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03/10/2011

ELECTIONS SENATORIALES : L'UMP & SARKOZY N'ONT PLUS QU'A RENTRER CHEZ EUX

Senat2 senat.jpgCe qui vient de se passer au Sénat, si l'on reste dans la rationalité du marché politique, la mathématique électorale a joué son rôle.

Depuis près de 10 ans, la droite dite républicaine, par ses défaites électorales successives a perdu des pents entiers de mandats électoraux locaux.

Ce n'est pas le fait du hasard.

Si l'UMP se ramasse des gamelles à chaque élection locale, c'est qu'elle n'a plus de vision politique tant pour ces élections, mais pire de vision politique pour notre pays.

Sa seule vision est d'abord purement matérialiste. Elle n'a pour les mandats électoraux, tant locaux que nationaux qu'une vision purement marketing et financière par un cumul des mandats successifs en se les appropriant ad vitam eternam.

Cela veut dire tout simplement, si l'on prend le cas de la Région Rhône-Alpes et de Lyon en particulier, on constate qu'à chaque élection ce sont les mêmes hommes et les mêmes rares femmes qui sont systématiquement reconduits aux mêmes postes et ce, sans véritable démocratie interne où les militants n'ont pas le réel choix de désignation desdits candidats. Elle empêche ainsi l'éclosion de nouveaux talents et compétences.

De ce fait, ces élus qui ont la garantie « professionnelle » du mandat n'ont que faire du peuple et ont même, souvent le mépris de leurs propres militants.

- Si la droite veut reconquérir les collectivités locales, elle doit faire sa révolution culturelle : accepter les débats contradictoires, donner la possibilité, par l'organisation de primaires internes, aux militants de refuser ou d'accepter les leaders qui leur sont proposés. Elle doit aussi et surtout, dans le cadre de Lyon principalement mettre en place un encadrement qui aille vers les citoyens et non pas se prostituer uniquement au Medef et acteurs économiques.

- La seconde raison de la défaite de la droite au Sénat, est qu'elle s'est comportée avec les élus locaux avec des méthodes cripto-fascisantes. Aucun dialogue réel n'a eu lieu avec les élus locaux proches du terrain dans la réforme des collectivités locales. En voulant diminuer de moitié leur nombre, ainsi que la réforme du mode d'élection pour les régionales, l'UMP a tenté un coup de force pour prendre ces collectivités par un acte administratif plutôt que par l'élection.

Les grands électeurs viennent de rappeler à l'UMP et à Nicolas Sarkozy que les fondamentaux de la République ne peuvent être impunément violés.

- Le troisième élément, il est d'ordre institutionnel où la gouvernance de NS est scandaleuse et inadmissible. Il viole, par la pratique, la philosophie de la Vème République que nous a légué le Général de Gaulle.

Faut-il rappeler que la Vème République, dans sa constitution a permis à la France une grande stabilité institutionnelle où, sous l'autorité du Président de la République comme arbitre, a maintenu et a perfectionné l'équilibre des pouvoirs. Pour le Premier Ministre, par les articles 20 et 21 de la Constitution et pour le Parlement dans son ensemble de pouvoir légiférer dans le cadre défini par l'article 37 qui fixe le domaine de la loi et l'article 34 qui dispose que « tout ce qui n'est pas du domaine de la loi relève des actes règlementaires ». Même françois Miterrand, auteur du « Coup d'Etat permanent » a respecté – à la lettre – les Institutions de la Vème République.

Ainsi, on peut affirmer que l'élection du Président socialiste du Sénat n'est que le résultat de la langueur de la droite au travers son comportement.

Cela est dramatique car cela risque, à partir de 2012, tel que c'est parti, de mettre à bas définitivement la philosophie et le concept de la Vème République.

Quel gâchis !!!

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

11/09/2011

VOEUX DES ECHEVINS : La laïcite à la lyonnaise, exemple d'une bonne relation entre le spirituel et le temporel

 

Voeux echevins Fourviere.jpgEn ce 8 septembre fut célébrée, par le Cardinal Philippe Barbarin, Primat des Gaules, dans notre belle basilique de Fourvière, la messe des Echevins.

