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01/03/2011

DIPLOMATIE FRANCAISE : AME DE LA FRANCE, ELLE EST LA GRANDEUR, LA NOBLESSE DE L'ETAT

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Notre Nation n'est pas une Nation comme les autres.

Parce qu'elle a une histoire, un message universel, elle est  respectée  sur tous les continents, en particulier sur le pourtour de la Méditérrannée.

Or, depuis plus de 3ans, la gouvernance de Nicolas Sarkozy et de sa majorité, dans ce domaine comme dans d'autres est une calamité.

Le Général De Gaulle, Georges Pompidou, François Mitterrand et Jacques Chirac cont voulu et maintenu la voix de la France dans le monde. La France, parce qu'elle est une grande nation, fut ainsi respectée.

On ne dirige pas un pays comme le notre en abaissant la diplomatie par des faits divers uniquement en voulant faire des coups médiatiques comme l'affaire du Mexique.

Une diplomatie c'est d'abord l'expression et la représentation d'un pays au travers de sa culture, de son économie, de son histoire qui sont les éléments de la puissance d'un Etat, lequel au travers les relations internationales, affirme l'existence d'une Nation.

Je ne vais donc pas m'étendre puisque ci-après dans une tribune parue dans le Monde, des diplomates de grande qualité expliquent mieux que moi la réalité du probléme.

 

"La voix de la France a disparu dans le monde"

Un groupe de diplomates français de générations différentes, certains actifs, d'autres à la retraite, et d'obédiences politiques variées, a décidé de livrer son analyse critique de la politique extérieure de la France sous Nicolas Sarkozy. En choisissant l'anonymat, ils ont imité le groupe Surcouf émanant des milieux militaires, dénonçant lui aussi certains choix du chef de l'Etat. Le pseudonyme collectif qu'ils ont choisi est "Marly" – du nom du café où ils se sont réunis la première fois. Ceci est leur premier texte public.

La manœuvre ne trompe plus personne : quand les événements sont contrariants pour les mises en scène présidentielles, les corps d'Etat sont alors désignés comme responsables.

Or, en matière diplomatique, que de contrariétés pour les autorités politiques ! A l'encontre des annonces claironnées depuis trois ans, l'Europe est impuissante, l'Afrique nous échappe, la Méditerranée nous boude, la Chine nous a domptés et Washington nous ignore ! Dans le même temps, nos avions Rafale et notre industrie nucléaire, loin des triomphes annoncés, restent sur l'étagère. Plus grave, la voix de la France a disparu dans le monde. Notre suivisme à l'égard des Etats-Unis déroute beaucoup de nos partenaires.

Pendant la guerre froide, nous étions dans le camp occidental, mais nous pesions sur la position des deux camps par une attitude originale. Aujourd'hui, ralliés aux Etats-Unis comme l'a manifesté notre retour dans l'OTAN, nous n'intéressons plus grand monde car nous avons perdu notre visibilité et notre capacité de manœuvre diplomatique. Cette perte d'influence n'est pas imputable aux diplomates mais aux options choisies par les politiques.

Il est clair que le président n'apprécie guère les administrations de l'Etat qu'il accable d'un mépris ostensible et qu'il cherche à rendre responsables des déboires de sa politique. C'est ainsi que les diplomates sont désignés comme responsables des déconvenues de notre politique extérieure. Ils récusent le procès qui leur est fait. La politique suivie à l'égard de la Tunisie ou de l'Egypte a été définie à la présidence de la République sans tenir compte des analyses de nos ambassades. C'est elle qui a choisi MM. Ben Ali et Moubarak comme "piliers sud" de la Méditerranée.

Un WikiLeaks à la française permettrait de vérifier que les diplomates français ont rédigé, comme leurs collègues américains, des textes aussi critiques que sans concessions. Or, à l'écoute des diplomates, bien des erreurs auraient pu être évitées, imputables à l'amateurisme, à l'impulsivité et aux préoccupations médiatiques à court terme.

Impulsivité ? L'Union pour la Méditerranée, lancée sans préparation malgré les mises en garde du Quai d'Orsay qui souhaitait modifier l'objectif et la méthode, est sinistrée.

