geogle statistiques

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19/12/2010

L'HYMNE A LA VIE

Parce que le sublime émeut et le beau plaît selon Kant, Beethoven émeut, sa musique est tellement belle.

 Mon Beethoven par Carl Schloesser.jpgEn ces temps où nous allons fêté la naissance du Christ, nous pouvons aussi avec quelques jours de retard, mais bien sûr pas à la même époque, fêter celle d'un grand génie de la musique : Ludwig Van Beethoven.

Personnellement, comme j'ai eu l'occasion de le dire, je ne connais pas la lecture des notes de musique mais ô combien j'aime la musique en général dès lors qu'elle est de qualité, et j'ai surtout une véritable attirance pour la musique de Ludwig.

Ce qui m'intéresse dans ce génie, c'est la personnalité qui se dégage, une personnalité hors du commun..ce qui est d'ailleurs le propre de tous les génies.

Retracer l'ensemble de sa biographie serait trop long, tant elle est dense. C'est pourquoi elle sera brève dans ce billet.

Elève de Haydn, déjà coqueluche des Viennois et des princes, à l'aube du XIXème siècle, il crée sa première Symphonie et la Sonate « A Kreutzer ».

Ce qui me plait en lui, c'est sa personnalité complexe mais attachante, en ce sens que certains traits de son caractère montrent s'il en est, qu'il est un passionné, difficile à vivre certes, notamment avec les femmes, qu'il vit avec passion mais après tout on ne peut qu'avoir des relations avec celles-ci lorsqu'on les aime, personnellement je peux dire que j'ai quelques ressemblances sur ce sujet avec lui.

Il est un grand génie teinté d'humanité, car il avait beaucoup de respect pour les philosophes du Siècle des Lumières. Il a la chance de vivre dans son époque, car à Vienne, il beigne dans un milieu musical où se côtoient Joseph Haydn, Franz Schubert …

Vienne : la ville du destin.

Ludwig Van Beethoven arriva à Vienne en 1792. Très vite, son génie va être reconnu dans la capitale des Habsbourg.

Il fut prolixe et créa de nombreuses sonates, concertos, et symphonies dont la 9ème qu'il composa alors qu'il était devenu sourd. Il ne l'a donc jamais entendue.

Véritable icône de son vivant, il est aujourd'hui le Patrimoine de l'humanité. Parmi ses nombreuses créations, 138 oeuvres avec N° d'Opus, plus de 200 pages éparses.

Piano seul : 32 Sonates

Musique de chambre

10 sonates pour violon et piano, 10 quatuors à cordes, 12 trios pour piano, violon, et violoncelle

5 sonates pour piano et violoncelle

3 quintettes à cordes, 1 septuor pour clarinette, cor, basson, violon, alto, violoncelle, contrebasse,

1 sextuor pour deux cors et quatuors à cordes, 1 quintette pour piano et vents



Musique orchestrale

1 concerto pour violon et orchestre

5 concertos pour piano et orchestre

9 symphonies

fantaisies chorales pour piano et orchestre

triple concerto

les créatures de Prométhée

 

Musique religieuse

Messe N°1 , Messe N° 2 « Missa Solemnis »

Oratorio «  Le Christ au Mont des Oliviers »

 

Musique vocale

Quelques champs gallois et irlandais



Un seul opéra : Fidélio

 

Le culte du sublime

Ce culte profond du sublime dès les années 1790 et 1800, conduit l'aristocratie viennoise, par conviction, mais aussi pour se démarquer de l'ambiance musicale du moment afin de préserver sa domination culturelle dans une société très hiérarchisée, à placer Haydn et Beethoven au dessus de tous les autres compositeurs, à l'exception de W.A.Mozart décédé afin de garder une « esthétique » des connaissances.

Au fur et à mesure du temps qui passe, lentement sa surdité avance, ce qui pour un musicien est un véritable drame et c'est dans cette surdité qu'il écrivit la 9ème Symphonie.

Il mourut le 26 mars 1827.

 

Beethoven est un musicien universel. Plus que tout autre, il appartient à l'humanité. Ainsi, qui est, qui a été Beethoven ? Universellement reconnu dans son génie et sa grandeur morale, il appartient à tous.

