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10/01/2018

QUEL AVENIR POUR LA FRANCE ?

Année 2017 fut celle de tous les boulversements: politiques,sociaux,culturels et institutionnels. Ainsi,c'est un big bang qui s'est produit et dieu merci, la guillotine n'a pas fonctionnée!!!

La droite qui ne sait plus o% elle en est a perdu toute crédibilité car sans corpus idéologique, s'est fait bananer, les libéraux qui ne voient le monde qu'a travers le fric et le medef Lachée par les centristes qui, dès le vent politique change ,ils sont promptes à trahir leurs alliés pour un plat de lentilles, Ceux ci ne jurent que sur l'Europe car ,comme ce sont des incapables et sans ambition, pour ces gens là, la FRANCE ce n'est pas une vision. La gauche a trahie ses électeurs et l'ensemble du peuple. Réduite à néant, elle s'accroche à  E. Macron comme la vérole sur le bas clergé.  

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En fait, cela est le résultat d'une déliquescence non pas de nos institutions qui fonctionnent très bien mais celui d'un

personnel politique usée, parfois  corrompue, surtout sans ambition, sans âme et sans repère idéologique.

QUE NOUS RESERVE CETTE NOUVELLE ANNEE.

Que notre démocratie se renouvelle dans sa pratique,

Que la démocratie dite ¨¨participative¨¨ ne soit plus galvaudée par de simples réunions d'informations qui n'ont qu'un objet, ¨¨faire avaler des décisions déjà prises. Ce comportement de faux cul ne peux qu'accélérer la distanciation des citoyens envers la chose publique. L'abstention de plus en plus grave n'est pas le fruit du hasard.

Que la classe politique arrête d'intoxiquer le peuple sur l'Europe parce qu'elle est incapable de fixer un grand dessein pour notre nation Cette classe politique, qui n'a plus aucun repère morale idéologique. Son seul corpus est le Medef, le fric, le paraitre et non ¨¨ETRE¨¨.

Ce que j'attends de notre personnel politique, d'abord à la FRANCE et à son peuple et d'arrêter de nous imposer, aidée par des médias à la solde des multinationales, que l'Europe est le sauveur et protecteur de la FRANCE 

Pour la droite française, avoir un corpus idéologique sur trois piliers NATION SOUVERAINETE ETAT. Alors au boulot. La FRANCE a besoin d'hommes et de femmes courageux et bien dans leurs baskets.

Recevez tous mes voeux de bonheurs  GAULLISTEMENT Claude JEANDEL

.   

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22/02/2015

EURO : plus que jamais, Philippe Seguin visionnaire !!!

seguin AVEC TENUE HERMINE.jpgCe qui se passe aujourd'hui en Grèce n'est pas le fait du hasard. Cela était prévisible.

Rappelons-nous quand même, ceux et celles qui avaient promis au peuple français le rêve d'une richesse pour chaque citoyen, celui de vivre décemment, d'un plein emploi assuré, de la certitude d'un bel avenir pour notre jeunesse.

Or, on nous affirmait également à l'époque que, si le peuple français ne votait pas le Traité de Maastricht, ce serait l'apocalypse. Or, le Traité de Maastricht a été voté et on l'apocalypse.

Ce qui se passe en Grèce, en Espagne notamment démontre la justesse des propos de l'époque de Philippe Séguin. Quoiqu'on dise, quoiqu'en fasse, l'Euro va se casser la figure. Il faut donc de manière urgente , refaire l'Europe avec les Nations comme piliers principaux.

Souvenez vous, relisez Philippe Séguin

 

