geogle statistiques

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/05/2012

Euro : il y a 20 ans, Philiipe Seguin visionnaire

seguin AVEC TENUE HERMINE.jpgCe qui se passe aujourd'hui en Grèce n'est pas le fait du hasard. Cela était prévisible.

Rappelons-nous quand même, ceux et celles qui avaient promis au peuple français le rêve d'une richesse pour chaque citoyen, celui de vivre décemment, d'un plein emploi assuré, de la certitude d'un bel avenir pour notre jeunesse.

Or, on nous affirmait également à l'époque que, si le peuple français ne votait pas le Traité de Maastricht, ce serait l'apocalypse. Or, le Traité de Maastricht a été voté et on l'apocalypse.

Ce qui se passe en Grèce, en Espagne notamment démontre la justesse des propos de l'époque de Philippe Séguin. Quoiqu'on dise, quoiqu'en fasse, l'Euro va se casser la figure. Il faut donc de manière urgente , refaire l'Europe avec les Nations comme piliers principaux.

Souvenez vous, relisez Philippe Séguin

 

M. Philippe Séguin. Monsieur le président, madame, messieurs les ministres, mes chers collègues, je voudrais croire que nous sommes tous d'accord au moins sur un point : l'ex­ceptionnelle importance, l'importance fondamentale du choix auquel nous sommes confrontés, et, ce disant, je n'ai pas l'impression de me payer de mots !
C'est en tout cas avec gravité que je viens inviter cette assemblée à opposer l'exception d'irrecevabilité au projet de loi constitutionnelle que le Gouvernement nous présente comme préalable à la ratification des accords de Maastricht négociés le 10 décembre 1991 par les chefs d'État et de gouvernement des pays membres des communautés européennes et signés le 7 février dernier.
Mon irrecevabilité se fonde sur le fait que le projet de loi viole, de façon flagrante, le principe en vertu duquel la souveraineté nationale est inaliénable et imprescriptible, ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs, en dehors duquel une société doit être considérée comme dépourvue de Constitution .
il existe en effet, au-dessus même de la charte constitution­nelle, des droits naturels, inaliénables et sacrés, à savoir pour nous les droits de l'homme et du citoyen tels qu'Ils ont été définis par la Déclaration de 1789. Et quand l'article 3 de la Constitution du 4 octobre 1958 rappelle que « La souveraineté nationale appartient au peuple », il ne fait que recon­naître le pacte originel qui est, depuis plus de deux cents ans, le fondement de notre État de droit. Nulle assemblée ne saurait donc accepter de violer délibérément ce pacte fonda­mental.
La question de la séparation des pouvoirs se pose dans les mêmes termes. Aucune assemblée n'a compétence pour se dessaisir de son pouvoir législatif par une loi d'habilitation générale, dépourvue de toute condition précise quant à sa durée et à sa finalité. A fortiori, aucune assemblée ne peut déléguer un pouvoir qu'elle n'exerce qu'au nom du peuple. Or, le projet de loi qui nous est soumis comporte bien une habilitation d'une généralité telle qu'elle peut être assimilée à un blanc-seing.
Et nous voilà confrontés à une situation tout à fait extraordinaire dans notre histoire constitutionnelle puisque, pour la première fois, on demande au Parlement de constitutionna­liser par avance des textes qui n'existent pas encore et qui, pour la plupart, ne seront même pas soumis à ratification dès lors qu'il s'agira de normes communautaires directement applicables. On demande donc au Parlement, qui n'en a pas le droit, rien de moins que d'abandonner sa compétence législative aux organes communautaires chaque fois que ceux-ci le jugeront nécessaire pour l'application du traité.
Ayant fait référence à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, violée deux fois par le projet de loi, je pourrais considérer ma tâche comme accomplie. Néanmoins, tout en conservant présente à l'esprit cette observation préalable qui sous-entend tout mon propos, j'entends traiter le sujet en ne négligeant aucune de ses composantes. Ce n'est pas mon fait si le débat constitutionnel et le débat sur l'avenir européen sont étroitement imbriqués, le projet de révision venant avant le projet de ratification. Alors, autant en convenir déjà entre nous - et vous l'avez déjà fait implicitement cet après-midi, messieurs les ministres : il n'y a en vérité qu'un seul débat qui ne peut être découpé en tranches successives. Et comme ce débat sera clos dès lors que nous nous serons prononcés sur le projet de révision constitutionnelle, autant l'entamer tout de suite et dans sa totalité.