Cette cérémonie qui se perpétue depuis 1643 s'est déroulée en présence du Sénateur-Maire Gérard Collomb, de Michel Mercier, Ministre de la justice, Garde des sceaux et Président du Conseil Général du Rhône ainsi que de nombreux élus de toute tendance politique.

Au travers des discours, en fin de cérémonie, chacun partant de la maxime biblique « laissons à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu », il fut ainsi démontré par les divers orateurs, qu'à Lyon la pratique de la laicité n'est pas un vain mot, dès lors que chacun n'empiète pas sur le territoire de l'autre.

Je peux dire qu'à Lyon, chacune des valeurs de pensée est respectée. Elle donne ainsi l'exemple de la pratique d'une laicité tolérante.

Rappelons brivèment l'histoire du voeu des Echevins

En 1643, Lyon, à nouveau menacé de la peste vit le Prévôt des marchands et quatre échevins chargés de la gestion de la ville faire un voeu : aller chaque 8ème jour de septembre, jour de la nativité de la Vierge « ouir » la messe et faire, sans robes, prières et dévotions à celle-ci, en la chapelle de Notre Dame de Fourvière. Lors de cette cérémonie, ils offrirent outre des cierges et livres de cire, un écu d'or si leur souhait de voir épargnée la ville de ce terrible fléau était exaucé.

La ville ayant été épargnée, la confiance entre les habitants et leur protectrice fut telle que chaque année depuis cette date (hormis en 1790) les autorités se retrouvent le 8 septembre pour perpétuer ce patrimoine lyonnais.

A travers cet exemple, l'on peut dire que Lyon à deux mères protectrices : Marie et Marianne.

Photo: source Fourvière

04/08/2011

DRAME DE NORVEGE : L'Union européenne, responsable de la montée des extrémismes

 

 

 

Le régime sec de la mauvaise Grèce : sa souveraineté politique, monétaire et économique est violée et ce dans une hypocrisie et un sens de la manipulation politique avec la complicité de certains médias.

J'ai voulu attendre un certain temps après le drame d'Oslo par respect aux victimes pour donner mon analyse.

Ce drame n'est, hélas, pas le fait du hasard. Il est la résultante de la montée des extrémismes au sein des Nations qui composent l'Union Européenne. Les causes en sont mulltiples et ronge, peu à peu, les démocraties occidentales.

Cette UE « n'est qu'un volapük invertébré et sans âme » que l'on veut imposer aux citoyens de ces nations européennes.

La crise grecque démontre au grand jour la crise morale, financière, économique, sociale et politique de l'Europe dont le Traité de Maastricht fut et reste une véritable catastrophe pour les peuples.

Dans cette crise de l'Europe, nous avons une classe politique qui pratique la politique de l'autruche. Car de quoi souffrent les nations européennes ? Ce n'est pas d'assez d'Europe mais de trop d'Europe.

La France et ses politiques de tous bords, en se débarassant des éléments qui fondent l'exercice de la souveraineté nationale, creuse elle-même sa propre tombe.

Il est scandaleux et inadmissible que la Commission de Bruxelles soit informée de l'état de nos finances et du budget avant le Parlement français. On peut donc se poser, légitimement la question : à quoi servent les Parlementaires, ceci d'autant que tout ce qui touche à la sécurité, la justice, la politique étrangère sont soumis aux dictacts des commissaires européens, enlevant au Gouvernement des pouvoirs régaliens qui fondent l'existence d'un Etat et la possibilité aux dirigeants politiques d'agir efficacement ?.

Faut-il également rappeller que l'Europe est anti-démocratique, elle bafoue l'expression des peuples aidée en cela par les Parlementaires français qui ont par exemple voté le Traité de Lisbonne alors que les Français avaient rejeté par référendum le TCE.

Il faut préciser que notre Parlement si jurdiquement il est légitime, politiquement il est illégitime. En effet, lorsqu'on observe le résultat des élections, il est bon de rappeler que près de 50% de nos compatriotes ne sont pas allés aux urnes lors des législatives de 2007.

En fait, dans cette crise européenne, les gesticulations bruxelloises, dans l'affaire grecque, n'ont qu'un seul but qui est de gommer l'échec patant des Traités de Rome et de Maastricht.

