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04/11/2012

PRESIDENCE UMP : Il faut sortir de l'ambiguïté du fédéralisme européen en vantant les mérites de la souveraineté nationale

Republique une indivisible.jpgUn peuple n'est plus souverain quand il ne s'interroge plus sur les conditions de possibilité de sa souveraineté.

Si l'UMP veut peser encore dans la société française, elle se doit de "purifier" son propre corps en éliminant ses anti-corps que sont Pelletier, Buisson, Geoffroy Didier...(alias "Benito, Adolf" ainsi surnommés par certains membres de la direction).

Bien que je ne sois pas membre de l'UMP, parce que je fus opposé à la fusion du RPR à cette formation et que je préssentais non seulement que ce serait une auberge espagnole où personne n'y retrouverait les siens mais surtout que la philosophie du gaulliste y serait noyée et in fine n'existerait plus, quelques réflexions s'imposent.

De plus, j'ai toujours eu la conviction que ce serait une organisation qui nous ferait perdre les élections parce que "il est un volapük invertébré sans âme", n'ayant ni idée, ni de vision pour la France.

En effet, je constate comme beaucoup de l'ambiguïté pour ne pas dire de l'incohérence entre les propos et la réalité dans la conception qu'elle a de la souveraineté et du fédéralisme européen.

Comme l'a dit Philippe Seguin, la souveraineté ne se partage pas. Le fédéralisme, par son essence même non seulement est contraire à l'exercice de la souveraineté mais pire, elle l'empêche.

Donc, conclusion logique, si l'UMP veut être crédible, elle doit repenser son corpus d'idées. A savoir, remettre l'État au centre de toute décision et lui redonner sa véritable puissance de " la violence physique légitime" selon Max Weber.

Ce qui suppose que l'on remette dans l'Article 1er de la Constitution "que la République est une et indivisible..." ce qui veut dire qu'il faut recentraliser certaines structures de l'État. Et également, une intervention plus forte de celui-ci dans la direction économique du pays.En un mot, revenir au colbertisme économique.

Le deuxième élément, que la République reste solidaire et sociale ce qui veut dire que l'UMP, dans le cadre " de la fracture sociale" se doit d'être avant-gardiste dans ses propositions , comme par exemple celle d'une véritable démocratie sociale dans l'entreprise, un rééquilibrage des territoires par une remise en place des structures de l'État par des équipements publics de proximité au plus près des citoyens et de leurs besoins.

Troisièmement, une véritable politique étrangère indépendante ce qui suppose le retrait de l'OTAN, une politique méditerranéenne et de la francophonie beaucoup plus percutantes.

Telles sont les bréves suggestions que je propose.

L'UMP, à travers celles-ci devra retrouver ce qui a fait la force de l'UDR et du RPR, à savoir les fondamentaux non seulement du gaullisme mais aussi ceux d'une véritable droite républicaine et humaniste.

L'UMP se suicidera si elle court derrière les extrémismes, quels qu'ils soient. Elle ne doit pas craindre qu'à son coté se construise un mouvement de centre-droit. Je rappelle brièvement que même sous de Gaulle et Pompidou, l'UDR , le RPR ensuite ont toujours gouverné avec des alliés, jamais seul.

Il est donc urgent qu'à l'intérieur du mouvement UMP, dès l'élection du président faite, de "purger" une partie de sa direction d'éléments "toxiques " qui gangrènent son corps et sa structure avec des personnages qui sont passés par toutes les crèmeries d'extrême droite.

Entre un borgne alias François Fillon, et un aveugle alias Jean-François Copé, il vaut mieux, selon moi, choisir le borgne : François Fillon.

 

Gaullistement

Claude JEANDEL

23:01 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ump, rpr, souverainté, fillon, copé, colbertisme | |  Facebook | |

29/06/2012

UNE FOIS DE PLUS, LA SOUMMISSION A L'EUROPE - non merci - où l'UMP et le PS sont les fossoyeurs de la Nation française

120 milliards euros Blog Cjeandelcogito29.06.jpgLes 120 milliards d'euros du plan de relance européen ne sont en effet qu'un alibi destiné à masquer la capitulation totale de F.Hollande face à Bruxelles et à Berlin. Ils pèsent peu face à l'impact récessif des plans dits de stabilisation.