De même, et sans vouloir verser dans un manichéisme que je réprouve, il nous faut également convenir qu'il n'y a rien à amender. Plutôt que de procéder à un toilettage minutieux de nombreuses dispositions constitutionnelles, vous avez préféré pratiquer une sorte de « lessivage à grande eau ». A ce qui aurait pu passer pour une naïveté coupable, vous avez ainsi préféré le risque de l'astuce. Il est vrai que sinon vous auriez été contraints de modifier neuf articles au moins du texte constitutionnel, dont certains sont particulièrement sensibles et symboliques. Vous auriez été contraints, de surcroît et en toute logique, de déconstitutionnaliser la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Vous avez reculé, et l'on vous comprend, au point d'ailleurs d'esquiver vos responsabi­lités dans la dénomination même du projet qui nous est soumis. Il ne s'agit même pas, si je m'en tiens à son libellé, d'un projet de loi de révision, mais d'un projet de loi consti­tutionnelle ajoutant à la Constitution un titre supplémentaire, ...

 

....

la suite ...

http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/revision5_...

 



 



 



 



 



 



 

23:36 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : euro, maastricht, philippe seguin | |  Facebook | |

24/02/2012

DEUX MINUTES DE VERITE : Une fois de plus, la trahison de la classe politique contre la France et son peuple

Une fois encore, la démocratie est bafouée dans un Parlement poltron, couché devant la supranantionalité.

A travers ces deux minutes de vidéo, nous constatons que la classe politique française n'a qu'une vision de sa mission qui est celle de remettre à d'autres le destin de la France.

Mais heureusement, la France a encore en son sein des enfants de la République, courageux et honnêtes ayant une vision de l'intérêt général et de son intérêt supérieur et ce, dans un environnement où la bassesse politique l'emporte sur les convictions comme le démontre cette séance de l'Assemblée Nationale. 


Dupont-Aignan celui qui a dit NON par dlrtv

 

04/08/2011

DRAME DE NORVEGE : L'Union européenne, responsable de la montée des extrémismes

 

 

 

Le régime sec de la mauvaise Grèce : sa souveraineté politique, monétaire et économique est violée et ce dans une hypocrisie et un sens de la manipulation politique avec la complicité de certains médias.

J'ai voulu attendre un certain temps après le drame d'Oslo par respect aux victimes pour donner mon analyse.

Ce drame n'est, hélas, pas le fait du hasard. Il est la résultante de la montée des extrémismes au sein des Nations qui composent l'Union Européenne. Les causes en sont mulltiples et ronge, peu à peu, les démocraties occidentales.

Cette UE « n'est qu'un volapük invertébré et sans âme » que l'on veut imposer aux citoyens de ces nations européennes.

La crise grecque démontre au grand jour la crise morale, financière, économique, sociale et politique de l'Europe dont le Traité de Maastricht fut et reste une véritable catastrophe pour les peuples.

Dans cette crise de l'Europe, nous avons une classe politique qui pratique la politique de l'autruche. Car de quoi souffrent les nations européennes ? Ce n'est pas d'assez d'Europe mais de trop d'Europe.

La France et ses politiques de tous bords, en se débarassant des éléments qui fondent l'exercice de la souveraineté nationale, creuse elle-même sa propre tombe.

Il est scandaleux et inadmissible que la Commission de Bruxelles soit informée de l'état de nos finances et du budget avant le Parlement français. On peut donc se poser, légitimement la question : à quoi servent les Parlementaires, ceci d'autant que tout ce qui touche à la sécurité, la justice, la politique étrangère sont soumis aux dictacts des commissaires européens, enlevant au Gouvernement des pouvoirs régaliens qui fondent l'existence d'un Etat et la possibilité aux dirigeants politiques d'agir efficacement ?.