M. Philippe Séguin. Monsieur le président, madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, je voudrais croire que nous sommes tous d'accord au moins sur un point : l'ex­ceptionnelle importance, l'importance fondamentale du choix auquel nous sommes confrontés, et, ce disant, je n'ai pas l'impression de me payer de mots !
C'est en tout cas avec gravité que je viens inviter cette assemblée à opposer l'exception d'irrecevabilité au projet de loi constitutionnelle que le Gouvernement nous présente comme préalable à la ratification des accords de Maastricht négociés le 10 décembre 1991 par les chefs d'État et de gouvernement des pays membres des communautés européennes et signés le 7 février dernier.
Mon irrecevabilité se fonde sur le fait que le projet de loi viole, de façon flagrante, le principe en vertu duquel la souveraineté nationale est inaliénable et imprescriptible, ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs, en dehors duquel une société doit être considérée comme dépourvue de Constitution .
il existe en effet, au-dessus même de la charte constitution­nelle, des droits naturels, inaliénables et sacrés, à savoir pour nous les droits de l'homme et du citoyen tels qu'Ils ont été définis par la Déclaration de 1789. Et quand l'article 3 de la Constitution du 4 octobre 1958 rappelle que « La souveraineté nationale appartient au peuple », il ne fait que recon­naître le pacte originel qui est, depuis plus de deux cents ans, le fondement de notre État de droit. Nulle assemblée ne saurait donc accepter de violer délibérément ce pacte fonda­mental.
La question de la séparation des pouvoirs se pose dans les mêmes termes. Aucune assemblée n'a compétence pour se dessaisir de son pouvoir législatif par une loi d'habilitation générale, dépourvue de toute condition précise quant à sa durée et à sa finalité. A fortiori, aucune assemblée ne peut déléguer un pouvoir qu'elle n'exerce qu'au nom du peuple. Or, le projet de loi qui nous est soumis comporte bien une habilitation d'une généralité telle qu'elle peut être assimilée à un blanc-seing.
Et nous voilà confrontés à une situation tout à fait extraordinaire dans notre histoire constitutionnelle puisque, pour la première fois, on demande au Parlement de constitutionna­liser par avance des textes qui n'existent pas encore et qui, pour la plupart, ne seront même pas soumis à ratification dès lors qu'il s'agira de normes communautaires directement applicables. On demande donc au Parlement, qui n'en a pas le droit, rien de moins que d'abandonner sa compétence législative aux organes communautaires chaque fois que ceux-ci le jugeront nécessaire pour l'application du traité.
Ayant fait référence à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, violée deux fois par le projet de loi, je pourrais considérer ma tâche comme accomplie. Néanmoins, tout en conservant présente à l'esprit cette observation préalable qui sous-entend tout mon propos, j'entends traiter le sujet en ne négligeant aucune de ses composantes. Ce n'est pas mon fait si le débat constitutionnel et le débat sur l'avenir européen sont étroitement imbriqués, le projet de révision venant avant le projet de ratification. Alors, autant en convenir déjà entre nous - et vous l'avez déjà fait implicitement cet après-midi, messieurs les ministres : il n'y a en vérité qu'un seul débat qui ne peut être découpé en tranches successives. Et comme ce débat sera clos dès lors que nous nous serons prononcés sur le projet de révision constitutionnelle, autant l'entamer tout de suite et dans sa totalité.

De même, et sans vouloir verser dans un manichéisme que je réprouve, il nous faut également convenir qu'il n'y a rien à amender. Plutôt que de procéder à un toilettage minutieux de nombreuses dispositions constitutionnelles, vous avez préféré pratiquer une sorte de « lessivage à grande eau ». A ce qui aurait pu passer pour une naïveté coupable, vous avez ainsi préféré le risque de l'astuce. Il est vrai que sinon vous auriez été contraints de modifier neuf articles au moins du texte constitutionnel, dont certains sont particulièrement sensibles et symboliques. Vous auriez été contraints, de surcroît et en toute logique, de déconstitutionnaliser la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Vous avez reculé, et l'on vous comprend, au point d'ailleurs d'esquiver vos responsabi­lités dans la dénomination même du projet qui nous est soumis. Il ne s'agit même pas, si je m'en tiens à son libellé, d'un projet de loi de révision, mais d'un projet de loi consti­tutionnelle ajoutant à la Constitution un titre supplémentaire, ...

 

....

la suite ...

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/revision5_...

 

Un gaulliste toujours indigné

Claude JEANDEL

17:49 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | |  Facebook | |

25/12/2014

TEMPS DE FETES, TEMPS DES FAMILLES, TEMPS DES EMOTIONS MUSICALES

lanterne flamme de noel.jpg

Ce temps de Noël,temps de fêtes où les lumières et les vitrines des magasins brillent de mille feux, où les enfants s'amusent sur les manèges, ou à la patinoire, ou bien encore découvrent les merveilles d'un musée nouvellement ouvert.