Une mesure unique dans des compétitivités différentes ne fait qu'aggraver la situation de nos entreprises, puisque ce sont les pays du Nord qui auront la valeur ajoutée.

De l'aveu même de certains commentateurs, ce pacte de relance est largement insuffisant au regard de la récession en Europe.

Derrière cet accord, Hollande quoiqu'il en dise met en marche le Fédéralisme européen, mais sans oser le dire.

En France aujourd'hui, les Français ne peuvent même plus compter sur L'UMP pour défendre l'exercice de la souveraineté nationale et de l'existence de la Nation, en dépit de leur bla bla devant les médias.

L'UMP comme le PS sont deux mouvements politiques à caractère économique ultra libéral, se foutant complètement du peuple comme ils ont su le montrer à s'asseyant sur le NON au TCE en ratifiant le Traité de Lisbonne.

L'UMP a perdu complètement « la boule idéologique » et ne sait plus où elle va. Non seulement, parce son comportement et son langage traduisent un mépris de la Nation et du peuple. J'en veux pour preuve, ce matin sur radio Classique, Chantal Jouanno a affirmé qu'elle souhaitait que l'on transfère de nouveaux éléments de souveraineté nationale à l'Europe. De plus, dans le domaine sociétal, elle est pour le mariage des homosexuels avec possibilité d'adoption, contraire aux idéaux philosophiques traditionnels de la droite française.

Le deuxième aspect concerne le peuple. Ce matin également, sur une autre radio, Gilles Carrez, député UMP a carrément dit qu'il y avait trop de prestations sociales en France et qu'il fallait en supprimer, ce qui laisse sous-entendre que ce sont les pauvres qui appauvrissent la France et non les spéculateurs et autres traders irresponsables.

Il ne dit pas ce qu'il ferait des hommes et des femmes ainsi privés de ces prestations, sinon de les mettre au ban de la société créant ainsi une marginalisation de plus en plus grande de nos compatriotes. Le comportement de ce député est un scandale car il méprise les fondements mêmes de la République que ce sont la Liberté, l'Egalité et la Fraternité.

Avec de tels comportements, l'UMP méprisant d'une part l'esprit de la Nation et d'autre part ayant comme philosophie qu'une partie de plus en plus importante de notre population puisse « crever » la faim, près de 15 Millions de nos compatriotes, ce n'est certainement ainsi que demain, le peuple leur fera à nouveau confiance pour diriger le pays.

J'ajoute quand même que la rigueur , bleue comme rose étant la même c'est le peuple qui trinque toujours et il ne faut pas s'étonner qu'aux élections législatives plus de 51% des Français s'abstiennent, ne se reconnaissant plus dans cette Assemblée Nationale.

Une fois de plus, l'Assemblée Nationale comme le Sénat ne sont des Chambres réellement représentatives des citoyens dans leur composition sociologique que de nom.

Cela n'est que la résultante du système d'une « oligarchie élective » européiste et mondialiste qui ronge la France depuis près de 40 ans.


Gaullistement

Claude JEANDEL

 

29/04/2012

PRESIDENTIELLE, LEGISLATIVES 2012 : Bing bang politique, urgence pour l'UMP !

Ou la nécessité pour la droite de perdre ces élections pour réapprendre les valeurs de la République.

 


BING BANG.jpg" Si longue est la cuillère, on ne doit jamais manger à table avec le diable" disait Raymond Barre.

 

" Il n'y a qu'un seul combat qui vaille, c'est celui de l'homme" Charles De Gaulle


Le gaulliste que je suis est outragé du comportement, inadmissible du candidat à la présidence de la République, NS, mais surtout du comportement de certains élus UMP, non seulement prêts à se vendre auprès du FN mais pire, ils se comportent comme des fachos en insultant et méprisant des hommes et des femmes qui ne pensent pas comme eux en les comparant à des animaux comme se fut le cas pour la compagne de FH.