Le dogme d'une Europe ultra libérale : l'euro

Depuis 20 ans, l'adoration de la monnaie unique prône deux mensonges qu'il faudra surmonter pour faire émerger des solutions crédibles face à la crise.

Le premier mensonge est de faire croire que l'euro n'a aucune responsabilité dans la crise de la dette des pays du sud européen et de la France. Celle-ci provient des déficits extérieurs des pays du sud et de la France qui n'ont pas supporter la chèreté de l'euro. Les exportations diminuant, les importations augmentant, les déficits extérieurs explosent, les entreprises se délocalisent et l'investissement productif diminue Il suffit de regarder les chiffres. La France a ainsi un déficit commercial, en un mois (mai 2011), de 7 milliards d'euros, égal à celui d'une année en 2004.

Les dirigeants européens d'aujourd'hui ne veulent pas admettre que de tels niveaux d'endettement n'auraient jamais exister du temps des monnaies nationales.

Faut-il rappeller que l'existence des monnaies nationales permettait par des fluctuations plus ou moins fortes d'effacer les écarts par des agissements monétaires.

Le résultat de ce comportement ne fait qu'aggraver les situations économiques et financières de chaque pays membre par l'augmentation du chômage, le désinvestissement industriel....

Le second mensonge, qui se répand dans certains médias affirmant qu'il suffirait de mener une politique unique pour mettre fin à ces désequilibres, en imposant un gouvernement économique fédéraliste. C'est un leurre.Car une politique unique avec des pays ayant des structures sociales et politiques tellement différentes les uns des autres ne peut qu'amener à la chute de l'Union Européenne.

Ceci est en fait une forme de lâcheté qui ne veut pas dire son nom et qui permet, une fois de plus, à une classe politique de se décharger de ses responsabilités.

L'idée d'un gouvernement européeen économique est un mythe qui ne vise qu'à perpétuer une logique d'endettement sans s'attaquer aux causes de la dette et à l'économie réelle.

Cette fuite en avant dans le mensonge n'a qu'un but : sauver une constuction dogmatique cpontraire aux intérêts des nations. Une Europe ne peut avoir de sens que si elle s'appuie sur des Nations.

A travers ces élements cités plus haut, où la souveraineté des Etats est bafouée dans les domaines de l'économie mais aussi du social, du politique et de la démocratie, l'Europe démontre par ses péripéties économiques qu'elle n'a rien à voir avec la volonté des peuples. Au contraire, des mesures contraignantes dans le domaine des libertés démocratiques, de la non prospérité des citoyens, de la régression sociale sont des éléments qui ne peuvent qu'amener à l'intérieur des Nations, la montée des extrémismes.

L'extrémisme en Europe n'est que la conséquence d'une perte de souveraineté, donc d'identité, d'appartenance à une nation, une culture.

En bafouant l'expression des citoyens lors des référundums sur les différents Traités comme en France, en Irlande, au Danemark...l'UE, à travers ses pseudo élites, n'a que faire de la volonté de chaque citoyen de rester attaché à sa propre culture et à son propre pays.

Ce qui s'est passé en Norvège mérite une réflexion de notre devenir sur ce continent européen. En outre, ce drame démontre s'il en est qu'il est temps pour nos responsables politiques d'ouvrir les yeux et d'arrêter de foncer dans le mur.

Une fois de plus, je le répète, c'est en respectant les Nations que l'Europe aura un sens.

 

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

 

18:56 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : norvège, oslo, grèce, dette, ue, euro, déficits | |  Facebook | |

26/07/2011

NORVEGE : hommage aux victimes du fanatisme

A l'appel de la Mairie de Lyon, ce lundi fut organisée dans l'atrium de l'Hôtel de Ville une cérémonie simple, sobre, empreinte d'une grande dignité.

Un livre d'or été mis à la disposition des Lyonnais qui souhaitent apporter leurs témoignages de sympathie au peuple norvégien.

    jt 25 juillet 2011 - TLM
jt 25 juillet 2011 - TLM

S'il est un peu tôt pour analyser le pourquoi de ce drame dans un pays où la tolérance fait partie de la culture norvégienne, à forte tradition démocratique, il ne faut pas se voiler la face, toute les nations qui composent l'Union Européenne sont également touchées par la montée des extrêmismes. 

