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27/11/2011

Dominique de Villepin : une rhétorique pseudo gaulliste, trahie par ses positions fédéralistes européennes

Belin Tour france 2 enfants.jpgComme je l'ai maintefois dit, Dominique de Villepin est un brillant intellectuel mais pas un grand politique, si j'en juge, une fois de plus par ce qu'il a dit sur BFMTV, ce dimanche, en ce qui concerne l'Europe particulièrement.

Il faut qu'il m'explique ces multiples ambiguïtés quand il parle de la nation française, de sa souveraineté alors qu'en même temps, il fait campagne pour une Europe fédérale en proposant une fusion du Président de la Commission et du Président du Conseil européen et qui serait élu au suffrage universel.

Or, il faut savoir comme on le dit en science politique que tout pouvoir doit avoir une légitimation et que celle-ci s'acquiert par le vote des citoyens. Ainsi, cette élection donne l'impérium à celui qui l'a reçue. En d'autres termes, l'élection au suffrage universel d'un Président d'Europe, c'est bien le début, non seulement d'un fédéralisme mais surtout la mise en perspective de la création d'une nation européenne.

Cela a pour conséquence logique, que les dirigeants des pays qui dirigent les Nations composant l'Union Européenne seraient dépouillés des pouvoirs fondamentaux et régaliens sur leurs propre territoires et deviendraient ainsi de simples petits gouverneurs sans grande envergure.

La boucle étant bouclée, les Nations disparaitraient.

Une fois de plus, la France est trahie de jour en jour par une classe politique, laquelle ne peut que mériter l'eau probe de son peuple qui devra se poser la question de l'utilité d'aller voter pour ce personnel politique qui n'aura plus aucun réel pouvoir.

Je suis très déçu sur le plan purement politique du comportement de Dominique de Villepin. Il est loin son discours à l'ONU sur la grandeur de ce vieux pays qu'est la France.

Il est urgent qu'une nouvelle génération d'hommes et de femmes politiques qui ont la foi comme sous la IIIème république en la République, à la patrie et à la Nation. Je recommande la lecture de « Le tour de la France par deux enfants » où deux petits Lorrains, André et Julien, à la recherche d'un oncle s'approprient le territoire non occupé en traversant le pays à la découverte de son histoire, de ses techniques, de sa diversité mais surtout le livre fut un hymne partisan pour la République, la patrie et la Nation.

J'ai la certitude que de grands Républicains comme Jules Ferry (Vosgien) Seyès, l'Abbé Grégoire doivent se retourner dans leur tombe en voyant ces hommes politiques de gauche comme de droite d'avoir honte d'être Français mais surtout de faire disparaître la Nation française au sein d'un «volapük invertébré sans âme que l'on appelle l'Europe ».


QUE VIVE LA REPUBLIQUE

QUE VIVE LA FRANCE ETERNELLE


Gaullistement

Claude JEANDEL



23/05/2011

PEUPLE DE FRANCE & PERSONNEL POLITIQUE : des « ingrédients de distanciation » de plus en plus grand ou les dangers d'une démocratie chancelante

Polanski, Strauss-Khan, Bettancourt, Woerth sont des « ingrédients » parmi d'autres qui n'ont seulement éloignent le peuple du personnel politique, mais risquent d'amener au pouvoir les tenants d'un autoritarisme démocratique.

La folie politico-médiatique commence à s'estomper. Il m'est apparu, maintenant, de poser des questions en essayant de prendre du recul sur l'évènement en partant du principe que la raison l'emporte sur la passion.

Est-il besoin de dire que « l'affaire DSK » est dramatique et quoiqu'il en soit, il faut trouver la vérité et c'est l'Histoire qui tranchera.

Toutefois, plusieurs réflexions s'imposent, comme l'a fait France2, ce dimanche.


 Source : France2 Emission Mon oeil 13h15 Dimanche 22.05.2011

La première réflexion est de se poser la question : comment cela est-il possible?

Toutefois, rappelons que « tout homme est présumé innocent jusqu'à preuve du contraire ». A l'inverse, pour la présumée victime, elle a droit non seulement au respect mais aussi à sa vérité.

Au nom de quoi, la parole d'une employée de ménage n'aurait pas la même valeur que celle d'un ancien directeur du FMI ?