 

Lors d'un CICA, j'avais interpellé la seule élue UMP du 7ème sur la dérive comportementale extrême droitière d'une partie de l'UMP et de ses principaux dirigeants. La justesse de mes propos d'alors, se confirment aujourd'hui par le comportement du candidat NS.

 

Cela démontre, s'il en est, que NS et une partie de l'UMP, malheureusement de plus en plus grande importante bafouent less valeurs de la République que sont la Liberté, l'Egalité et la Fraternité et en plus une solidarité sans faille intergénérationnelle et sociale qui doivent se faire par des politiques publiques d'actions publiques envers les populations les plus fragiles.

 

Les différents propos de stigmatisation des diverses populations composant notre pays ne font qu'accentuer la volonté d'un combat partisan permanent entre les Français dont l'objectif avoué est le clivage politique systématique de la société française.

 

L'UMP et ses acolytes ont perdu la raison par une passion sans contrôle et sans limites. Or, si la politique c'est la passion par l'expression de ses idées, elle doit se faire dans la raison par des analyses rationnelles et empiriques des comportements de la société, des structures qui la gouvernent et des comportements individuels et collectifs pour le traitement des réalités et faits sociaux.


L'UMP et ses acolytes, pour retrouver le chemin de la raison, il est d'une urgence et c'est le peuple qui doit le faire, au travers de son expression électorale qui est le vote le 6 mai mais aussi les 10 et 17 juin lors des législatives par un bing bang électoral.

 

J'entends par-là, que l'UMP et ses acolytes doivent se ramasser une « branlée électorale » qui devra les remettre en de meilleures dispositions pour le respect des êtres, des idées et des consciences qui sont la solidité même de l'être humain.

 

L'UMP et ses acolytes devront se régénérer par tous les moyens que la démocratie permet, ce qui veut dire qu'ils devront revoir leur corpus de pensée, une réorganisation de leurs structures en aval comme en amont par des débats démocratiques contradictoires et surtout lors de la mise en place de listes électorales notamment ( prochaines municipales par ex) de la possibilité des adhérents et sympathisants d'être réellement parties prenantes dans le processus de désignation des candidats.

 

De plus, ce mouvement politique devra « inculquer » l'esprit démocratique et une culture politique auprès des militants car aujourd'hui, je constate de l'extérieur qu'en grande partie, les militants et sympathisants UMP sont très faiblement cultivés politiquement et parfois même d'une faible culture générale.

 

J'en terminerai sur le plan idéologique, l'UMP ou sous un autre nom doit revenir à ses fondamentaux : l'Etat, la Nation, le plein exercice de sa souveraineté nationale dans une Europe des nations, la solidarité nationale, et imposer une véritable démocratie sociale dans l'entreprise.


Ci-dessous, la tribune de Dominique de Villepin donne de la matière et des outils pour une réflexion du devenir d'un futur mouvement politique de droite, souverainiste mais ouverte au monde et surtout proche du peuple et non d'affairistes véreux, comme ce fut le cas lors de ces cinq dernières années.

 

 

La droite m'effraie, la gauche m'inquiète !

 

La campagne du premier tour a été indigente. Celle du second devient indigne. L'instrumentalisation de faits divers, l'improvisation de bien des propositions, le débauchage sans vergogne de voix extrémistes, tiennent aujourd'hui lieu de débat. Les lignes rouges républicaines sont franchies une à une.

Je veux le dire aujourd'hui avec gravité. C'est une route sans retour. La dérive électoraliste qui s'est engagée est un processus incontrôlable et sans fin. Une concession en entraînera toujours une autre. Un gage à l'extrémisme toujours un plus grand encore. Une digue rompue en fera céder une autre. Halte au feu !

Je ne peux cautionner cette dérive.