Amateurisme ? En confiant au ministère de l'écologie la préparation de la conférence de Copenhague sur le changement climatique, nous avons abouti à l'impuissance de la France et de l'Europe et à un échec cuisant.

Préoccupations médiatiques ? La tension actuelle avec le Mexique résulte de l'exposition publique d'un dossier qui, par sa nature, devait être traité dans la discrétion.

Manque de cohérence ? Notre politique au Moyen-Orient est devenue illisible, s'enferre dans des impasses et renforce les cartes de la Syrie. Dans le même temps, nos priorités évidentes sont délaissées. Il en est ainsi de l'Afrique francophone, négligée politiquement et désormais sevrée de toute aide bilatérale.

Notre politique étrangère est placée sous le signe de l'improvisation et d'impulsions successives, qui s'expliquent souvent par des considérations de politique intérieure. Qu'on ne s'étonne pas de nos échecs. Nous sommes à l'heure où des préfets se piquent de diplomatie, où les "plumes" conçoivent de grands desseins, où les réseaux représentant des intérêts privés et les visiteurs du soir sont omniprésents et écoutés.

Il n'est que temps de réagir. Nous devons retrouver une politique étrangère fondée sur la cohérence, l'efficacité et la discrétion.

Les diplomates français n'ont qu'un souhait : être au service d'une politique réfléchie et stable. Au-delà des grandes enceintes du G8 et du G20 où se brouillent les messages, il y a lieu de préciser nos objectifs sur des questions essentielles telles que le contenu et les frontières de l'Europe de demain, la politique à l'égard d'un monde arabe en révolte, nos objectifs en Afghanistan, notre politique africaine, notre type de partenariat avec la Russie.

Les diplomates appellent de leurs vœux une telle réflexion de fond à laquelle ils sauront apporter en toute loyauté leur expertise. Ils souhaitent aussi que notre diplomatie puisse à nouveau s'appuyer sur certaines valeurs (solidarité, démocratie, respect des cultures) bien souvent délaissées au profit d'un coup par coup sans vision.

Enfin, pour reprendre l'avertissement d'Alain Juppé et d'Hubert Védrine publié le 7 juillet 2010 dans Le Monde "l'instrument [diplomatique] est sur le point d'être cassé". Il est clair que sa sauvegarde est essentielle à l'efficacité de notre politique étrangère.

Lire la contre-enquête sur "la diplomatie française bousculée par la révolte arabe", dans l'édition Abonnés du site et dans Le Monde daté du 23 février 2011 et disponible dans les kiosques mardi 22 février à partir de 14 heures.

le groupe "Marly", un collectif qui réunit des diplomates français critiques

 

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

05/04/2008

ANNIVERSAIRE MUSICAL

 Au moment où je vous écris, je suis scotché sur Arte et j’écoute passionnément Ludwig Van Beethoven, mon compositeur préfére,né à Bonn le 15 décembre 1770, décédé à Vienne le 26 mars 1827 qui composa neuf symphonies, dont les plus connues la 9ème (qu’il ne put entendre car devenu sourd pendant sa composition) le concerto N°5 dit de l’Emperuer et la Pastorale ainsi qu’une multitude de sonates.

Ce concert qui a lieu dans le cadre du centenaire de la naissance Herbert von Karajan, débute sous la Direction de Seiji Ozawa par le concerto N° 1 remarquablement interprété par la violoniste Anne-Sophie Mutter à Berlin.

Ce magnifique concert m’inspire quelques réflexions sur la culture en France, particulièrement la culture musicale.

Il faut savoir qu’en Allemagne, 30% des jeunes allemands jouent d’un instrument de musique avec une culture musicale étendue.

La France, quant à elle, peine à 10%. Cela mesure le chemin à parcourir pour atteindre le même niveau !

