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04/12/2010

POUR UNE ALTERNATIVE CREDIBLE : LA NATION, LA REPUBLIQUE ET L'ETAT

DDV pour 4.12.10.jpgJe fais mienne ces trois paradigmes qui furent abordés par Dominique de Villepin à Paris, au Conseil National de République solidaire, ce samedi 04 décembre 2010.

Si l'on veut que la France et son peuple soit fière d'être elle-même, il est urgent de revenir aux fondamentaux qui ont fait la Nation française.

La Nation française de Clovis à nos jours, c'est quoi : c'est d'abord un territoire délimité par des frontières, un espace, mer, air où elle peut exercer sa souveraineté et c'est aussi un peuple.

Un peuple ce sont des habitants et des citoyens qui se reconnaissent à travers les ombres et lumières dans une même entité pour une même communauté de destin que l'on appelle la Nation française.

Or, aujourd'hui, sous couvert de solidarité européenne, on mélange tout. L'Europe, en respectant les Nations qui la composent, par des partenariats qui respectent la souveraineté des Etats pourra effectivement être à égalité de puissance avec les grands pays continents que sont la Chine, l'Inde, le Brésil et d'autres encore sur les grands enjeux internationaux.

La République est le ciment de la société française. Parce qu'elle est laïque, parce que c'est une République solidaire, qui a pour essence même d'aider et de protéger les accidentés de la vie, le plus faible, et de répartir la richesse nationale afin que tous retrouvent leur dignité de citoyens et d'hommes.

Parce que chaque Français de Marseille à Lille, de Nancy à Brest est égal en droit et en devoir, la République est là pour que la liberté, l'égalité, la fraternité ne soient de vains mots pour tout homme et femme, quelle que soit la hiérarchie sociale et son statut dans la société.

L'Etat a pour mission de faire fonctionner les institutions. Pour qu'il soit efficace et qu'il exerce sa pleine puissance régalienne, ce que, Max Weber appelle «la violence légitime de l'Etat ».

Que signifie ce concept? Tout simplement, si l'on veut que les citoyens acceptent qu'une décision politique soit prise, encore faut-il qu'une démocratie saine fonctionne. Or, aujourd'hui, la France est malade de sa démocratie. Celle-ci tourne en rond, sur elle-même.

En fait son problème, c'est le manque de renouveau de la classe politique et plus largement des élites qui, par un système de sélection, d'organes institutionnels comme les Grandes Ecoles permet donc à ces-élites de se reproduire entre elles, de maintenir un système de société autocratique et donc de s'accaparer les plus hauts postes, tant dans le privé que dans le public. Ainsi, comme le dit Bourdieu, de maintenir, par ce système de reproduction sur elle-même, la société française, redevient une société de classe.

La raffarinade « la France d'en haut et la France d'en bas » reflète malheureusement de plus en plus, la réalité.

Ainsi, la société française est bloquée. Elle empêche à tout citoyen de « la France d'en bas » de prendre l'ascenseur social pour monter vers « la France d'en haut »

Le concept de la République a perdu tout son sens. Le système actuel amène une lassitude de notre démocratie. Ce qui est dramatique et qui devient dangereux est que ce système de reproduction entre soi, de même classe, de même catégorie sociale se produit maintenant au niveau local, lors des constitutions de listes par exemple, comme à Lyon, à droite comme à gauche où le statut social prime sur la valeur humaine et les compétences.

Il est à craindre qu'à travers ces pratiques, non seulement on tue le principe de la vertu républicaine qui est la démocratie mais surtout par la professionnalisation politique, l'on risque de glisser lentement mais sûrement vers une notabilité croissante pouvant amener à la corruption.

Comme le dit Dominique de Villepin, « nous voulons des citoyens indépendants, des citoyens émancipés » « C'est une exigence de tous les âges de la vie ». Ainsi, « pour les jeunes, il s'agit de donner la capacité à dessiner leur vie future par leur propre choix, en les dotant tous du même capital de départ, grâce à un pécule constitué d'un prêt à taux zéro, remboursable sur les revenus ultérieurs et de droits à la formation »

Le devenir de la France, c'est d'abord être libre de ses choix dans une indépendance forgée par l'Histoire, forgée par l'expérience, mais aujourd'hui trop oubliée comme le souligne Dominique de Villepin.

Pour notre part, avec des millions de compagnons, nous devons nous engager à aller à la rencontre des Français pour les convaincre et les mobiliser pour les prochaines échéances électorales . Nous devons aussi nous battre avec enthousiasme, créativité et tolérance. Nous engager enfin pour un projet en allant à l'essentiel de notre combat, en défendant l'idée même que nous nous faisons de la République et de la France.

L'indépendance, c'est aussi la capacité de faire des choix qu'ils soient personnels ou collectifs. Pour cela, nous devons aérer la démocratie et l'action publique par une réforme profonde des mandats en limitant les cumuls et les fonctions.

Comme le Général de Gaulle, nous ne devons pas nous soumettre à la fatalité, soyons rebelles, révoltons-nous contre des positions acquises, arrêtons les magouilles politiciennes qui ne font que favoriser les copains et les coquins étouffant ainsi l'expression populaire.

Le peuple français n'a jamais été aussi grand lorsqu'il se rebelle contre le conformisme : c'est cela la République solidaire.

Que VIVE LA FRANCE, VIVE LA REPUBLIQUE

Gaullistement

Claude JEANDEL

http://www.republiquesolidaire.fr/

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