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24/03/2011

Libye : il faut abattre ce volapük invertébré sans âme que l'on appelle l'UE.

Express Reuters Drapeau français en Libye Mars 2011.jpg

Source : Express, photo Reuters

Dans l'affaire libyenne, l'inertie de l'Union européenne démontre s'il en est, qu'en fait, les Etats qui la composent tiennent à leurs intérêts nationaux.

Pour ceux qui ne connaissent pas l'UE, j'en rappelle les principaux organes.

Au sommet, le Conseil européen représenté par les Chefs d'Etats et de Gouvernements.

Puis, le Conseil de l'Union Européenne qui lui comprend les ministres des Etas membres, dans leurs domaines de compétences.

Ensuite, le Parlement européen qui se trouve à Strasbourg et qui est composé de 785 eurodéputé(e)s.

Et pour finir la Commission Européenne, composée de 27 Commissaires européens.

Cette Commission assure 4 fonctions principales

  • une fonction législative
  • une fonction exécutive

  • le contrôle de l'application du droit communautaire

  • de représentation

Je ne vais donc pas détailler chacune de ces fonctions, il me faudrait au moins une vingtaine de pages.

En voulant rappeler brièvement, le fonctionnement de lUE, au travers de ces différents organes, je veux démontrer que l'Union Européenne n'a rien de démocratique et qu'elle est bien « un volapük, invertébré sans âme ». Cela veut dire pour moi qu'elle n'a pas une épine dorsale solide surtout cela est démontré lorsqu'il s'agit d'agir pour de grandes choses comme la libération des peuples arabes pour leur liberté et l'amélioration des conditions de vie.

Heureusement, en ce qui concerne la politique étrangère, de sécurité et de défense, les Etats comme la France restent maîtres de leurs décisions et surtout un élément fondamental de l'exercice de leur souverainté nationale.

C'est parce que cet élément existe que la France, la Grande-Breatgne et les Etats-Unis ont pu prendre une décision énergique, efficace pour éviter au peuple libyen, un massacre.

Churchill a dit, au retour de Munich en 1938 de Lord Chamberlain et d'Edouard Daladier pour la France : « Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre »

Le comportement de l'Allemagne, de l'Italie à travers leurs contorsions d'exigence que l'OTAN prenne en fait cette affaire de la Libye, démontre s'il en est leur peu d'ambitions. Ils prouvent ainsi par leurs comportements qu'ils ne sont en fait pas du tout européens.

Alain Juppé vient de démontrer, non seulement sa grande compétence en politique étrangère, mais aussi qu'il lui reste encore un brin de gaullisme en refusant que l'OTAN soit le leadership politique de la coalition.

Il sait fort bien que les pays arabes ne veulent pas entendre parler de l'OTAN. On voit là, la proximité de la politique étrangère gaullienne vis à vis du monde arabe, ce que l'Allemagne, l'Italie et d'autres pays européens n'ont pas compris.

Il suffit de voir l'attente de ces pays vis à vis de la France, brandissant le drapeau français à travers les différentes manifestations notamment en Libye démontrent s'il en est que notre pays a encore, dans cette région, de l'influence et un certain attrait et que nous devons donc répondre et les aider dans leurs aspirations de démocratie et de liberté.

Ainsi la France sera au rendrez-vous de l'Histoire.

Cela démontre une fois de plus que dans toute politique, principalement en matière de politique étrangère et de défense, nous ne pouvons compter que sur nous-même.

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

02:07 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alain juppé, france, libye, otan, ue, etats | |  Facebook | |

22/02/2009

LA FRANCE DANS L'OTAN CAPITULATION OU NON?

A travers trois spécialistes de la défense dont deux éminents hommes politiques, un débat est ouvert entre :

- la nécessité d'un débat de fond vu par Alain Juppe,

- du « Non à la France du Renoncement » de Nicolas Dupont-Aignan

- et l'inopportunité et l'inefficacité de ce retour de la France au sein des structures militaires intégrées de l'OTAN vues par Louis Gautier, ancien conseiller de Lionel Jospin de 1997 à 2002.

 Ces trois personnalités, se sont exprimées dans le Monde du 21 février 2009.

 

LE MONDE | 20.02.09 |

 

Débat

 Non à la France du renoncement !, par Nicolas Dupont-Aignan

 

ans en avoir dit le moindre mot durant la campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a solitairement décidé le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l'OTAN, dont l'avait sortie le général de Gaulle en 1966.

Il avance trois arguments, mais aucun ne résiste à un examen sérieux. En premier lieu, la disparition de la menace soviétique justifierait ce retour dans l'OTAN. Argument bien étrange : la fin du pacte de Varsovie aurait dû, au contraire et depuis longtemps, permettre la redéfinition de l'Alliance atlantique dans le sens d'une émancipation de la défense européenne, certes partenaire des Etats-Unis, mais non plus sous tutelle. Devant la commission de la défense à l'Assemblée nationale, mardi 17 février, MM. Morin et Kouchner eux-mêmes ont d'ailleurs reconnu "qu'il faut réfléchir à l'avenir de l'OTAN". N'est-il pas plus sage et plus logique de le faire avant le retour complet dans l'OTAN qu'après ?