 

Ce temps de Noël,temps des familles où l'on se retrouve, ensemble, enfants, parents, oncles et tantes, papys et mamies autour d'une bonne table, qu'elle soit traditionnelle ou novatrice et où le Père Noël, venu du froid, saura gâter les enfants mais aussi toute la famille, de ses plus beaux cadeaux.

  

Ce temps de Noël,temps des émotions musicales, temps des concerts, temps des chorales d'enfants, temps de la musique liturgique comme profane.

 

 

  

JOYEUX NOEL ET BONNES FETES DE FIN D'ANNEE

A TOUTES ET A TOUS

 

 

 

26/10/2014

LE PAQUEBOT FRANCE COULE A NOUVEAU !

paquebot penche sous les flots.jpgLa distanciation entre le peuple et ses dirigeants s'accentue chaque jour.Il faut donc revenir aux fondamentaux que sont : la Nation, la souveraineté, l'Etat.

Une gauche en pleine déconfiture idéologique, une droite de plus en plus affairiste, ultra libérale et européiste, d'où cette réflexion : que devient la France et son peuple ?

Bien sûr, à droite comme à gauche et ailleurs, une minorité commence à ouvrir les yeux et à s'interroger sérieusement, comme par exemple, à Lyon, le député PS, Pierre-Alain Muet.

Cependant, si les interrogations de certains sont légitimes, ils ne se remettent toutefois pas en cause, en se posant la question, pourquoi et comment, nous en sommes arrivés là.

Pourquoi cela ne fonctionne t-il pas ? Parce que François Hollande a non seulement trahi le peuple, pire son propre électorat.

Que sont devenues les promesses de réforme du système bancaire, ainsi que devient la banque publique d'investissement, à quoi sert-elle réellement puisque les défaillances d'entreprises s'accentuent, et que la croissance n'est pas au rendez-vous ?

Les retraites chapeaux existent toujours, la réindustrialisation du pays, on attend toujours !

Le montant des pensions de retraites reste bloqué sur 2012/2013 tandis que l'augmentation des tarifs de l'énergie, elle continue de plus belle, tout comme celle de certains services publics (SNCF), sans oublier le matraquage fiscal de toute nature ...etc...

Enfin, bref, j'en passe et des meilleurs qui fait que, lorsqu'on trahit sa parole, la confiance n'est pas au rendez-vous et le peuple ne se reconnait plus dans la parole de ses dirigeants.

Rappelons-nous les précédents quand cela avait commencé, déjà en 1957 lorsque la France, lentement mais sûrement s'est dépossédée de sa souveraineté, donc de son indépendance pour se faire imposer des règles qu'elles ne matrisainet plus.Las, PA Muet ne veut pas voir la réalité que c'est l'UE qui impose sa propre vision libérale de l'économie, sa volonté de diriger les pays depuis Bruxelles une technocratie illégitime.En un mot, faire disparaître les Nations au profit d'organisation supranationales. Son analyse est basée uniquement sur le dysfonctionnement de la gouvernance de FH mais ne va pas jusqu'au bout de son analyse pour constater que l'on ne peut, in fine, compter sur l'Europe pour la solution des problèmes qui se posent à la France. Par là-même, il fait la politique de l'autruche en niant l'existence des nations.

Selon moi, le personnel politique doit faire son "aggiornamento" intellectuel et idéologique sur l'européisme ambiant.Il doit revenir aux fondamentaux qui ont fait la grandeur et la force de notre pays depuis Clovis qui sont la Nation, la souveraineté, l'Etat.

 

Gaullistrement indigné

Claude JEANDEL

 

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LA TRIBUNE propos recueillis par Ivan Best | 09/10/2014

P.A. Muet (PS) : "La gauche aura beaucoup de mal à se remettre de l'abandon de nos valeurs"

Député PS, vice président de la commission des Finances, Pierre-Alain Muet critique le grand écart de François Hollande, qui défend un soutien de la demande en Europe mais promeut en France une politique de l'offre.

Comment le gouvernement français devrait réagir face à la menace de sanctions européennes, concernant le budget 2015 ?

Nous n'avons pas à rechercher l'indulgence de l'Europe. Il faut affirmer que l'Europe s'est enfoncée dans la dépression à cause de politiques d'austérité complètement irréalistes. Ce qui est catastrophique, c'est qu'on réplique depuis trois ans les politiques menées dans les années trente. Si le gouvernement français considère qu'il doit ralentir fortement la réduction des déficits, c'est parce qu'il pense que l'Europe devrait faire de même.