Le combat contre la logique des idées simples, de la peur et de la force, c'est l'engagement de toute ma vie politique au nom d'une certaine idée de la France. C'est la même spirale qui a entraîné la guerre en Irak et qui nourrit l'islamisme au nom du choc des civilisations. C'est la même spirale qui entraîne le Proche-Orient vers un désespoir toujours plus profond. La division n'a pas de fin. La haine n'a pas de fond. C'est cette conviction qui avait conduit Jacques Chirac à tracer des limites claires entre la droite républicaine et l'extrême droite. C'est cette conviction qui m'a conduit, cinq ans durant, à alerter contre les risques de dérive, de stigmatisation et de division.

Je ne supporte pas l'hystérie générale qui s'est emparée de l'élection dans laquelle le peuple français est pris en otage par six millions d'électeurs en colère. Aujourd'hui, tout se passe comme s'il n'y avait en France que des électeurs du Front national. Comme s'il n'y avait pas d'autres questions que le halal, l'immigration légale, les horaires de piscines municipales. La compétitivité, l'éducation, l'agriculture, l'innovation : disparues. L'Europe, le chômage, les déficits sociaux, la délinquance ? Lus jusqu'à l'absurde à travers les lunettes déformantes et rétrécissantes du FN. Les responsables politiques ne cessent de se laisser creuser l'écart entre le discours et les actes, nourrissant la rage et le désenchantement. Le FN n'est que le produit dérivé de ce mensonge généralisé.

C'est mon devoir de responsable politique d'assumer aujourd'hui l'exigence de mon héritage gaulliste en disant le poison mortel qui menace la droite : celui du reniement de ses valeurs, celui du sacrifice de ce qui fait notre identité. C'est mon devoir vis-à-vis des électeurs de la majorité qui, comme moi, s'interrogent, doutent du bien-fondé d'une telle politique, mais qui veulent croire que dans cette majorité il y a des hommes et des femmes dont la conscience reste en éveil et qui ne cesseront de se dresser pour que l'intérêt général prévale, pour que la dignité de notre pays l'emporte.

Ne nous abîmons pas. Chacun de nous doit prendre ses responsabilités pour faire revenir notre monde politique à la raison et retrouver un chemin d'espérance, de réconciliation et de refondation. A la force et à la peur, nous ne pouvons, citoyens libres, qu'opposer le droit, la raison et l'humanité.

La véritable réponse à cette dérive, ce sera de reconstruire un avenir pour notre pays.

Aujourd'hui, c'est vrai, la droite m'effraie, mais la gauche m'inquiète. Le 6 mai, quoi qu'il arrive, sera la victoire d'un homme, mais pas la victoire de la France. Tout sera à faire. Tout sera à réinventer. Nous aurons une tâche formidable devant nous: la réconciliation des Français.

Aucun des deux projets ne sera à même d'apporter les réponses nécessaires à une crise d'une gravité exceptionnelle. Alors faisons vivre deux exigences.

La première exigence, c'est de regarder plus loin que cette élection pour affronter les grands défis à venir. Notre réponse au chômage, au déclin industriel, au défi énergétique, notre réorientation vers une économie de la connaissance par une éducation nationale plus juste et plus efficace, notre place en Europe, nous ne les trouverons pas dans l'idéologie. La clé de ces urgences, c'est le rassemblement, c'est l'action, c'est le sens du devoir.

La deuxième exigence c'est, au-delà du bulletin de vote, au-delà du choix d'un nom, d'assumer jour après jour notre citoyenneté, avec vigilance et responsabilité face à tous les grands choix de notre nation.

Mon rôle n'est pas de dire pour qui voter, car chacun doit prendre ses responsabilités. Les citoyens ne sont ni des moutons ni des enfants turbulents. Le 6 mai, que chacun vote en pensant à la France et à ce qu'elle a toujours porté de meilleur, à ses valeurs de respect, de dignité et d'humanisme, parce que, en conscience, il faut bien choisir.

Et le 7 mai, tout restera à faire, il faudra se rassembler pour agir. C'est dans cette ligne que je m'engagerai dans la voie du redressement de notre pays.


Dominique de Villepin, ancien premier ministre

 



 

 

29/12/2011

PRESIDENTIELLES 2012 : une distanciation de plus en plus grande entre le citoyen et le politique

sondage la croix,bayrou,marine le pen,classe politique,classes populaires,classes moyennes,ump,psJe viens de prendre connaissance du dernier sondage effectué par le journal La Croix daté de ce jeudi 29 décembre 2011. Ce sondage appelle plusieurs remarques.

