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21/02/2011

UN AMBASSADEUR DE FRANCE EN SLIP DE BAIN, UNE UMP QUI COURT DERRIERE LE FN : OU VA LA FRANCE?

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Oui, on peut légitimement poser la question.

Vers quel abîme nous mènent NS et l'ensemble de l'UMP?.

Une Ministre des Affaires étrangères pour laquelle j'avais personnellement un certain respect n'arrive plus à distinguer de ce qui relève du domaine privé de ce qui relève du domaine public. Il y a là un mélange des genres qui tourne à une république bananière.On comprend mieux, maintenant pourquoi il eut été préférable pour elle de livrer des bombes lacrimogènes à la police tunsienne pour s'en servir contre son peuple, lequel ne demande qu'une chose : la liberté et de pouvoir manger à sa faim.

Comme cela ne suffisait pas, elle nomme comme nouvel ambassadeur à Tunis Boris Boillon, une espace de zozo, sarko'sboy qui en laissant divulgué son anatomie en slip de bain confond show biz et celui de représentant de la France.

Comme le dit Charles Créttien, ancien ambassadeur de France et ancien conseiller culturel et de coopération à Tunis dans les années 80 « la nomination du nouvel ambassadeur de France en Tunisie est choquante ».

On ne nomme pas un ambassadeur comme l'on nomme un Préfet. La diplomatie est un dialogue avec un pays étranger, son gouvernement et son chef d'Etat . La nomination, toujours selon lui, est la négation de ce principe élémentaire, elle est donc choquante, voire dangereuse pour les relations entre Paris et Tunis.

Apparemment, comme d'habitude, chacun sait que la nomination d'un Ambassadeur de France dans un pays doit avoir l'aval du pays concerné. Ce qui, visiblement n'a pas été fait.

On a affaire dans cette affaire, comme dans d'autres à des incompétents, pire à des affairistes qui ont une vision du monde et de la politique qu'au travers le prisme du fric et du « bling-bling » .

La diplomatie c'est quoi ?. C'est d'abord un lieu de dialogue, de compréhension mutuelle, de culture surtout et dans ces pays, plus que d'autres, la culture, la religion, le profane et le sacré sont des éléments indispensables pour comprendre ces sociétés.

Il suffit de lire les oeuvres du Maréchal Lyautey, un Nancéen, qui assura le protectorat du Maroc au nom de la France pour se rappeler qu'il avait compris ces éléments de socialisation du monde arabo-musulman.

Ainsi, par respect de la religion musulmane, il fit appliquer que les non-musulmans n'entrent dans les mosquées.

A travers ces comportements, ajoutés à celui de la réintégration de la France au sein des structures militaires intégrées de l'OTAN, la France qui avait une voix singulière, particulièrement dans cette région du monde perd, petit à petit, son influence. Il suffit de voir et de lire les commentaires de la presse étrangère pour savoir le discrédit de plus en plus grand de notre diplomatie. Parfois même, on ne se gêne pas pour nous remettre à notre place. Le Président mexicain ne n'en est pas gêné et à juste titre.

Nicolas Sarkozy, en faisant d'un fait divers une affaire d'état, abaisse ainsi notre diplomatie à de simples intérêts privés dans un but purement électoraliste.

Malheureusement, sa gouvernance à l'intérieur du pays ne peut que refléter par la pratique la vision qu'il a, avec sa majorité, du pouvoir.

Parce ce qu'il veut, coûte que coûte, se maintenir au pouvoir, tout est bon. Pour cela, il court sur les terres du Front Natioinal en voulant relancer le débat sur la religion et la laicité. Sarkozy et l'islam : c'est César qui veut se méler des affaires de Dieu selon le titre de Marianne

Une fois de plus, cela va stigmatiser une population qui dans sa grande majorité ne demande qu'à être respectée et à se socialiser sur les fondamentaux de la République.

On ne drige pas un peuple en jetant des anathèmes sur les uns contre les autres, ceci d'autant que les évenements au Maghreb et au Moyen-Orient nous amènent à une réflexion approfondie du devenir du pourtour de la Méditerrannée et de ses cultures si riches, à la base de notre propre culture européenne.

En relancant le débat sur la laicité et la religion, l'UMP joue avec le feu et ce, dans un but purement électoraliste alors même que certaines voix en son sein dénoncent la droitisation à outrance, pour ne pas dire la fascisation d'un tel discours. « Ils jouent aux apprentis sorcieux », selon Dominique de Villepin.