Tôt ou tard, le personnel politique de ces nations devra arrêter de faire la politique de l'autruche en ignorant les raisons et les causes de la montée des idéaux fascisants en Europe occidentale

J'arrêterai là le débat car dans ce moment triste et dramatique, respectons d'abord les victimes et leurs familles touchées dans leur propre chair.

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

17:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

14/06/2011

Jacques CHIRAC, Francois HOLLANDE : la Corrèze des vaches, ou l'expression d'une arrière pensée

blazon correze.jpgSi l'on a une arrière pensée, il ne faut jamais hésiter à l'exprimer disait Charles de Gaulle. La nature, les vaches, le bon goût d'une table bien garnie permet parfois entre le fromage et le dessert, dans une atmosphère conviviale, de faire sortir des arrières pensées que l'on a depuis quelque temps dans la tête d'un homme qui a servi la France, douze ans comme Président de la République.

Pour moi, son expression n'est pas le fait du hasard, elle mérite tant soit peu une analyse rationnelle du champ politique.

Lorsque Jacques Chirac dit tout haut si Alain Juppé ne se présente pas à l'Election présidentielle en 2012 il votera François Hollande, deux remarques, selon moi, s'imposent.

Première remarque : si l'on a le sens de la synthèse et de l'analyse politique, visiblement il ne souhaite pas que NS soit à nouveau Président de la République, en essayant de pousser Alain Juppé.

Deuxième remarque : en citant Alain Juppé, il ne cite pas Dominique de Villepin. Personnellement, j'en tire la conclusion suivante qu'il ne le « sent pas » pour 2012 à la Présidence de la République. Je dirai, en ce qui me concerne, comme Jacques Chirac le dit dans le second tome de ses mémoires, Dominique de Villepin est un grand homme d'Etat, il en a une grande estime. J'en suis d'accord.

Même si j'ai pour Dominique de Villepin un grand respect pour l'homme, le brillant intellectuel, le grand serviteur de l'Etat qu'il a été, à mon grand regret, en tout cas pour 2012, je ne pense pas que c'est le bon moment pour lui : il arrive trop tôt ou il arrive trop tard. C'est un brillant intellectuel que j'admire mais je ne le sens pas aller mettre la main dans le cambuis de la politicaillerie de bas étage. Le milieu politique aujourd'hui ne sens pas bon du tout et ce n'est pas de son niveau : il est au dessus.

Essayons de regarder l'avenir, que peut-il se passer, car visiblement Jacques Chirac ne votera pas Sarkozy en 2012, tout comme moi-même d'ailleurs. Comme il le dit dans son ouvrage, NS est un atlantiste, en économie un libéral et il est partisan de la discrimination positive, un non sens selon moi.

J'ajouterai personnellement que les faits lui donnent raison mais pire, le côté «bling-bling » de sa gouvernance est inadmissible, sa pratique du fonctionnement de l'Etat amène celui-ci à une « désagrégation » des structures et organes publics censés faire fonctionner l'Etat. On peut constater également que jamais sous le Vème République, pour des raisons purement électoralistes, un discours populiste tenté par par l'extrémisme n'a été autant poussé au sommet de l'Etat abaissant le débat politique à son plus bas niveau et renforcant ainsi « une distanciation » de plus en plus grande entre le peuple et le personnel politique

Je pense pouvoir comprendre Jacques Chirac, au travers de son message, de son exaspération d'une politique anti-sociale de l'UMP, l'attaque sur le RSA en est, malheureusement une fois de plus, la démonstration.

Où il est le temps de la droite française avec De Gaulle et Pompidou qui avaient un esprit du social ce qui n'a pas empéché, à l'époque, une dynamique économique qui faisait de la France la troisième puissance économique du monde et metta en danger la monnaie dollar, monnaie de réserve mondiale. Ils savaient allier le social et l'économique et que ces deux termes n'étaient pas antinomiques.

Ce que l'on peut, en conclusion dire, est que le week-end corrézien, change la donne politique en 2012.

Contrairement à ce que disent certains commentateurs, Jacques Chirac sait très bien de quel côté, il tire avec son fusil et ce n'est pas un gaga comme certains veulent le faire crore. Il a réellement tous ses esprits et il sait où il va.

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

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