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25/10/2010

Retraite : Victoire à la pyrrhus, le peuple, par une résistance passive, aura sa revanche

"A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire"

Depuis quelque temps, j'ai observé lé déroulement de la réforme des retraites.

Plusieurs remarques s'imposent

NS a certes gagné juridiquement la partie mais il est politiquement perdant et risque de payer la note en 2012.

Dans la gouvernance qui est la sienne, il vient de démontrer, outre le mépris envers l'ensemble des catégories sociales, son refus du dialogue avec les corps intermédiaires composés d'organisations syndicales représentatives, d'organisations universitaires et lycéennes.

Par ces méthodes, il a pu imposer à un Parlement poltron, couché, non représentatif de la société française, ses vues réactionnaires et fascisantes de sa vision de la société française, aidé en cela par des voix parlementaires gaudillots, fades, éprises de revanche sur les classes populaires.

Cette majorité UMP/Centriste a démontré par sa pratique qu'elle était avant tout à la solde du Medef et non du peuple français.

Le deuxième élément que je retiens, c'est l'affaiblissement des contre-pouvoirs, ce qui constitue un danger pour le fonctionnement de notre démocratie et pour les libertés individuelles.

En effet, comme je l'ai écrit ci-dessus, ce Parlement non représentatif est illégitime politiquement et surtout socialement selon moi.

Il existe un gros problème dans ce pays : c'est la faiblesse des corps sociaux, c'est-à-dire du mouvement syndical dans son ensemble. Si à ce jour, le miracle de l'unité a fonctionné, celà est bien mais la grande difficulté est d'arriver à élargir le champ social en dehors de ses propre troupes.

J'entends par là, que plus de 90% des Français ne sont pas membres d'une organisation syndicale. A l'avenir, il faudra bien organiser ce contre-pouvoir social, face à la puissance du Medef et plus largement du patronat mais ausssi par une éducation populaire et sociale des salariés afin qu'ils comprennent que pour défendre leurs intérêts légitimes, ils se doivent adhérer à l'organisation syndicale de leur choix. Faut-il pour celà qu'elle soit obligatoire ou volontaire? Vaste débat !

Pour ma part, plus on avance vers un capitalisme sauvage sans foi, ni loi, plus je suis de ceux qui pensent, pourquoi ne pas essayer de rendre obligatoire l'adhésion à un syndicat de son choix?.

Ceux-ci auraient ainsi la puissance d'une véritable légitimité, donc de contre-pouvoir, au sein d'organes de contrôle dans l'entreprise comme le Comité d'entreprise par exemple.

Ainsi, lorsqu'ils défileraient dans la rue, ils ne seraient plus seulement 2 à 3 millions mais 5 à 10 millions. Cela ferait une force de contre-pouvoir qui pourrait suppléer un Parlement complétement déconnecté de la société.

En son temps, sous le Général De Gaulle, il y avait de grands penseurs comme Louis Wallon et René Capitant qui avaient proposé la formule du pan capitaliste.

De toute façon, il faudra, dans le pays des Droits de l'Homme et du Citoyen donner la possibilité aux salariés d'exercer leur rôle de citoyens dans l'entreprise. Cela s'appelle tout simplement la démocratie sociale.

Pour le reste, si l'on veut que la France reprenne sa place dans le monde, il lui faut un Etat fort, centralisé, ayant le sens de l'intérêt général et non d'être au service des lobbies principalement financier dont ce gouvernement est le suppôt.

L'on ne gouverne pas un pays en dressant les Français les uns contre les autres, en cherchant sans cesse des boucs émissaires, mais par un projet commun où tous se reconnaissent dans une même communauté de destin que l'on appelle la Nation française.

QUE VIVE LA REPUBLIQUE QUE VIVE LA FRANCE

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

08/01/2008

AUDIT ET NOTATIONS

A Tous les Citoyens, révolutionnaires ou non, monarchistes ou non, centristes ou non, ump rmistes ou non, socialistes ou non, des purs, je vous souhaite de toute mon âme gaulliste et gaullienne et papale mes voeux de bonheur et de santé.

Je veux très brièvement vous entretenir sur un sujet qui me tient à coeur : celui du fonctionnement de l'Etat.

Nous avons au sommet de notre Etat, un Président de la République, qui avant d'aller se faire plaisir- dans tous les sens du terme - a eu comme idée géniale qu'un Ministre de la République devait être noté, auditionné, contrôlé, par un Cabinet d'audit .

 Cela appelle plusieurs remarques. 

  • la première, c'est une drôle de conception du fonctionnement de la Démocratie. Je crois savoir que dans notre Constitution, le contrôle de l'action des Ministres se fait par le Parlement et non par un organisme privé. 

A quoi sert le vote du citoyen lors des Elections Législatives, si le Parlement ne jouit plus de ses prérogatives que lui donne la Constitution. Je rappelle pour mémoire que l'exercice de la Souveraineté nationnale et populaire est exercée par le peuple à travers ses représentants.

  • la seconde, c'est le comportement du Président de la République, à travers ses frasques médiatiques et féminins. Outre, qu'il salit la fonction présidentielle et donc l'Eat dans son ensemble, quelle image cela donne à notre jeunesse si on veut lui inculquer le sens de l'intérêt général et une visionhaute de l'Etat.

Il met en huit mois, par terre, tout ce qu'ont fait Le Général De Gaulle et Georges Pompidou pour donner un lustre à notre France.

C'est vrai que le Parlement avec 50% d'abstentions - si juridiquement - il est légitime, ne l'est pas du point de vue politique et sociétal. Malheureusement, ce Parlement, composé d'une élite de plus en plus éloignée du peuple va accentuer sa dérive en votant en Congrès un traité que le peuple français a rejeté majoritairement. J'estime que nos parlementaires devraient avoir honte de leur comportement car ils méprisent leur propre peuple. Je souhaite de tout coeur que le peuple français se réveille un jour pour leur demander des comptes.

 

C'est pourquoi, j'ai décidé de me présenter dans le Canton IX - à Lyon - afin de débattre avec mes concitoyens au niveau qui est le mien sur le devenir des moeurs politiques auquel est confronté notre pays.

 

Il serait temps quand même que chacune, et chacun ouvre les yeux, une fois pour toute sur le devenir de notre Nation.