Il en est de même d'Hervé Morin. Ce dernier a exhorté la majorité à ne pas s'engager sur le terrain du FN : « Nous n'avons aucun intérêt à attiser les haines, les peurs et les réflexes, nous devons apporter des solutions concrètes et pragramatiques. L'idée d'aller stigmatiser une partie de nos compatriotes en évoquant la question de lIslam et sa compatibilité avec la laicité est une idée, excusez-moi, folle ».

A quoi donc joue l'UMP, on peut légitimement se poser la question.

Le gaulliste que je suis, imprégné des idéaux du Conseil de la Résistance, qui quoiqu'on en dise sont des valeurs actuelles ne peut accepter ce comportement.

Plus l'UMP virera à droite, plus elle se détachera de sa base populaire, amenant certains électeurs à rejoindre l'original plutôt que la copie.

Ce mouvement prend ainsi une lourde responsabilité s'il persiste à aller sur ce terrain, risquant ainsi d'amener le FN à un score important.

Une fois encore, je demande aux électeurs, aux miliatnts et sympathisants de la droite répiblicaine, respectueux des principes fondamentaux dela République que sont la laicité, la liberté, l'égalité et la fraternité au sein d'une Nation de réfléchir à la nécessité du vivre ensemble ce qui a toujours fait la grandeur de la France;

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

24/01/2011

PHILIPPE SEGUIN, STEPHANE HESSEL : des ressemblances ?

Seguin Hessel Blog 23.01.jpg

En écoutant la passion selon St Jean de Jean Sébastien Bach sur Radio Classique, je viens de terminer la lecture de Stéphane Hessel « Indignez-vous ».

Du même coup, cette musique, après cette lecture m'a replongé dans le souvenir de Philippe Séguin. Tant de similitudes existent entre ces deux hommes ayant pour référence le programme du Conseil National de la Résistance qui donna une vision à la France, mis en oeuvre par le gaullisme au travers des Institutions de la Vème République.

Voici un an disparaissait Philippe Seguin, l'auteur de la fracture sociale mais aussi et surtout un grand serviteur de l'Etat et un souverainiste intelligent.

Parce qu'il fut très attaché à l'indépendance de la France et donc de la démocratie, luttant contre le Traité de Maastricht, il avait vu avant les autres l'esprit néfaste de ce Traité dont on voit aujourd'hui toutes les conséquences.

Comme Stéphane Hessel, il s'indigna et se révolta vis à vis du comportement d'une classe politique soucieuse d'abord de préserver ses propres intérêts avant ceux du pays. Faut-il rappeler comme l'écrit Stéphane Hessel « que le CNR avait mis au point un programme qui fut adopté le 15 mai 1944 et proposé pour la France libérée un ensemble de principes et de valeurs sur lesquels reposerait la démocratie moderne de notre pays ».

Philippe Séguin, dans le cadre de sa théorie sur la fracture sociale, faisait de nombreuses propositions à savoir celles d'une société et d'une République solidaire, de progrès pour tous, d'une indépendance nationale affirmée, la nécessité d'une démocratie économique par une organisation rationnelle de celle-ci par l'Etat, assurant la prospérité de tous les citoyens en une juste redistribution des richesses où chacune et chacun se sente unis par des mêmes valeurs, une même histoire et pour un même objectif, celui d'une nation indépendante, forte et sûre d'elle-même.

On peut dire qu'à travers son comportement, tout comme Stéphane Hessel, il y avait, chez Philippe Séguin, de l'indignation qu'il exprimait à sa façon par une forme de révolte intellectuelle pacifique.

On peut donc en conclure que l'indignation de Stéphane Hessel, comme le comportement de Philippe Séguin témoignent de leur tempérament d'écorchés vifs d'une société qui n'a plus de sens et de repères dans une démocratie affairiste qui va à la dérive.

Rendons hommage à ces deux hommes qui sont le pur produit de notre culture, de notre nation.

 

QUE VIVE LA REPUBLIQUE

QUE VIVE LA FRANCE

 

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

04/12/2010

POUR UNE ALTERNATIVE CREDIBLE : LA NATION, LA REPUBLIQUE ET L'ETAT

DDV pour 4.12.10.jpgJe fais mienne ces trois paradigmes qui furent abordés par Dominique de Villepin à Paris, au Conseil National de République solidaire, ce samedi 04 décembre 2010.

Si l'on veut que la France et son peuple soit fière d'être elle-même, il est urgent de revenir aux fondamentaux qui ont fait la Nation française.

La Nation française de Clovis à nos jours, c'est quoi : c'est d'abord un territoire délimité par des frontières, un espace, mer, air où elle peut exercer sa souveraineté et c'est aussi un peuple.

Un peuple ce sont des habitants et des citoyens qui se reconnaissent à travers les ombres et lumières dans une même entité pour une même communauté de destin que l'on appelle la Nation française.