Le cocktail de politique économique préconisé par Bruxelles, consistant en des coupes massives dans les dépenses -notamment au sud de l'Europe- , et des baisses de coût du travail, voire de salaire -en Europe du sud, aussi-, a enfoncé l'Europe dans la récession et la déflation (qui sévit actuellement dans les pays du sud).

Quand un pays agit seul, une telle politique peut donner des résultats, comme on l'a vu avec Schröder. Même s'il n'a d'ailleurs réduit les déficits que dans un second temps, après avoir fait les réformes en faveur de la compétitivité. Mais si Schröder a réussi, c'est parce qu'il a mené cette politique dans un contexte de croissance européenne.

En revanche, quand tous les pays mènent une telle politique d'austérité, le multiplicateur budgétaire est tellement élevé que les réductions de dépenses ne parviennent même plus à réduire le déficit, car, en face, les recettes s'effondrent. Quant aux baisses de salaires, si tout le monde les pratique, les gains s'annulent, mais ce qui ne s'annule pas, c'est la déflation.

Mais en l'occurrence, en examinant avec un regard très critique le budget français, la commission européenne ne fait-elle pas qu'appliquer les traités ?

Au lieu de critiquer la France, la commission européenne devrait s'excuser. Ce n'est pas à la France d'implorer l'indulgence de l'Europe, c'est la commission qui devrait s'excuser d'avoir mis l'Europe dans cette situation. C'est tout de même incroyable : on a trouvé le moyen de mettre l'ensemble da la zone euro en crise, alors qu'elle était moins endettée que les Etats-Unis !

En 2010, les pays les plus touchés étaient en train de réduire leur dette (Espagne, Irlande...) et on a laissé se développer une spéculation, stoppée seulement à l'été 2012 par Mario Draghi (BCE) : c'est le seul homme politique qui tient un discours raisonnable, car c'est le seul ayant une vision fédérale.

Ce qui se passe, c'est la négation de ce qu'a été l'Europe : quand l'Espagne, le Portugal, ont été intégrés, à la fin des années 70, l'Europe leur a permis de rattraper les pays du nord.

Cette intégration les a tirés vers le haut. Là, au contraire, pour la première fois de l'histoire de l'après guerre, l'Europe a tiré vers le bas tous les pays en difficulté. Ce avec des politiques identiques à celles menées dans les années 30, et avec la même conception : celle du triomphe des égoïsmes nationaux.

Pour être clair, quand on se trouve dans une dépression telle que celle que nous vivons aujourd'hui, les impératifs de réduction du déficit ne s'appliquent pas.

Ceux qui le disent le mieux, ce sont les anglo-saxons. Comme le souligne le New York Times, le marasme actuel n'a rien d'étonnant, il est simplement la conséquence des politiques menées. Le jugement de l'histoire sera terrible pour les politiques décidées pendant cette période, le jugement d'outre atlantique l'est déjà.

François Hollande n'a-t-il pas commis une erreur dès le départ, en axant son programme sur la rigueur, en programmant 30 milliards d'euros de hausses d'impôts?

J'étais favorable à la réduction des déficits, il fallait les réduire vite, pour arrêter l'hémorragie de la dette et pouvoir mener une politique plus facile après. Mais cette vision était trop française. Là où nous nous sommes trompés, c'est quand nous n'avons pas vu que tout le monde faisait la même politique. Nous n'avions pas pris conscience de la récession, des effets multiplicateurs (impact des restrictions sur l'économie) qui ont été très forts.Il fallait donc peut être ralentir la baisse des déficits, puisque tout le monde allait dans ce sens en Europe.

Nous pensions alors que l'Europe était en phase de reprise, alors qu'elle était sur la voie de la dépression, en raison de l'austérité généralisée, comme l'OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques) l'avait bien vu.


Comment appréciez-vous l'alignement de François Hollande sur les thématiques bruxelloises (coupes dans les dépenses publiques et réformes), alors qu'il évoquait pendant la campagne électorale une « réorientation de l'Europe » ?

Il manque une colonne vertébrale à la politique de ce gouvernement. Il a fini par perdre ses repères. Le discours du Bourget, c'était la bonne réponse à cette crise, semblable à celle de 1929 (elle a les mêmes origines, accroissement des inégalités et formation d'une bulle financière, qui finit par exploser).