Au delà du musicien, il est devenu un symbole ou plutôt mille symboles contradictoires. Tradition et révolution, justice et oppression, désespoir et solitude, fraternité et renoncement se retrouvent en lui. Sa surdité, ne l'empêcha pas de garder toute sa force créatrice et artistique.

Comme le dit le Monde de la Musique «  sa force mythique, c'est sa musique qui incarne la lutte entre la conscience individuelle et le sentiment collectif "

Sources : Dictionnaire des Musiciens de Roland de Candé, "Monde de la Musique" Spécial Beethoven

A voir aussi

http://www.lvbeethoven.com/Bio/TestamentHeiligenstadt.html

 

21:23 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

04/12/2010

POUR UNE ALTERNATIVE CREDIBLE : LA NATION, LA REPUBLIQUE ET L'ETAT

DDV pour 4.12.10.jpgJe fais mienne ces trois paradigmes qui furent abordés par Dominique de Villepin à Paris, au Conseil National de République solidaire, ce samedi 04 décembre 2010.

Si l'on veut que la France et son peuple soit fière d'être elle-même, il est urgent de revenir aux fondamentaux qui ont fait la Nation française.

La Nation française de Clovis à nos jours, c'est quoi : c'est d'abord un territoire délimité par des frontières, un espace, mer, air où elle peut exercer sa souveraineté et c'est aussi un peuple.

Un peuple ce sont des habitants et des citoyens qui se reconnaissent à travers les ombres et lumières dans une même entité pour une même communauté de destin que l'on appelle la Nation française.

Or, aujourd'hui, sous couvert de solidarité européenne, on mélange tout. L'Europe, en respectant les Nations qui la composent, par des partenariats qui respectent la souveraineté des Etats pourra effectivement être à égalité de puissance avec les grands pays continents que sont la Chine, l'Inde, le Brésil et d'autres encore sur les grands enjeux internationaux.

La République est le ciment de la société française. Parce qu'elle est laïque, parce que c'est une République solidaire, qui a pour essence même d'aider et de protéger les accidentés de la vie, le plus faible, et de répartir la richesse nationale afin que tous retrouvent leur dignité de citoyens et d'hommes.

Parce que chaque Français de Marseille à Lille, de Nancy à Brest est égal en droit et en devoir, la République est là pour que la liberté, l'égalité, la fraternité ne soient de vains mots pour tout homme et femme, quelle que soit la hiérarchie sociale et son statut dans la société.

L'Etat a pour mission de faire fonctionner les institutions. Pour qu'il soit efficace et qu'il exerce sa pleine puissance régalienne, ce que, Max Weber appelle «la violence légitime de l'Etat ».

Que signifie ce concept? Tout simplement, si l'on veut que les citoyens acceptent qu'une décision politique soit prise, encore faut-il qu'une démocratie saine fonctionne. Or, aujourd'hui, la France est malade de sa démocratie. Celle-ci tourne en rond, sur elle-même.

En fait son problème, c'est le manque de renouveau de la classe politique et plus largement des élites qui, par un système de sélection, d'organes institutionnels comme les Grandes Ecoles permet donc à ces-élites de se reproduire entre elles, de maintenir un système de société autocratique et donc de s'accaparer les plus hauts postes, tant dans le privé que dans le public. Ainsi, comme le dit Bourdieu, de maintenir, par ce système de reproduction sur elle-même, la société française, redevient une société de classe.

La raffarinade « la France d'en haut et la France d'en bas » reflète malheureusement de plus en plus, la réalité.

Ainsi, la société française est bloquée. Elle empêche à tout citoyen de « la France d'en bas » de prendre l'ascenseur social pour monter vers « la France d'en haut »

Le concept de la République a perdu tout son sens. Le système actuel amène une lassitude de notre démocratie. Ce qui est dramatique et qui devient dangereux est que ce système de reproduction entre soi, de même classe, de même catégorie sociale se produit maintenant au niveau local, lors des constitutions de listes par exemple, comme à Lyon, à droite comme à gauche où le statut social prime sur la valeur humaine et les compétences.