Or, aujourd'hui, sous couvert de solidarité européenne, on mélange tout. L'Europe, en respectant les Nations qui la composent, par des partenariats qui respectent la souveraineté des Etats pourra effectivement être à égalité de puissance avec les grands pays continents que sont la Chine, l'Inde, le Brésil et d'autres encore sur les grands enjeux internationaux.

La République est le ciment de la société française. Parce qu'elle est laïque, parce que c'est une République solidaire, qui a pour essence même d'aider et de protéger les accidentés de la vie, le plus faible, et de répartir la richesse nationale afin que tous retrouvent leur dignité de citoyens et d'hommes.

Parce que chaque Français de Marseille à Lille, de Nancy à Brest est égal en droit et en devoir, la République est là pour que la liberté, l'égalité, la fraternité ne soient de vains mots pour tout homme et femme, quelle que soit la hiérarchie sociale et son statut dans la société.

L'Etat a pour mission de faire fonctionner les institutions. Pour qu'il soit efficace et qu'il exerce sa pleine puissance régalienne, ce que, Max Weber appelle «la violence légitime de l'Etat ».

Que signifie ce concept? Tout simplement, si l'on veut que les citoyens acceptent qu'une décision politique soit prise, encore faut-il qu'une démocratie saine fonctionne. Or, aujourd'hui, la France est malade de sa démocratie. Celle-ci tourne en rond, sur elle-même.

En fait son problème, c'est le manque de renouveau de la classe politique et plus largement des élites qui, par un système de sélection, d'organes institutionnels comme les Grandes Ecoles permet donc à ces-élites de se reproduire entre elles, de maintenir un système de société autocratique et donc de s'accaparer les plus hauts postes, tant dans le privé que dans le public. Ainsi, comme le dit Bourdieu, de maintenir, par ce système de reproduction sur elle-même, la société française, redevient une société de classe.

La raffarinade « la France d'en haut et la France d'en bas » reflète malheureusement de plus en plus, la réalité.

Ainsi, la société française est bloquée. Elle empêche à tout citoyen de « la France d'en bas » de prendre l'ascenseur social pour monter vers « la France d'en haut »

Le concept de la République a perdu tout son sens. Le système actuel amène une lassitude de notre démocratie. Ce qui est dramatique et qui devient dangereux est que ce système de reproduction entre soi, de même classe, de même catégorie sociale se produit maintenant au niveau local, lors des constitutions de listes par exemple, comme à Lyon, à droite comme à gauche où le statut social prime sur la valeur humaine et les compétences.

Il est à craindre qu'à travers ces pratiques, non seulement on tue le principe de la vertu républicaine qui est la démocratie mais surtout par la professionnalisation politique, l'on risque de glisser lentement mais sûrement vers une notabilité croissante pouvant amener à la corruption.

Comme le dit Dominique de Villepin, « nous voulons des citoyens indépendants, des citoyens émancipés » « C'est une exigence de tous les âges de la vie ». Ainsi, « pour les jeunes, il s'agit de donner la capacité à dessiner leur vie future par leur propre choix, en les dotant tous du même capital de départ, grâce à un pécule constitué d'un prêt à taux zéro, remboursable sur les revenus ultérieurs et de droits à la formation »

Le devenir de la France, c'est d'abord être libre de ses choix dans une indépendance forgée par l'Histoire, forgée par l'expérience, mais aujourd'hui trop oubliée comme le souligne Dominique de Villepin.

Pour notre part, avec des millions de compagnons, nous devons nous engager à aller à la rencontre des Français pour les convaincre et les mobiliser pour les prochaines échéances électorales . Nous devons aussi nous battre avec enthousiasme, créativité et tolérance. Nous engager enfin pour un projet en allant à l'essentiel de notre combat, en défendant l'idée même que nous nous faisons de la République et de la France.

L'indépendance, c'est aussi la capacité de faire des choix qu'ils soient personnels ou collectifs. Pour cela, nous devons aérer la démocratie et l'action publique par une réforme profonde des mandats en limitant les cumuls et les fonctions.

Comme le Général de Gaulle, nous ne devons pas nous soumettre à la fatalité, soyons rebelles, révoltons-nous contre des positions acquises, arrêtons les magouilles politiciennes qui ne font que favoriser les copains et les coquins étouffant ainsi l'expression populaire.

Le peuple français n'a jamais été aussi grand lorsqu'il se rebelle contre le conformisme : c'est cela la République solidaire.