S'il confirme sur le fond, une distanciation de plus en plus grande entre le personnel politique et le citoyen, il comporte quelques ambiguïtés.

La première remarque est celle du score élevé de F.Bayrou (15%) alors que l'on ne connait pas encore son programme.

La deuxième est le score de 16% attribué à Marine Le Pen qui me paraît faible et ce d'autant, qu'il est en contradiction avec l'analyse des différents auteurs.

En effet, comment expliquer que celle-ci ne fait que 16% alors que dans l'analyse écrite, les auteurs s'accordent pour dire que seules les catégories sociales précaires se reconnaissent en elle parce qu'elle parle d'eux et de leurs problèmes quotidiens. Elle a surtout un langage clair, percutant qui est visible.

La communication politique pour être comprise doit être claire, simple et percutante, surtout dans un marché politique concurrentiel où il y a pléthore de candidatures.

Que je sache, les catégories sociales précaires représentent au sein de la société française près de 40% d'une population plus ou moins active en y incluant les classes moyennes, de plus en plus tirées vers le bas, ainsi que les retraités de plus en plus pauvres.

Il y a dans l'analyse de ce sondage une véritable dichotomie entre les contenus de l'article et le sondage lui-même puisque les auteurs insistent bien que ce sont les catégories précaires qui pensent que la candidate du FN leur parle le mieux . On pourrait synthétiser cela pour le citoyen lambda dans la formule : "elle me parle, je l'a comprends".

La troisième remarque démontre s'il en est, que la classe politique, n'a plus les moyens de son pouvoir, pour agir sur les évènements, étant donné qu'elle a perdu toute autorité sur les agents économiques du fait des transferts de souveraineté. Ainsi, elle dispose de moins en moins de pouvoir, elle est donc incapable d'offrir aux Français une alternative crédible. C'est pourquoi, ce personnel politique tente de démontrer, non seulement qu'il existe encore en ne parlant que des problèmes sociétaux dont les citoyens se foutent comme de leur première chemise. On peut prendre comme exemples le vote des étrangers aux élections locales, le problème de la terre pour des solutions à 1000 ans, ...etc...

De ce fait, ce comportement ne peut qu'éloigner le citoyen de ses élites et de la classe politique, surtout si dans le cas de l'UMP notamment,elle envoie des pittbuls arrogants, faisant preuve également d'un manque de culture flagrant avec des personnages comme Nadine Morano qui confond natalité et nativité. C'est vraiment ce qu'il ne faut pas si l'on veut intéresser les citoyens à la politique. Il me semble que l'UMP qui a des femmes et des hommes de valeur et de grande compétence devrait les mettre en avant, redonnant ainsi un lustre à la politique.

Concernant le PS, à vouloir être plus rose que rouge, il démontre également qu'il ne dispose pas aujourd'hui des éléments de réponses à la crise économique et à un vide politique.

En conclusion, on peut dire que la diversité de l'offre politique qui est importante puisqu'à ce jour, il y aurait une quinzaine de candidats à la présidentielle, démontre s'il en est qu'elle n'apporte pas de solutions mais surtout qu'il y a un abaissement qualitatif de la dite offre politique.

De plus, les structures politiques ne facilitent pas un renouvellement du personnel politique vers la qualité car celui-ci devient aujourd'hui un carriériste professionnel où le cumul des mandats, le maintien systématique des sortants aux diverses élections ne fait qu'accentuer l'installation d'une véritable oligarchie élective. Il en résulte ainsi que l'élite et le personnel politique français se parlent à eux-mêmes ce qui ne peut qu'amener une distanciation de plus en plus grande entre le citoyen et celui-ci.

Je vous souhaite à tous, mes vœux gaulliens de bonheur et de santé.

Pour la France, qu'elle se redresse avec le réveil de son peuple pour se réapproprier de nouveau la souveraineté nationale qu'il exerce au travers d'élections sanctionnées par le suffrage universel direct que nous a légué les Révolutionnaires de 1789, c'est-à-dire la République.