Pourtant, il est bon de rappeler qu’un effort sans précédent fut fait sous l’autorité d’André Malraux alors Ministre de la Cullture qui avait pour collaborateur Marcel Landowski. Ces deux grandes personnalités sont les pères d’une politique musicale nationale d’envergure, par la création d’orchestres régionaux et du développement de la musique à tous les niveaux. Ce rappel me permet de penser que, lorsqu’il y a une véritable volonté politique, les Français sont au rendre-vous et développent leurs senisbilités.

Si aujourd'hui, nous avons sur les grandes scènes internationales des compatriotes faisant honneur à notre culture comme le contre-ténor Philippe Jaroulsky, la pianiste concertiste Héléne Grimaud, la Lyonnaise Nathalie Dessay, les chefs d’orchestres comme Alain Lombard, Jean Claude Casadesus de Lille et Marc Minkowski à la tête des Musiciens du Louvre, de Jean Claude Malgoire à la Grande Ecurie du Roi.... Tout ceci est le résultat d’un travail en profondeur qu’ont voulu André Malraux et Marcel Landowski sous l’autorité du Général de Gaulle et de Georges Pompidou.

Aujourd’hui je m’inquiète sérieusement sur le devenir d’une véritable politique culturelle dans ce pays.Ce qui fait la force, l’existence d’une Nation est sa propension naturelle à donner des messages au monde c’est non seulement sa puissance militaire, sa force économique mais aussi et surtout dans le cas de la France, sa culture.

Chaque Française, chaque Français doit prendre conscience qu’un pays qui ne s’occupe pas de sa culture, de son histoire, du présent pour préparer l’avenir est un pays qui va au déclin.

Je vous demande donc d’y réfléchir.

08/01/2008

AUDIT ET NOTATIONS

A Tous les Citoyens, révolutionnaires ou non, monarchistes ou non, centristes ou non, ump rmistes ou non, socialistes ou non, des purs, je vous souhaite de toute mon âme gaulliste et gaullienne et papale mes voeux de bonheur et de santé.

Je veux très brièvement vous entretenir sur un sujet qui me tient à coeur : celui du fonctionnement de l'Etat.

Nous avons au sommet de notre Etat, un Président de la République, qui avant d'aller se faire plaisir- dans tous les sens du terme - a eu comme idée géniale qu'un Ministre de la République devait être noté, auditionné, contrôlé, par un Cabinet d'audit .

 Cela appelle plusieurs remarques. 

  • la première, c'est une drôle de conception du fonctionnement de la Démocratie. Je crois savoir que dans notre Constitution, le contrôle de l'action des Ministres se fait par le Parlement et non par un organisme privé. 

A quoi sert le vote du citoyen lors des Elections Législatives, si le Parlement ne jouit plus de ses prérogatives que lui donne la Constitution. Je rappelle pour mémoire que l'exercice de la Souveraineté nationnale et populaire est exercée par le peuple à travers ses représentants.

  • la seconde, c'est le comportement du Président de la République, à travers ses frasques médiatiques et féminins. Outre, qu'il salit la fonction présidentielle et donc l'Eat dans son ensemble, quelle image cela donne à notre jeunesse si on veut lui inculquer le sens de l'intérêt général et une visionhaute de l'Etat.

Il met en huit mois, par terre, tout ce qu'ont fait Le Général De Gaulle et Georges Pompidou pour donner un lustre à notre France.

C'est vrai que le Parlement avec 50% d'abstentions - si juridiquement - il est légitime, ne l'est pas du point de vue politique et sociétal. Malheureusement, ce Parlement, composé d'une élite de plus en plus éloignée du peuple va accentuer sa dérive en votant en Congrès un traité que le peuple français a rejeté majoritairement. J'estime que nos parlementaires devraient avoir honte de leur comportement car ils méprisent leur propre peuple. Je souhaite de tout coeur que le peuple français se réveille un jour pour leur demander des comptes.

 

C'est pourquoi, j'ai décidé de me présenter dans le Canton IX - à Lyon - afin de débattre avec mes concitoyens au niveau qui est le mien sur le devenir des moeurs politiques auquel est confronté notre pays.

 

Il serait temps quand même que chacune, et chacun ouvre les yeux, une fois pour toute sur le devenir de notre Nation.