Que VIVE LA FRANCE, VIVE LA REPUBLIQUE

Gaullistement

Claude JEANDEL

http://www.republiquesolidaire.fr/

02/11/2010

Une femme discrète, rigoureuse, mais aussi moderne, une grande dame : « TANTE YVONNE »

200px-Yvonne_de_Gaulle.jpgLe 09 novembre 2010, sera célébrée, en la Basiique de Fourvière à 17h30, une messe à la mémoire du Général de Gaulle, qui s'est éteint voici 40 ans.

En ce moment, je suis scotché sur France2 qui diffuse un téléfim documentaire retraçant la difficulté et l'élaboration de la prise de pouvoir et du règlement du problème algérien par le Général de Gaulle.

Mais je voudrai, cette année, faire une exception. Si personne ne conteste la stature même de l'homme du 18 juin, je voudrai profiter de ces célébrations du 40ème anniversaire de la mort du Général de Gaulle avoir une pensée pour une grande dame qui fut vraiment la première dame de France : Yvonne de Gaulle que le peuple appelait affectueusement «Tante Yvonne ».

Beaucoup de choses furent dites sur elle. Il est bon quand même de rappeler que, descendante d'une grande famille bourgeoise du Nord, n'aimant pas le milieu parisien, malgré ses apparences elle fut parfois moderne.

C'est ainsi que dans les années soixante, elle plaida en faveur de la contraception auprès de son auguste mari ce qui a permis à Lucien Neuwirth d'aller jusqu'au bout de son idée, par la mise en circulation de la pilule.

« Tante Yvonne » fut une grande dame, catholique, ayant un sens moral et de l'éthique et qui donna ainsi à la France, une âme.

Voilà très brièvement, ce que, ce soir, je voulais écrire.

Il me semble que parfois, il ne faut pas oublier celle qui dans l'ombre du Général, joua un plus grand rôle qu'on ne le croit. Pour la France et pour les Français.


Entre ces deux personnages, "Tante Yvonne" et Schubert, l'on peut dire qu'ils symbolisent "le beau et le sublime".

"Le sublime émeut, le beau charme"  

Emmanuel KANT

23:32 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : yvonne de gaulle?, âme, france | |  Facebook | |

07/01/2010

PHILIPPE SEGUIN : DECES D'UN GRAND FRANCAIS

SEGUIN deficit public.jpgLa FRANCE, la REPUBLIQUE, l'ETAT et le GAULLISME viennent de perdre l'un de ses enfants qui leur fut le plus fidéle et grand serviteur.

C'est avec tristesse que j'ai appris en cette fin de matinée le décès de l'un des plus prestigieux serviteur de l'Etat.

Ayant milité sous son autorité au niveau qui était le mien, lorsqu'il était le Président du Mouvement Gaulliste, je me rappelle très bien de son passage à Lyon.

Philippe, comme tous les compagnons gaullistes aimait la France, la République et avait le sens de l'Etat ce qui aujourd'hui, de la part d'une grande partie de nos élites et de nos élus politiques de tous bords, tend à faire défaut.

Personnellement, je l'ai suivi dans sa campagne contre le traité de Maastricht en 1992.

Aimant par dessus tout la France, je voyais dans sa démarche, non seulement que notre pays doit rester maître de son destin, mais aussi une vision d'ouverture vers l'extérieur par un message d'universalité qui lui est propre.

Il disait toujours que notre Nation ne pouvait être entendue que si elle était forte et la puissance d'une Nation ne peut être qu'effective et respectée qu'en gardant son indépendance.

Phillipe, notre compagnon, était l'incarnation de cette France.

Pour nous gaullistes, il fut aussi l'incarnation d'une vision humaine et sociale pour le peuple français.

SEGUIN a OIT.jpg

Il avait plus que tout autre, parmi les dirigeants de la droite française, la fibre sociale qui manque à notre droite actuelle.

Au travers de ces diverses fonctions et de son parcours personnel, Philippe Seguin fut l'incarnation du pur produit de l'école de la République, qui est celle de permettre à un enfant du peuple dont il était issu d'accéder aux plus hautes fonctions de l'Etat.

 Le sens de l'Etat, il l'a pratiqué et l'a démontré comme Premier Président de la Cour des Comptes, trés belle Institution de la République à qui il a redonné sa place et du lustre dans les organes de nos Institutions.

Le gaulliste et jacobin que je suis est satisfait qu'il ait redonné sa place à cette Institution

podcast

que l'on peut qualifier de jacobine et qui démontre lorsqu'un de ses enfants ayant le sens de l'Etat, comme l'avait Philippe Seguin, que contrairement à la mentalité ambiante, un Etat centralisateur est plus rationnel et plus efficace que la dispertion et la dillution des pouvoirs par la mise en place de multiples créations politico-administratives réduisant ainsi la puissance de l'Etat.

Gaullistement

Claude JEANDEL