également son manque de vision pour le devenir de la France et d'une certaine Europe : l'Europe des Nations. De plus, par son arrogance et son mépris de celles et ceux qui ne veulent pas d'une Europe fédérale, il démontre non seulement qu'il n'est pas démocrate mais pire qu'il ne respecte pas l'expression du peuple par l'adoption du Traité de Lisbonne copie conforme du TCE, rejeté par une majorité de nos compatriotes.

Parce que l'Union européenne ne fonctionne pas, ce personnel politique là et une partie de l'élite économique et médiatique veulent imposer, sans consultation du peuple, une Europe fédérale qui enlèverait ainsi à toute nation qui compose le continent européen, sa souveraineté, son indépendance nationale et sa capacité à agir en toute indépendance.

On peut dire que depuis le traité de Maastricht, jamais les peuples qui composent les nations de l'UE n'ont autant subis les effets néfastes d'une politique ultra libérale et financière. L'Europe aujourd'hui, c'est la misère, le chômage, la décadence culturelle et morale et surtout une tentative d'autoritarisme politique empêchant les peuples de s'exprimer sur leur propre destin. Ainsi, les dirigeants européens préfèrent être « à la botte » des banquiers, des financiers et autres traders, et des agences de notations plutôt que d'écouter et d'entendre leurs propres peuples.

 

Ils ne traitent pas les problèmes de fond, ils préfèrent protéger leur propre système. En fait, c'est le système de gouvernance de l'Europe qu'il changer c'est-à-dire faire « péter le bordel » de cette Europe anti démocratique. Cela passe par la suppression de la Commission, de recentrer en limitant les attributions du Parlement européen. Seul, un organe inter-gouvernemental qui comprendrait les Présidents et Chefs de Gouvernement aurait pour objectif de traiter les grandes affaires du continent au travers de divers projets d'envergure européenne dans les domaines économiques, stratégiques, environnementaux sous la forme de partenariat.

 

Néanmoins, ne perdons pas de vue que la crise de l'UE est le résultat d'une gestion calamiteuse de chaque gouvernement et le nôtre n'échappe pas à la règle.

 

Pour la France, rappelons quelque faits. La présentation du budget 2012 est l'occasion d'analyser brièvement la situation financière et économique de notre pays. Et elle n'est pas très brillante, c'est le moins que l'on puisse dire : déficit persistant, dette accrue, cadeaux fiscaux aux plus riches, commerce extérieur en berne...

Si l'on regarde la loi de finance de 2012, on peut dire sans exagérer que ce budget est sans visibilité qu'il est construit au coup par coup, dans l'anarchie et pour tout dire, c'est un budget mort-né, compte tenu qu'en 2012, je crois qu'il y a des élections et quelqu'en soit le résultat, les prévisions émises ainsi que les décisions proposées seront quasiment caduques, et ce d'autant avec un euro instable.

Rappelons que l'endettement de l'Etat a explosé avec quelques 600 milliards d'euros. Entre 2007 et 2012, il approche le seuil dangereux de 90% du PIB, ce qui menace la croissance. Les prélèvements obligatoires ont repris leurs croissances ce qui fait que notre pays a les taux de prélèvements obligatoires les plus hauts d'Europe. De ce fait, il est tentant pour le Gouvernement de trouver un bouc émissaire : c'est la faute à la crise.

 

La crise a bon dos, cela n'explique pas la totalité du dérapage. Selon les calculs d'économistes de l'Institut de l'Entreprise, l'effondrement de la croissance n'explique que 40% de la dégradation des finances publiques entre 2007 et 2010 en y incluant le coût du plan de relance de 2008. Les 60% restant dépendent donc bien de choix de politique économique de la part du Gouvernement.

 

On peut dire, plutôt que d'essayer à colmater la brèche comme l'avait fait le tandem Villepin-Breton, Nicolas Sarkozy a de nouveau creusé le trou dès son arrivée à l'Elysée.

 

En conclusion, que pouvons-nous tirer de ces atermoiements du comportement des dirigeants à la tête des pays européens?

 

D'abord quoiqu'ils en disent, ce sont des incapables, arc-boutés sur leur idéologie ultra libérale et surtout pensant remettre à d'autres leurs propres responsabilités de leurs actions. En sautant comme un cabri sur leur fauteuil : «  L'Europe fédérale, l'Europe fédérale »!!!. Ils démontrent ainsi leur impuissance, leur incompétence, parce qu'ils ont transféré les éléments de puissance et de pouvoir à d'autres, non élus la plupart du temps. Il faut rappeler que le transfert de ces pouvoirs est donné à des institutions illégitimes et quI souvent prennent des décisions en faveur d'une classe sociale au détriment des peuples et des citoyens. Par leurs comportements, et la mise en place d'organes institutionnels non démocratiques, ils installent lentement mais sûrement une gouvernance autoritaire où les peuples ne pourraient plus s'exprimer.