La crise est identique à celles des années 30, et la politique décidée alors par Roosevelt reste la bonne réponse : régulation financière, séparation des banques, new deal, intervention en matière d'emplois, et réduction des inégalités via l'impôt.

Dès lors que l'on abandonne cette optique pour se concentrer sur l'offre, qui devient l'alpha et l'omega de la politique, on perd nos repères. Cela explique le drame actuel de la gauche. Redisons le : la politique actuelle n'est pas adaptée à la réalité, puisque le problème de l'Europe, c'est la chute de la demande.

Tout le discours sur la modernité du socialisme, qui consisterait à copier Blair et Schröder, tout ce discours est ridicule si l'on analyse vraiment cette période. La modernité du socialisme, ce n'est pas d'adapter nos principes de solidarité à une mondialisation libérale, qui a mis le monde ne crise. Il faut au contraire défendre notre modèle social.

Depuis cet été, François Hollande souligne aussi que l'économie de la zone euro est victime d'une demande trop faible...

Le discours a changé fin août, effectivement, et Hollande a reconnu l'existence d'un problème de demande dans toute l'Europe. C'est effectivement ce qu'il faut défendre, la position à adopter, dans les discussions européennes. Mais le chef de l'Etat dit aussitôt qu'en France, il va mettre en oeuvre une politique de l'offre. C'est un véritable grand écart ! On ne peut pas poursuivre cette politique basée sur un cocktail de coupes dans les dépenses et de pression sur les salaires qui a enfoncé toute l'Europe.

Ne peut-on pas parler de faiblesse de François Hollande dans les débats européens ?

Dominique Strauss-Khan aurait eu certes plus de poids. Au plus fort de la crise, il a convaincu l'ensemble des pays du monde qu'il fallait relancer. Il aurait pu convaincre l'Europe de changer son orientation de politique économique. J'aurais aimé que Hollande tape du poing sur la table, notamment sur la question de l'investissement : il y avait une contrepartie aux traités imposant la rigueur en Europe, c'est un plan d'investissement. Or rien n'a été fait, et personne, en tous cas pas le ministère français des Finances, ne s'est préoccupé du suivi.

Dans les réunions internationales, à l'OCDE, quand j'explique que notre situation est comparable à celle des années 30, les députés européens approuvent.

Les gouvernants sont, eux, embringués une machine inter-gouvernementale, qui s'apparente à un processus de fabrication des égoïsmes nationaux. Au lieu de se préoccuper de la situation de l'ensemble de l'Europe, chacun vient défendre son beefsteak. Du coup, on applique des politiques qui, individuellement, pourraient fonctionner, mais qui ; collectivement, sont absurdes.

Quand Angela Merkel dit « ce qui est bon pour l'Allemagne est bon pour l'Europe », c'est faux. La situation de l'Allemagne est très différente de celle du reste de l'Europe. Sauf à méconnaître ces différences ou à faire preuve d'un égoïsme incroyable, on ne peut pas dire que ce qui est bon pour l'Allemagne est bon pour l'Europe.

Que faudrait-il faire, aujourd'hui, en France ?

Il faut mettre en cohérence la politique nationale avec le discours européen. Il faudrait trouver un tout autre équilibre entre les coupes dans les dépense et allègements de charges qui ne donneront des effets qu'à long terme. 40 milliards d'allègements de charges, c'est trop, d'autant que ces allègements ont été mal évalués, mal calibrés, et leurs effets sont incertains.Et d'autant qu'ils sont financés par des coupes dans les dépenses. 50 milliards sur trois ans, c'est, là aussi, trop. Quand on s'engage sur de tels montants excessifs, on mène rarement des politiques intelligentes. C'est donner le pouvoir au chef de bureau de la direction du Budget plutôt qu'au ministre...

Les conséquences sont immédiatement visibles : à Lyon nous divisons par deux l'investissement public, c'est dramatique. Un des moteurs d'une relance, c'est l'investissement local. On se prive de cette possibilité.

Il faut donc moins d'allègements de charges en faveur des entreprises, moins de coupes dans les dépenses, et des baisses d'impôts supplémentaires pour les ménages. Les entreprises auront droit à 12 milliards en 2015, contre trois milliards pour les ménages, c'est déséquilibré.Je ne réclame donc pas une relance, mais moins d'austérité.