QUE VIVE LA FRANCE. QUE VIVE LA REPUBLIQUE

Gaullistement

Claude JEANDEL

 

03/10/2011

ELECTIONS SENATORIALES : L'UMP & SARKOZY N'ONT PLUS QU'A RENTRER CHEZ EUX

Senat2 senat.jpgCe qui vient de se passer au Sénat, si l'on reste dans la rationalité du marché politique, la mathématique électorale a joué son rôle.

Depuis près de 10 ans, la droite dite républicaine, par ses défaites électorales successives a perdu des pents entiers de mandats électoraux locaux.

Ce n'est pas le fait du hasard.

Si l'UMP se ramasse des gamelles à chaque élection locale, c'est qu'elle n'a plus de vision politique tant pour ces élections, mais pire de vision politique pour notre pays.

Sa seule vision est d'abord purement matérialiste. Elle n'a pour les mandats électoraux, tant locaux que nationaux qu'une vision purement marketing et financière par un cumul des mandats successifs en se les appropriant ad vitam eternam.

Cela veut dire tout simplement, si l'on prend le cas de la Région Rhône-Alpes et de Lyon en particulier, on constate qu'à chaque élection ce sont les mêmes hommes et les mêmes rares femmes qui sont systématiquement reconduits aux mêmes postes et ce, sans véritable démocratie interne où les militants n'ont pas le réel choix de désignation desdits candidats. Elle empêche ainsi l'éclosion de nouveaux talents et compétences.

De ce fait, ces élus qui ont la garantie « professionnelle » du mandat n'ont que faire du peuple et ont même, souvent le mépris de leurs propres militants.

- Si la droite veut reconquérir les collectivités locales, elle doit faire sa révolution culturelle : accepter les débats contradictoires, donner la possibilité, par l'organisation de primaires internes, aux militants de refuser ou d'accepter les leaders qui leur sont proposés. Elle doit aussi et surtout, dans le cadre de Lyon principalement mettre en place un encadrement qui aille vers les citoyens et non pas se prostituer uniquement au Medef et acteurs économiques.

- La seconde raison de la défaite de la droite au Sénat, est qu'elle s'est comportée avec les élus locaux avec des méthodes cripto-fascisantes. Aucun dialogue réel n'a eu lieu avec les élus locaux proches du terrain dans la réforme des collectivités locales. En voulant diminuer de moitié leur nombre, ainsi que la réforme du mode d'élection pour les régionales, l'UMP a tenté un coup de force pour prendre ces collectivités par un acte administratif plutôt que par l'élection.

Les grands électeurs viennent de rappeler à l'UMP et à Nicolas Sarkozy que les fondamentaux de la République ne peuvent être impunément violés.

- Le troisième élément, il est d'ordre institutionnel où la gouvernance de NS est scandaleuse et inadmissible. Il viole, par la pratique, la philosophie de la Vème République que nous a légué le Général de Gaulle.

Faut-il rappeler que la Vème République, dans sa constitution a permis à la France une grande stabilité institutionnelle où, sous l'autorité du Président de la République comme arbitre, a maintenu et a perfectionné l'équilibre des pouvoirs. Pour le Premier Ministre, par les articles 20 et 21 de la Constitution et pour le Parlement dans son ensemble de pouvoir légiférer dans le cadre défini par l'article 37 qui fixe le domaine de la loi et l'article 34 qui dispose que « tout ce qui n'est pas du domaine de la loi relève des actes règlementaires ». Même françois Miterrand, auteur du « Coup d'Etat permanent » a respecté – à la lettre – les Institutions de la Vème République.

Ainsi, on peut affirmer que l'élection du Président socialiste du Sénat n'est que le résultat de la langueur de la droite au travers son comportement.

Cela est dramatique car cela risque, à partir de 2012, tel que c'est parti, de mettre à bas définitivement la philosophie et le concept de la Vème République.

Quel gâchis !!!

Gaullistement

Claude JEANDEL