13/01/2012
3 A : LA FRANCE EST UNE VALEUR SURE - OUI - SON PEUPLE AUSSI. PAS SA CLASSE POLITIQUE : TOUS COUPABLES
Le mythe du Président protecteur vient de s'effondrer. Il faut faire la guerre à la finance, par la sanction des nationalisations du système bancaire et financier et industriel français. Mettre un terme à la rigueur imposée sans fin, au bon vouloir et d'une infime minorité et redonner à l'Etat sa vértitable place.
OUI, notre France et son peuple sont des valeurs sûres.
Malheureusement, une fois de plus ce qui se passe avec cette affaire du triple A démontre que nos responsables politiques non seulement n'ont aucune prise sur la finance internationale, laquelle à coups de notation déclare la guerre au principe même de l'existence des nations qui doivent rester maîtres de leur destin.
Sa classe politique, en grande partie, de gauche comme de droite a une culture mondialiste et européeiste qui fait que, depuis des années, elle scie la branche sur laquelle elle est assise et on arrive ainsi à la fin où elle va se casser la figure puisque la branche aura cédé.
Quoique qu'on en dise maintenant, c'est la défaite d'une politique menée par Nicolas Sarkozy et son gouvernement, aidée par une UMP en déliquescence idéologique.
Échec d'abord sur le perpétuel mouvement de communication pour ne pas dire de propagande, aidé en cela par certains médias complices, parce qu'européeistes aussi principalement télévisuelles, qui dans leurs information et commentaires se mettent à plat ventre devant NS. Par une vision aveugle de la réalité sociologique du pays, elles se discréditent ainsi, par le peuple.
En fait, sa politique de communication a toujours été faussée et mensongère car il savait fort bien, depuis longtemps, que l'économie française est dans un état désastreux.
Le deuxième élément, avec un commerce extérieur déficitaire de près de 80 milliards d'euros, un taux d'endettement jamais aussi haut depuis l'avènement de la Veme République, une inégalité sociale de plus en plus grande où les grandes fortunes se sont déjà expatriées depuis longtemps confirment cet échec.
Le troisième élément, quoiqu'en disent les européeistes de tout poil, L'UE est aussi responsable de l'état économique et budgétaire des nations qui la composent. En fait, la question qui se pose aujourd'hui est celle de l'inféodalisation de notre classe politique, dans sa grande majorité, aux institutions supranationales, se dépouillant ainsi de ses propres pouvoirs et donc de ses propres éléments de puissance.
Comme le dit très justement Nicolas Dupont-Aigan, c'est le « commencement de la fin de l'Euro ». Pour que la France retrouve la plénitude et la puissance dans son destin, elle doit se retirer de l'Union Européenne et proposer une autre Europe : celle des Nations où chacune d'elles serait libre de déterminer et diriger sa propre politique économique, financière et sociale.
Pour ma part, s'il y a un bilan négatif de NS et de sa majorité, je n'ai pas non plus les yeux de Chimène pour l'opposition de gauche, en particulier le PS dans sa capacité à ouvrir les yeux d'une réalité. Car celui-ci n'a toujours pas de programme clair pour une rupture sur les institutions de l'UE, pire, tout comme l'UMP, il ne veut pas se remettre en question et comprendre que ce sont d'abord les structures fédéralistes européennes qui sont aussi la cause de la situation.
Mais surtout ce qui est dramatique, dans cette affaire c'est que le Traité de Maastricht n' a fait qu'accentuer la perte du pouvoir d'achat des Français, la perte de l'emploi, principalement industriel mais pas seulement, et surtout ce qu'il y a de pire, c'est le renforcement du pouvoir de la finance sur les nations et les peuples. Je dirais même une dictature de la finance anglo-saxonne, acceptée par nombre de dirigeants européens privilégiant ainsi le court terme au détriment d'une véritable vision sur le long terme pour une politique économique, industrielle et sociale.
Oui, des valeurs sûres, la France et son peuple.
Mais son personnel politique, par sa professionnalisation (carriérisme, cumul des mandats, …), son manque de renouvellement ( voir l'actualité des diverses investitures à droite comme à gauche) fait qu'aujourd'hui, la République est devenue une oligarchie élective, souvent doublée d'une « oligarchie d'incompétents » selon Sophie Coignard et Romain Gubert.
2012 doit être l'occasion, pour le peuple français de reprendre son destin en main et de remettre les pendules à l'heure et surtout de rappeler au personnel politique qu'il doit être au service du peuple, de l'homme et de la Nation, pour le bien commun et non à celui de l'économique et de la finance, pour quelques uns.
Faut-il rappeler qu'en démocratie, c'est l'économique qui est au service du politique. Ce dernier doit déterminer une politique économique pour l'intérêt général de la Nation car c'est lui qui dispose de la légitimé dans l'exercice de la souveraineté nationale et populaire à travers le suffrage universel direct.
Gaullistement
Claude JEANDEL
21:49 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : france, peuple, ue, 3a, démocratie, classe politique | | Facebook | |