La seconde réflexion : est que, dans cette affaire, le comportement d'une partie du personnel politique comme médiatique n'a pas été à la hauteur de l'enjeu. C'est un comportement de classe et de caste qui s'est refermée sur elle-même avec un mépris, non seulement vis à vis des évènements mais de la société en général et donc du peuple.

Il en est ainsi des propos de Jack Lang inadmissibles et honteux pour quelqu'un qui se dit de gauche. Avoir un tel mépris pour cette jeune femme en déclarant tout de go «  après tout, il n'y a pas mort d'homme ». Drôle de singularité de mélanger les genres homme et femme. Il en est aussi de BH Lévy, soupconnant même ,d'après certains médias, la présence de l'employée de ménage. C'est vrai, que ce Monsieur comme beaucoup d'autres se promènent davantage, derrière Nicolas Sarkozy dans les salons dorés de la République que dans les HLM des cités. Le comportement d'une minorité certes, et d'élus socialistes pro-DSK, par leur théorie du complot ont démontré que visiblement, ils n'ont pas pris la mesure de l'évènement dramatique mais surtout qu'ils sont qaund même quoiqu'on en dise en dehors du pays réel.

La troisème réflexion est qu'une fois de plus, il faut affirmer qu'il n'est pas vrai que les Français n'aiment pas la politique. Celle-ci, est un élèment « de socialisation » du citoyen au service de l'intérêt général et aussi au service de son prochain.

Or, depuis plus de trois ans, ies citoyens ont l'impression au travers des différentes affaires successives comme celles Polanski, Woerth-Bettencourt, Tapie ...que la notion de service par ceux et celles qui sont mandatés pour servir le peuple et la Nation est un leurre.

Cette dégradation de la démocratie, non seulement est dûe à ce facteur d'arrivisme et d'affairisme mais aussi et surtout, à des organes institutionnels qui sont chargés de la faire fonctionner et qui ne représentent pas le pays réel, comme le Parlement par exemple. Egalement, la professionnalisation de la politique se faisant sur ce que l'on appelle « le marché politique » qui crée la concurrence entre les citoyens candidats amène une dérive carrièriste par le cumul des mandats et dles fonctions.

De même, que l'ascensceur social au sein des entreprises est bloqué à tous les étages, la méritocratie républicaine, gâge d'une démocratie saine, d'un mieux vivre ensemble, devient l'exception.

Quelque soit le gouvernement qui sortira des urnes en 2012, il devra s'attaquer à ce que les citoyens français aient le personnel politique qui marchent ensemble, dans le même sens de l'intérêt commun, dans une même communauté de destin qui s'appelle la Nation française.

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

01/03/2011

DIPLOMATIE FRANCAISE : AME DE LA FRANCE, ELLE EST LA GRANDEUR, LA NOBLESSE DE L'ETAT

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Notre Nation n'est pas une Nation comme les autres.

Parce qu'elle a une histoire, un message universel, elle est  respectée  sur tous les continents, en particulier sur le pourtour de la Méditérrannée.

Or, depuis plus de 3ans, la gouvernance de Nicolas Sarkozy et de sa majorité, dans ce domaine comme dans d'autres est une calamité.

Le Général De Gaulle, Georges Pompidou, François Mitterrand et Jacques Chirac cont voulu et maintenu la voix de la France dans le monde. La France, parce qu'elle est une grande nation, fut ainsi respectée.

On ne dirige pas un pays comme le notre en abaissant la diplomatie par des faits divers uniquement en voulant faire des coups médiatiques comme l'affaire du Mexique.

Une diplomatie c'est d'abord l'expression et la représentation d'un pays au travers de sa culture, de son économie, de son histoire qui sont les éléments de la puissance d'un Etat, lequel au travers les relations internationales, affirme l'existence d'une Nation.

Je ne vais donc pas m'étendre puisque ci-après dans une tribune parue dans le Monde, des diplomates de grande qualité expliquent mieux que moi la réalité du probléme.

 

"La voix de la France a disparu dans le monde"

Un groupe de diplomates français de générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées, a décidé de livrer son analyse critique de la politique extérieure de la France sous Nicolas Sarkozy. En choisissant l'anonymat, ils ont imité le groupe Surcouf émanant des milieux militaires, dénonçant lui aussi certains choix du chef de l'Etat. Le pseudonyme collectif qu'ils ont choisi est "Marly" – du nom du café où ils se sont réunis la première fois. Ceci est leur premier texte public.