 

L'Union européenne va devenir un « machin » autoritaire et fascisant et détournera les peuples qui composent cette Union de l'intérêt européen avec le risque de l'émergence de révoltes.

 

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

QUE VIVE LA REPUBLIQUE, QUE VIVE LA FRANCE DANS UNE EUROPE DES NATIONS



23/05/2011

PEUPLE DE FRANCE & PERSONNEL POLITIQUE : des « ingrédients de distanciation » de plus en plus grand ou les dangers d'une démocratie chancelante

Polanski, Strauss-Khan, Bettancourt, Woerth sont des « ingrédients » parmi d'autres qui n'ont seulement éloignent le peuple du personnel politique, mais risquent d'amener au pouvoir les tenants d'un autoritarisme démocratique.

La folie politico-médiatique commence à s'estomper. Il m'est apparu, maintenant, de poser des questions en essayant de prendre du recul sur l'évènement en partant du principe que la raison l'emporte sur la passion.

Est-il besoin de dire que « l'affaire DSK » est dramatique et quoiqu'il en soit, il faut trouver la vérité et c'est l'Histoire qui tranchera.

Toutefois, plusieurs réflexions s'imposent, comme l'a fait France2, ce dimanche.


 Source : France2 Emission Mon oeil 13h15 Dimanche 22.05.2011

La première réflexion est de se poser la question : comment cela est-il possible?

Toutefois, rappelons que « tout homme est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire ». A l'inverse, pour la présumée victime, elle a droit non seulement au respect mais aussi à sa vérité.

Au nom de quoi, la parole d'une employée de ménage n'aurait pas la même valeur que celle d'un ancien directeur du FMI ?

La seconde réflexion : est que, dans cette affaire, le comportement d'une partie du personnel politique comme médiatique n'a pas été à la hauteur de l'enjeu. C'est un comportement de classe et de caste qui s'est refermée sur elle-même avec un mépris, non seulement vis à vis des évènements mais de la société en général et donc du peuple.

Il en est ainsi des propos de Jack Lang inadmissibles et honteux pour quelqu'un qui se dit de gauche. Avoir un tel mépris pour cette jeune femme en déclarant tout de go «  après tout, il n'y a pas mort d'homme ». Drôle de singularité de mélanger les genres homme et femme. Il en est aussi de BH Lévy, soupconnant même ,d'après certains médias, la présence de l'employée de ménage. C'est vrai, que ce Monsieur comme beaucoup d'autres se promènent davantage, derrière Nicolas Sarkozy dans les salons dorés de la République que dans les HLM des cités. Le comportement d'une minorité certes, et d'élus socialistes pro-DSK, par leur théorie du complot ont démontré que visiblement, ils n'ont pas pris la mesure de l'évènement dramatique mais surtout qu'ils sont qaund même quoiqu'on en dise en dehors du pays réel.

La troisème réflexion est qu'une fois de plus, il faut affirmer qu'il n'est pas vrai que les Français n'aiment pas la politique. Celle-ci, est un élèment « de socialisation » du citoyen au service de l'intérêt général et aussi au service de son prochain.

Or, depuis plus de trois ans, ies citoyens ont l'impression au travers des différentes affaires successives comme celles Polanski, Woerth-Bettencourt, Tapie ...que la notion de service par ceux et celles qui sont mandatés pour servir le peuple et la Nation est un leurre.

Cette dégradation de la démocratie, non seulement est dûe à ce facteur d'arrivisme et d'affairisme mais aussi et surtout, à des organes institutionnels qui sont chargés de la faire fonctionner et qui ne représentent pas le pays réel, comme le Parlement par exemple. Egalement, la professionnalisation de la politique se faisant sur ce que l'on appelle « le marché politique » qui crée la concurrence entre les citoyens candidats amène une dérive carrièriste par le cumul des mandats et dles fonctions.

De même, que l'ascensceur social au sein des entreprises est bloqué à tous les étages, la méritocratie républicaine, gâge d'une démocratie saine, d'un mieux vivre ensemble, devient l'exception.

Quelque soit le gouvernement qui sortira des urnes en 2012, il devra s'attaquer à ce que les citoyens français aient le personnel politique qui marchent ensemble, dans le même sens de l'intérêt commun, dans une même communauté de destin qui s'appelle la Nation française.

Gaullistement

Claude JEANDEL