Il est à craindre qu'à travers ces pratiques, non seulement on tue le principe de la vertu républicaine qui est la démocratie mais surtout par la professionnalisation politique, l'on risque de glisser lentement mais sûrement vers une notabilité croissante pouvant amener à la corruption.

Comme le dit Dominique de Villepin, « nous voulons des citoyens indépendants, des citoyens émancipés » « C'est une exigence de tous les âges de la vie ». Ainsi, « pour les jeunes, il s'agit de donner la capacité à dessiner leur vie future par leur propre choix, en les dotant tous du même capital de départ, grâce à un pécule constitué d'un prêt à taux zéro, remboursable sur les revenus ultérieurs et de droits à la formation »

Le devenir de la France, c'est d'abord être libre de ses choix dans une indépendance forgée par l'Histoire, forgée par l'expérience, mais aujourd'hui trop oubliée comme le souligne Dominique de Villepin.

Pour notre part, avec des millions de compagnons, nous devons nous engager à aller à la rencontre des Français pour les convaincre et les mobiliser pour les prochaines échéances électorales . Nous devons aussi nous battre avec enthousiasme, créativité et tolérance. Nous engager enfin pour un projet en allant à l'essentiel de notre combat, en défendant l'idée même que nous nous faisons de la République et de la France.

L'indépendance, c'est aussi la capacité de faire des choix qu'ils soient personnels ou collectifs. Pour cela, nous devons aérer la démocratie et l'action publique par une réforme profonde des mandats en limitant les cumuls et les fonctions.

Comme le Général de Gaulle, nous ne devons pas nous soumettre à la fatalité, soyons rebelles, révoltons-nous contre des positions acquises, arrêtons les magouilles politiciennes qui ne font que favoriser les copains et les coquins étouffant ainsi l'expression populaire.

Le peuple français n'a jamais été aussi grand lorsqu'il se rebelle contre le conformisme : c'est cela la République solidaire.

Que VIVE LA FRANCE, VIVE LA REPUBLIQUE

Gaullistement

Claude JEANDEL

http://www.republiquesolidaire.fr/

21/11/2010

QUELLE VILLE POUR LES HANDICAPES ?

L'exemple de Nancy, ville ouverte aux handicapés.

Handicap escalires Blog 21.11.10.jpgEn lisant le journal La Croix daté du 19 novembre, j'ai eu la bonne surprise de voir que ma ville natale, Nancy ést à la pointe d'une politique envers les handicapés.

Comme le dit le journal, cette réputation s'explique par son histoire de chef lieu d'un département très actif en matière de santé. Il est le fait d'une volonté politique des Elus de l'agglomération et du Conseil Général pour une véritable politique d'aides et d'écoutes aux handicapés.

Cela se fait au travers d'un important réseau d'associations et la participation de nombreux bénévoles pour trouver des solutions afin que les personnes handicapées se sentent bien dans la ville.

C'est une tradition ancienne à Nancy, qui créa dans le département de Meurthe et Moselle, « l'office d'hygiène sociale et à l'histoire des mines »souligne Valérie Rosso-Debord, adjointe en charge des personnes âgées et handicapées, par ailleurs députée.

Dès 1920, la ville et le département furent sensibilisés à ce phénomène du handicap et c'est la raison pour laquelle ils ont crée des structures médicales adaptées, préfigurant les Directions départementales et sociales installées dans tous les départements français  après 1945.

De plus, au sortir de la Guerre a aussi été crée à Nancy, pour les amputés, l'Institut régional de réadaptation Pierquin, qui garde la particularité en France, de suivre la personne de son accident à sa réinsertion sociale et professionnelle.

Je pense que ceci s'explique par le fait que la Lorraine, de part son histoire, sur son territoire, a connu de nombreuses victimes de la 1ère Guerre mondiale, à Verdun, notamment.

Egalement, sensibilisée par le handicap sensoriel, elle mit en place des institutions de dimension régionale comme l'Institut des jeunes sourds à Jarville-la- Malgrange, ainsi que l'Institut des jeunes aveugles à Nancy.