La manœuvre ne trompe plus personne : quand les événements sont contrariants pour les mises en scène présidentielles, les corps d'Etat sont alors désignés comme responsables.

Or, en matière diplomatique, que de contrariétés pour les autorités politiques ! A l'encontre des annonces claironnées depuis trois ans, l'Europe est impuissante, l'Afrique nous échappe, la Méditerranée nous boude, la Chine nous a domptés et Washington nous ignore ! Dans le même temps, nos avions Rafale et notre industrie nucléaire, loin des triomphes annoncés, restent sur l'étagère. Plus grave, la voix de la France a disparu dans le monde. Notre suivisme à l'égard des Etats-Unis déroute beaucoup de nos partenaires.

Pendant la guerre froide, nous étions dans le camp occidental, mais nous pesions sur la position des deux camps par une attitude originale. Aujourd'hui, ralliés aux Etats-Unis comme l'a manifesté notre retour dans l'OTAN, nous n'intéressons plus grand monde car nous avons perdu notre visibilité et notre capacité de manœuvre diplomatique. Cette perte d'influence n'est pas imputable aux diplomates mais aux options choisies par les politiques.

Il est clair que le président n'apprécie guère les administrations de l'Etat qu'il accable d'un mépris ostensible et qu'il cherche à rendre responsables des déboires de sa politique. C'est ainsi que les diplomates sont désignés comme responsables des déconvenues de notre politique extérieure. Ils récusent le procès qui leur est fait. La politique suivie à l'égard de la Tunisie ou de l'Egypte a été définie à la présidence de la République sans tenir compte des analyses de nos ambassades. C'est elle qui a choisi MM. Ben Ali et Moubarak comme "piliers sud" de la Méditerranée.

Un WikiLeaks à la française permettrait de vérifier que les diplomates français ont rédigé, comme leurs collègues américains, des textes aussi critiques que sans concessions. Or, à l'écoute des diplomates, bien des erreurs auraient pu être évitées, imputables à l'amateurisme, à l'impulsivité et aux préoccupations médiatiques à court terme.

Impulsivité ? L'Union pour la Méditerranée, lancée sans préparation malgré les mises en garde du Quai d'Orsay qui souhaitait modifier l'objectif et la méthode, est sinistrée.

Amateurisme ? En confiant au ministère de l'écologie la préparation de la conférence de Copenhague sur le changement climatique, nous avons abouti à l'impuissance de la France et de l'Europe et à un échec cuisant.

Préoccupations médiatiques ? La tension actuelle avec le Mexique résulte de l'exposition publique d'un dossier qui, par sa nature, devait être traité dans la discrétion.

Manque de cohérence ? Notre politique au Moyen-Orient est devenue illisible, s'enferre dans des impasses et renforce les cartes de la Syrie. Dans le même temps, nos priorités évidentes sont délaissées. Il en est ainsi de l'Afrique francophone, négligée politiquement et désormais sevrée de toute aide bilatérale.

Notre politique étrangère est placée sous le signe de l'improvisation et d'impulsions successives, qui s'expliquent souvent par des considérations de politique intérieure. Qu'on ne s'étonne pas de nos échecs. Nous sommes à l'heure où des préfets se piquent de diplomatie, où les "plumes" conçoivent de grands desseins, où les réseaux représentant des intérêts privés et les visiteurs du soir sont omniprésents et écoutés.

Il n'est que temps de réagir. Nous devons retrouver une politique étrangère fondée sur la cohérence, l'efficacité et la discrétion.

Les diplomates français n'ont qu'un souhait : être au service d'une politique réfléchie et stable. Au-delà des grandes enceintes du G8 et du G20 où se brouillent les messages, il y a lieu de préciser nos objectifs sur des questions essentielles telles que le contenu et les frontières de l'Europe de demain, la politique à l'égard d'un monde arabe en révolte, nos objectifs en Afghanistan, notre politique africaine, notre type de partenariat avec la Russie.

Les diplomates appellent de leurs vœux une telle réflexion de fond à laquelle ils sauront apporter en toute loyauté leur expertise. Ils souhaitent aussi que notre diplomatie puisse à nouveau s'appuyer sur certaines valeurs (solidarité, démocratie, respect des cultures) bien souvent délaissées au profit d'un coup par coup sans vision.