Les circonstances ont bel et bien changé. Mais cela souligne l'audace visionnaire du général de Gaulle : l'émergence d'un monde multipolaire. Il serait donc complètement contre-productif pour la France, qui a vu juste avant tout le monde, de se renier, notamment face aux pays émergents trop souvent qualifiés d'adversaires par la doctrine américaine du "choc des civilisations". Notre pays verrait sa position internationale diminuée, il se priverait d'une carte maîtresse vis-à-vis du monde comme de ses partenaires européens.

Deuxième argument : il vaut mieux être à l'intérieur qu'en dehors pour peser sur les décisions. Mais le départ de la France de l'OTAN, en 1966, fut motivé par le refus répété des Etats-Unis de partager le pouvoir en son sein. Aujourd'hui, les choses ont-elles vraiment changé ? Exception faite de deux petits commandements secondaires promis par Barack Obama, rien ne permet de le croire, au contraire. Et lorsque Nicolas Sarkozy a décidé d'envoyer des renforts français en Afghanistan, il a voulu faire croire que cela permettrait d'infléchir la stratégie américaine dans ce pays : il n'en est rien et on s'enfonce chaque jour davantage dans un bourbier.

"JEU DE DUPES"

Enfin, ce serait le seul moyen de faire "l'Europe de la défense". Mais à quoi bon, si celle-ci doit être une simple succursale de l'OTAN en Europe, et non un instrument autonome de sécurité au service de sa propre vision du monde ? Et comment convaincre nos voisins, dont l'appartenance à l'OTAN est le prétexte à négliger leur propre effort de défense, de s'investir dans une ambitieuse coopération militaire dès lors que le principal pays moteur, le nôtre, renoncerait à son tour ?

Ainsi, le "jeu de dupes" diplomatique que dénonçait récemment Alain Juppé n'est-il qu'un des aspects de la normalisation atlantiste de notre pays qui, dans les faits, renonce. "La volonté qu'a la France de disposer d'elle-même est incompatible avec une organisation de défense où elle se trouve subordonnée", disait de Gaulle. Appliquez cette phrase, toujours pertinente, à l'actuelle politique présidentielle vis-à-vis de l'OTAN, et vous déduirez que l'acharnement de Nicolas Sarkozy à subordonner notre pays aux Etats-Unis signifie son renoncement à une France ayant la volonté et la capacité à disposer d'elle-même sur la scène internationale.

Preuve indiscutable, le chef de l'Etat aborde ce retour dans l'OTAN après avoir, en 2008, imposé un Livre blanc qui prévoit, en cinq ans, une diminution drastique de notre effort de défense à 1,2 % du PIB (hors pensions et budget de la gendarmerie), soit très loin derrière la Grande-Bretagne et à peine au niveau de l'Allemagne qui, pourtant, assume des obligations opérationnelles bien moindres que les nôtres.

Cessons de tourner autour du pot : le débat n'est pas technique, mais idéologique. En réalité, Nicolas Sarkozy fait partie de cette droite férocement atlantiste, en complet décalage avec le sentiment profond du peuple français auquel Charles de Gaulle avait rendu sa dignité. "Mon pays ce n'est pas la France, c'est la France libre", disait Romain Gary. Pour moi, c'est clair : la France soumise n'est pas et ne sera jamais la France.

Nicolas Dupont-Aignan, député de l'Essonne, président du rassemblement gaulliste Debout la République

Débat

Un débat de fond est nécessaire sur un choix qui engage l'avenir du pays, par Alain Juppé

La France a-t-elle intérêt à réintégrer, en 2009, le commandement militaire de l'OTAN qu'elle a quitté en 1966 ? La question n'est pas sacrilège. Nul ne sait comment le général de Gaulle y répondrait aujourd'hui. Sinon qu'il se déterminerait à la lumière du seul intérêt national.

Débat

Le retour dans le bercail atlantique est inopportun et inefficace

« Pour François Mitterrand, le retour complet de la France dans l'OTAN, se résumait à une formule : "Nous bougerons quand l'OTAN changera." Après 1995, Jacques Chirac tente une autre approche : "Nous allons changer pour faire bouger l'OTAN." Il conditionne, alors, la réintégration de la France au rééquilibrage de l'Alliance en faveur des Européens. Les Français réclament le commandement Sud. C'est un échec. Pour Nicolas Sarkozy : "Nous bougeons puisque l'OTAN ne change pas."

Louis Gautier, spécialiste des questions de défense, ancien conseiller de Lionel Jospin (1997-2002), professeur de science politique à Lyon-III.

Vous pouvez le constater, sans vouloir prétendre être un politologue de renommée, je me rejouis que, d'une part le débat est ouvert dans la société française et, que d'autre part, ces analyses certes plus poussées confortent mes convictions et analyses émises sur mon blog le 8 février dernier: "Conférence de Munich sur la Sécurité : une journée noire pour la France ou le renoncement de Nicolas Sarkozy"

Gaullistement Votre

 VIVE LA FRANCE LIBRE ET INDEPENDANTE