Cette volonté politique est un travail de longue haleine, c'est d'ailleurs pour cela qu'une association locale, gérée par la mission handicap du CCAS de la ville de Nancy a obtenu le prix Territoria « un e-public ».

Que peut-on tirer de cette expérience à Lyon?

Bien sûr, notre ville fait des efforts énormes. Elle s'appuie, comme à Nancy sur le travail de nombreux bénévoles. Cela veut dire tout simplement, lorsqu'il y a une volonté politique, s'appuyant sur un réseau associatif dense, Lyon, ma ville d'adoption, doit pouvoir améliorer, plus fort encore, le sort des hommes et des femmes ayant un handicap.

Notre ville, de culture humaniste et de tradition humanitaire est très bien placée pour gagner ce challenge. Il est d'ailleurs dommage que, dans le projet futur de l'Hôtel-Dieu, le Maire M. Gérard Collomb n'a pas jugé utile de laisser quelques espaces pour accueillir des familles en difficulté, tournant ainsi le dos à la tradition humaniste lyonnaise.

Ce qui se fait à Nancy doit servir d'aiguillon à notre bonne ville de Lyon, Capitale de la gastronomie, et pour quoi pas capitale du handicap?

Telles sont brièvement, les quelques réflexions que je soumets à votre sagacité.

Gaullistement

Claude JEANDEL

20:28 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

13/11/2010

16 NOVEMBRE 2010 : 7ème REPUBLIQUE DES BLOGS, FUMEE BLANCHE OU FUMEE NOIRE ?

 

republique-des-blogs 7eme version.jpg

 Ce jour-là vont se rencontrer les grands esprits lyonnais, associatifs, politiques, culturels, ….et autres penseurs philosophiques de toutes couleurs, de toutes tendances.

Comme au Siècle des Lumières, ils vont tenir salon afin d'éclairer de leur pensées et réflexions notre bonne ville de Lyon.

De ces grandes pensées, nous verrons si Lyon ira vers la Lumière ou les ténèbres : fumée blanche ou fumée noire devra sortir des cheminées qui indiquera aux Lyonnais depuis la Guillotière, le chemin à suivre.

00:51 Publié dans LYON | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

02/11/2010

Une femme discrète, rigoureuse, mais aussi moderne, une grande dame : « TANTE YVONNE »

200px-Yvonne_de_Gaulle.jpgLe 09 novembre 2010, sera célébrée, en la Basiique de Fourvière à 17h30, une messe à la mémoire du Général de Gaulle, qui s'est éteint voici 40 ans.

En ce moment, je suis scotché sur France2 qui diffuse un téléfim documentaire retraçant la difficulté et l'élaboration de la prise de pouvoir et du règlement du problème algérien par le Général de Gaulle.

Mais je voudrai, cette année, faire une exception. Si personne ne conteste la stature même de l'homme du 18 juin, je voudrai profiter de ces célébrations du 40ème anniversaire de la mort du Général de Gaulle avoir une pensée pour une grande dame qui fut vraiment la première dame de France : Yvonne de Gaulle que le peuple appelait affectueusement «Tante Yvonne ».

Beaucoup de choses furent dites sur elle. Il est bon quand même de rappeler que, descendante d'une grande famille bourgeoise du Nord, n'aimant pas le milieu parisien, malgré ses apparences elle fut parfois moderne.

C'est ainsi que dans les années soixante, elle plaida en faveur de la contraception auprès de son auguste mari ce qui a permis à Lucien Neuwirth d'aller jusqu'au bout de son idée, par la mise en circulation de la pilule.

« Tante Yvonne » fut une grande dame, catholique, ayant un sens moral et de l'éthique et qui donna ainsi à la France, une âme.

Voilà très brièvement, ce que, ce soir, je voulais écrire.

Il me semble que parfois, il ne faut pas oublier celle qui dans l'ombre du Général, joua un plus grand rôle qu'on ne le croit. Pour la France et pour les Français.


Entre ces deux personnages, "Tante Yvonne" et Schubert, l'on peut dire qu'ils symbolisent "le beau et le sublime".

"Le sublime émeut, le beau charme"  

Emmanuel KANT

23:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yvonne de gaulle?, âme, france | |  Facebook | |