Mais le gouvernement insiste sur le maintien de son cap, la politique de l'offre...

Manuel Valls dit il faut accélérer la politique de l'offre pour sortir de la récession. C'est est une absurdité, on ne sort jamais d'une récession par une politique de l'offre. La récession tient d'abord à la chute de la demande. Cet aveuglement est terrible.D'autant qu'il entraîne d'une perte totale des repères, sur le plan idéologique. La gauche aura beaucoup de mal à se remettre de cet abandon de nos valeurs.

 

Source : http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20141009trib6f8...


 

 

31/08/2014

"IL N'EST DE BATAILLE QUI VAILLE, CELLE DE L'HOMME" Charles de Gaulle

charles de gaulle,gaullisme,ps,ump,droite,france,hayek,ultra liberalismeSocialisme, ultra libéralisme de la droite, pourquoi ne pas remettre des fondements du gaullisme moderne au service de la France ?

Au moment où, à la Rochelle l'Université d'été du PS se termine, celle de l'Ump au Touquet (à peine 500 personnes) a été inaudible. Pour la rentrée, il m'est apparu de vous soumettre à "cogitation", le texte ci-après.

 

Par ailleurs, quelques réflexions sur ce qui vient de se passer au plan politique.

 

Pour le PS, le discours de M Vals n'apporte rien aux questions posées par sa frange protestataire. Selon moi, ce discours fut plat et lisse, il avait une consonance "circulez, il n'y a rien à voir", donc la France continue à aller dans le mur.

 

Quant à l'Ump, en ce qui concerne certaines prises de paroles récentes de dirigeants comme F Fillon, elles sont d'une nullité intellectuelle et politique.

 

En effet, quant on veut se prétendre respectueux des institutions gaulliennes, on n'affirme pas que l'on exige une dissolution de l'Assemblée Nationale et affirmer en même temps qu'on ne participera au gouvernement qui pourrait ressortir des urnes. Non seulement, c'est un non sens politique mais c'est aussi un non sens institutionnel et prendre les Français pour des imbéciles. Exiger la dissolution de l'AN sans vouloir gouverner, c'est le contraire même de nos institutions de la Vème République.

 

Décidément, la droite française aujourd'hui, n'a pas de leader à la hauteur et à l'exigence que nécessite la conduite des affaires de la France. La droite, là aussi qui est devenue ultra libérale, anti-sociale, qui n'aime plus la Nation, crachant constamment sur l'Etat, ne peut pas avoir la confiance du peuple français.

 

Malheureusement, cela est très mauvais pour la France, la nature ayant horreur du vide !!!

 

Un gaulliste indigné

Claude JEANDEL

 

 

 

 

 

FIGARO VOX 16.07.2014 Frederic St Clair

 

Ni socialisme d'Etat, ni ultra-libéralisme : si on essayait le gaullisme ?

 

Frédéric Saint Clair est mathématicien et économiste de formation. Il a été chargé de Mission auprès du Premier ministre pour la communication politique (2005-2007). Il est aujourd'hui Consultant Free Lance

 

Cet article est une réponse à un article de Gaspard Koenig intitulé Arnaud Montebourg: le «retour de l'Etat» ou la route de la servitude



Le discours d'Arnaud Montebourg a pu, à juste titre, soulever bien des objections, prêter le flanc à bien des critiques. Cependant, analyser le positionnement d'Arnaud Montebourg en invoquant La Route de la Servitude de Friedrich Hayek soulève autant d'objections et prête le flanc à autant de critiques.

La première d'entre elles, sous forme de question, s'impose de façon immédiate: pourquoi choisir Hayek comme juge? Hayek n'est pas seulement «le grand maître de l'économie autrichienne et le gourou du libéralisme» comme présenté par Gaspard Koenig, il est également un pilier du libertarianisme, c'est-à-dire d'un «anarchisme libéral», dont il a développé la dimension économique.


L'ultra-libéralisme prôné par Hayek a conduit, entre autres, à la crise asiatique de la fin des années 90, à la crise argentine quelques années plus tard, à celle que nous avons connue suite à l'explosion de la bulle spéculative des «technologiques» en 2000, et, last but not least, à la crise des subprimes de 2008 qui a, entre autres, mis parterre la politique engagée par le gouvernement de droite de l'époque, l'obligeant à répondre en priorité aux conséquences de l'impact de la crise financière sur la sphère économique réelle.