Faut-il également rappeller que l'Europe est anti-démocratique, elle bafoue l'expression des peuples aidée en cela par les Parlementaires français qui ont par exemple voté le Traité de Lisbonne alors que les Français avaient rejeté par référendum le TCE.

Il faut préciser que notre Parlement si jurdiquement il est légitime, politiquement il est illégitime. En effet, lorsqu'on observe le résultat des élections, il est bon de rappeler que près de 50% de nos compatriotes ne sont pas allés aux urnes lors des législatives de 2007.

En fait, dans cette crise européenne, les gesticulations bruxelloises, dans l'affaire grecque, n'ont qu'un seul but qui est de gommer l'échec patant des Traités de Rome et de Maastricht.

Le dogme d'une Europe ultra libérale : l'euro

Depuis 20 ans, l'adoration de la monnaie unique prône deux mensonges qu'il faudra surmonter pour faire émerger des solutions crédibles face à la crise.

Le premier mensonge est de faire croire que l'euro n'a aucune responsabilité dans la crise de la dette des pays du sud européen et de la France. Celle-ci provient des déficits extérieurs des pays du sud et de la France qui n'ont pas supporter la chèreté de l'euro. Les exportations diminuant, les importations augmentant, les déficits extérieurs explosent, les entreprises se délocalisent et l'investissement productif diminue Il suffit de regarder les chiffres. La France a ainsi un déficit commercial, en un mois (mai 2011), de 7 milliards d'euros, égal à celui d'une année en 2004.

Les dirigeants européens d'aujourd'hui ne veulent pas admettre que de tels niveaux d'endettement n'auraient jamais exister du temps des monnaies nationales.

Faut-il rappeller que l'existence des monnaies nationales permettait par des fluctuations plus ou moins fortes d'effacer les écarts par des agissements monétaires.

Le résultat de ce comportement ne fait qu'aggraver les situations économiques et financières de chaque pays membre par l'augmentation du chômage, le désinvestissement industriel....

Le second mensonge, qui se répand dans certains médias affirmant qu'il suffirait de mener une politique unique pour mettre fin à ces désequilibres, en imposant un gouvernement économique fédéraliste. C'est un leurre.Car une politique unique avec des pays ayant des structures sociales et politiques tellement différentes les uns des autres ne peut qu'amener à la chute de l'Union Européenne.

Ceci est en fait une forme de lâcheté qui ne veut pas dire son nom et qui permet, une fois de plus, à une classe politique de se décharger de ses responsabilités.

L'idée d'un gouvernement européeen économique est un mythe qui ne vise qu'à perpétuer une logique d'endettement sans s'attaquer aux causes de la dette et à l'économie réelle.

Cette fuite en avant dans le mensonge n'a qu'un but : sauver une constuction dogmatique cpontraire aux intérêts des nations. Une Europe ne peut avoir de sens que si elle s'appuie sur des Nations.

A travers ces élements cités plus haut, où la souveraineté des Etats est bafouée dans les domaines de l'économie mais aussi du social, du politique et de la démocratie, l'Europe démontre par ses péripéties économiques qu'elle n'a rien à voir avec la volonté des peuples. Au contraire, des mesures contraignantes dans le domaine des libertés démocratiques, de la non prospérité des citoyens, de la régression sociale sont des éléments qui ne peuvent qu'amener à l'intérieur des Nations, la montée des extrémismes.

L'extrémisme en Europe n'est que la conséquence d'une perte de souveraineté, donc d'identité, d'appartenance à une nation, une culture.

En bafouant l'expression des citoyens lors des référundums sur les différents Traités comme en France, en Irlande, au Danemark...l'UE, à travers ses pseudo élites, n'a que faire de la volonté de chaque citoyen de rester attaché à sa propre culture et à son propre pays.

Ce qui s'est passé en Norvège mérite une réflexion de notre devenir sur ce continent européen. En outre, ce drame démontre s'il en est qu'il est temps pour nos responsables politiques d'ouvrir les yeux et d'arrêter de foncer dans le mur.

Une fois de plus, je le répète, c'est en respectant les Nations que l'Europe aura un sens.

 

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

 

18:56 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : norvège, oslo, grèce, dette, ue, euro, déficits | |  Facebook | |