Enfin, pour reprendre l'avertissement d'Alain Juppé et d'Hubert Védrine publié le 7 juillet 2010 dans Le Monde "l'instrument [diplomatique] est sur le point d'être cassé". Il est clair que sa sauvegarde est essentielle à l'efficacité de notre politique étrangère.

Lire la contre-enquête sur "la diplomatie française bousculée par la révolte arabe", dans l'édition Abonnés du site et dans Le Monde daté du 23 février 2011 et disponible dans les kiosques mardi 22 février à partir de 14 heures.

le groupe "Marly", un collectif qui réunit des diplomates français critiques

 

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

24/01/2011

PHILIPPE SEGUIN, STEPHANE HESSEL : des ressemblances ?

Seguin Hessel Blog 23.01.jpg

En écoutant la passion selon St Jean de Jean Sébastien Bach sur Radio Classique, je viens de terminer la lecture de Stéphane Hessel « Indignez-vous ».

Du même coup, cette musique, après cette lecture m'a replongé dans le souvenir de Philippe Séguin. Tant de similitudes existent entre ces deux hommes ayant pour référence le programme du Conseil National de la Résistance qui donna une vision à la France, mis en oeuvre par le gaullisme au travers des Institutions de la Vème République.

Voici un an disparaissait Philippe Seguin, l'auteur de la fracture sociale mais aussi et surtout un grand serviteur de l'Etat et un souverainiste intelligent.

Parce qu'il fut très attaché à l'indépendance de la France et donc de la démocratie, luttant contre le Traité de Maastricht, il avait vu avant les autres l'esprit néfaste de ce Traité dont on voit aujourd'hui toutes les conséquences.

Comme Stéphane Hessel, il s'indigna et se révolta vis à vis du comportement d'une classe politique soucieuse d'abord de préserver ses propres intérêts avant ceux du pays. Faut-il rappeler comme l'écrit Stéphane Hessel « que le CNR avait mis au point un programme qui fut adopté le 15 mai 1944 et proposé pour la France libérée un ensemble de principes et de valeurs sur lesquels reposerait la démocratie moderne de notre pays ».

Philippe Séguin, dans le cadre de sa théorie sur la fracture sociale, faisait de nombreuses propositions à savoir celles d'une société et d'une République solidaire, de progrès pour tous, d'une indépendance nationale affirmée, la nécessité d'une démocratie économique par une organisation rationnelle de celle-ci par l'Etat, assurant la prospérité de tous les citoyens en une juste redistribution des richesses où chacune et chacun se sente unis par des mêmes valeurs, une même histoire et pour un même objectif, celui d'une nation indépendante, forte et sûre d'elle-même.

On peut dire qu'à travers son comportement, tout comme Stéphane Hessel, il y avait, chez Philippe Séguin, de l'indignation qu'il exprimait à sa façon par une forme de révolte intellectuelle pacifique.

On peut donc en conclure que l'indignation de Stéphane Hessel, comme le comportement de Philippe Séguin témoignent de leur tempérament d'écorchés vifs d'une société qui n'a plus de sens et de repères dans une démocratie affairiste qui va à la dérive.

Rendons hommage à ces deux hommes qui sont le pur produit de notre culture, de notre nation.

 

QUE VIVE LA REPUBLIQUE

QUE VIVE LA FRANCE

 

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

04/12/2010

POUR UNE ALTERNATIVE CREDIBLE : LA NATION, LA REPUBLIQUE ET L'ETAT

DDV pour 4.12.10.jpgJe fais mienne ces trois paradigmes qui furent abordés par Dominique de Villepin à Paris, au Conseil National de République solidaire, ce samedi 04 décembre 2010.

Si l'on veut que la France et son peuple soit fière d'être elle-même, il est urgent de revenir aux fondamentaux qui ont fait la Nation française.

La Nation française de Clovis à nos jours, c'est quoi : c'est d'abord un territoire délimité par des frontières, un espace, mer, air où elle peut exercer sa souveraineté et c'est aussi un peuple.

Un peuple ce sont des habitants et des citoyens qui se reconnaissent à travers les ombres et lumières dans une même entité pour une même communauté de destin que l'on appelle la Nation française.

Or, aujourd'hui, sous couvert de solidarité européenne, on mélange tout. L'Europe, en respectant les Nations qui la composent, par des partenariats qui respectent la souveraineté des Etats pourra effectivement être à égalité de puissance avec les grands pays continents que sont la Chine, l'Inde, le Brésil et d'autres encore sur les grands enjeux internationaux.