La structure juridique héritée de l'ultra-libéralisme qui a autorisé les banquiers américains à proposer des prêts à taux variables à des populations pauvres et non initiées, en leur promettant la prospérité sans mentionner les risques encourus, est une conséquence de la pensée hayekienne.

La capacité des Hedge Funds à découper les actifs toxiques pour les mixer à d'autres types d'actifs et à les diffuser sur l'ensemble de la planète, créant ainsi une crise mondiale et un nœud inextricable, sans qu'aucune forme de régulation ne vienne y mettre un terme est également héritière du positionnement idéologique de Friedrich Hayek.

Comment croire, dès lors, que cette position soit raisonnable pour critiquer les modèles keynésiens qui ont assuré la prospérité de l'Europe durant les trente glorieuses?

La tentative d'Hayek pour montrer que l'intervention de l'Etat conduit obligatoirement au totalitarisme pouvait avoir, au moment où l'ouvrage est paru, un effet séducteur sur des populations effrayées, à juste titre, par la réalité totalitaire du régime soviétique, mais la comparaison avec la politique proposée par Arnaud Montebourg est hors de propos. Un petit retour vers Keynes s'impose:

 

Tout d'abord, il n'est peut-être pas inutile d'affirmer que keynésianisme ne saurait rimer intégralement avec interventionnisme étatique. En effet, le keynésianisme n'était pas sitôt né que déjà John Hicks, initialement proche de Hayek puis s'étant par la suite rapproché de Keynes, faisait paraître une proposition d'interprétation de celui-ci - intitulée «M. Keynes et les classiques» - base d'un néo-keynésianisme à mi-chemin entre la position libérale classique et la position keynésienne.

 

Ensuite, il peut être également utile de rappeler que les politiques économiques mises en place en France depuis la seconde guerre mondiale ont davantage eu à voir avec la position néo-keynésienne qu'avec le «planisme» dénoncé par Hayek.

 

Et pourtant, on ne saurait reprocher entièrement à Gaspard Koenig sa critique du discours prononcé par le ministre du redressement productif, ni sa volonté de prendre un point de vue libéral pour s'opposer à lui. Le point de vue hayekien était peut-être trop extrême, mais il laisse poindre une volonté de mettre un frein à l'omniprésence de l'Etat dans le discours socialiste. Le socialisme d'Etat à la française a vécu, il est inopérant et sans avenir. Sur ce point, difficile en effet de ne pas s'entendre.

 

Mais pourquoi aller chercher Hayek, le fondateur de la cinquième République n'aurait-il pas été plus profitable?

 

Alain Peyrefitte notait ces propos merveilleusement lucides du Général dans son célèbre C'était De Gaulle : «Le capitalisme n'est pas acceptable dans ses conséquences sociales. Il écrase les plus humbles. Il transforme l'homme en un loup pour l'homme. Le collectivisme n'est pas davantage acceptable: il ôte aux gens le goût de se battre; il en fait des moutons. Il faut trouver une troisième voie.»

 

Si la droite française aujourd'hui entend renouer avec une pensée économique à la fois juste et efficiente, critique d'un socialisme à bout de souffle mais également d'un libéralisme destructeur, c'est peut-être dans cette position équilibrée qui était celle de De Gaulle qu'elle devrait s'inscrire, dans l'esprit du «juste milieu» évoqué par Aristote, «intermédiaire entre l'excès et le défaut».

 

Loin des présupposés du libéralisme et de ceux de l'étatisme, le contrat social de Rousseau mesurait déjà la nécessité à la fois de protéger la personne et les biens des citoyens, et de faire en sorte que chaque citoyen «reste aussi libre qu'auparavant».

 

C'est sur cette base que notre système politique s'est construit, et c'est peut-être également sur cette base que nous devrions nous positionner pour critiquer la conception socialiste contemporaine de l'Etat et du politique et proposer, non pas une suppression quasi-intégrale de l'Etat et du politique, comme Hayek l'entendait, mais une redéfinition du politique et de l'Etat, comme, par exemple, Rousseau l'entendait, et comme De Gaulle l'avait anticipée.