La République est le ciment de la société française. Parce qu'elle est laïque, parce que c'est une République solidaire, qui a pour essence même d'aider et de protéger les accidentés de la vie, le plus faible, et de répartir la richesse nationale afin que tous retrouvent leur dignité de citoyens et d'hommes.

Parce que chaque Français de Marseille à Lille, de Nancy à Brest est égal en droit et en devoir, la République est là pour que la liberté, l'égalité, la fraternité ne soient de vains mots pour tout homme et femme, quelle que soit la hiérarchie sociale et son statut dans la société.

L'Etat a pour mission de faire fonctionner les institutions. Pour qu'il soit efficace et qu'il exerce sa pleine puissance régalienne, ce que, Max Weber appelle «la violence légitime de l'Etat ».

Que signifie ce concept? Tout simplement, si l'on veut que les citoyens acceptent qu'une décision politique soit prise, encore faut-il qu'une démocratie saine fonctionne. Or, aujourd'hui, la France est malade de sa démocratie. Celle-ci tourne en rond, sur elle-même.

En fait son problème, c'est le manque de renouveau de la classe politique et plus largement des élites qui, par un système de sélection, d'organes institutionnels comme les Grandes Ecoles permet donc à ces-élites de se reproduire entre elles, de maintenir un système de société autocratique et donc de s'accaparer les plus hauts postes, tant dans le privé que dans le public. Ainsi, comme le dit Bourdieu, de maintenir, par ce système de reproduction sur elle-même, la société française, redevient une société de classe.

La raffarinade « la France d'en haut et la France d'en bas » reflète malheureusement de plus en plus, la réalité.

Ainsi, la société française est bloquée. Elle empêche à tout citoyen de « la France d'en bas » de prendre l'ascenseur social pour monter vers « la France d'en haut »

Le concept de la République a perdu tout son sens. Le système actuel amène une lassitude de notre démocratie. Ce qui est dramatique et qui devient dangereux est que ce système de reproduction entre soi, de même classe, de même catégorie sociale se produit maintenant au niveau local, lors des constitutions de listes par exemple, comme à Lyon, à droite comme à gauche où le statut social prime sur la valeur humaine et les compétences.

Il est à craindre qu'à travers ces pratiques, non seulement on tue le principe de la vertu républicaine qui est la démocratie mais surtout par la professionnalisation politique, l'on risque de glisser lentement mais sûrement vers une notabilité croissante pouvant amener à la corruption.

Comme le dit Dominique de Villepin, « nous voulons des citoyens indépendants, des citoyens émancipés » « C'est une exigence de tous les âges de la vie ». Ainsi, « pour les jeunes, il s'agit de donner la capacité à dessiner leur vie future par leur propre choix, en les dotant tous du même capital de départ, grâce à un pécule constitué d'un prêt à taux zéro, remboursable sur les revenus ultérieurs et de droits à la formation »

Le devenir de la France, c'est d'abord être libre de ses choix dans une indépendance forgée par l'Histoire, forgée par l'expérience, mais aujourd'hui trop oubliée comme le souligne Dominique de Villepin.

Pour notre part, avec des millions de compagnons, nous devons nous engager à aller à la rencontre des Français pour les convaincre et les mobiliser pour les prochaines échéances électorales . Nous devons aussi nous battre avec enthousiasme, créativité et tolérance. Nous engager enfin pour un projet en allant à l'essentiel de notre combat, en défendant l'idée même que nous nous faisons de la République et de la France.

L'indépendance, c'est aussi la capacité de faire des choix qu'ils soient personnels ou collectifs. Pour cela, nous devons aérer la démocratie et l'action publique par une réforme profonde des mandats en limitant les cumuls et les fonctions.

Comme le Général de Gaulle, nous ne devons pas nous soumettre à la fatalité, soyons rebelles, révoltons-nous contre des positions acquises, arrêtons les magouilles politiciennes qui ne font que favoriser les copains et les coquins étouffant ainsi l'expression populaire.

Le peuple français n'a jamais été aussi grand lorsqu'il se rebelle contre le conformisme : c'est cela la République solidaire.

Que VIVE LA FRANCE, VIVE LA REPUBLIQUE

Gaullistement

Claude JEANDEL

http://www.republiquesolidaire.fr/