14/07/2013
MON 14 JUILLET A MOI, D'ABORD LA FETE DES CITOYENS
Lors d'une visite d'une base aérienne
Le 14 juillet est certes la Fête Nationale mais pour moi, ce doit être la fête des citoyens. Tout simplement parce que le peuple s'est soulevé contre l'absolutisme théocratique et monarchique.
Il a pu ainsi devenir un citoyen mais par sa révolte, il a aussi donner un sens universaliste à la Révolution Française en affirmant des idéaux de Liberté, d'Egalité et de Fraternité.
Le 14 juillet c'est d'abord la fête du peuple citoyen. C'est aussi le commencement de la naissance de l'Etat-Nation qui a fait que la République est et doit rester une et indivisible.
Le 14 juillet doit rester le lien entre la Nation et son armée.
Un Gaulliste indigné
Claude JEANDEL
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03/04/2013
Affaire Cahuzac : où le népotisme l'a emporté sur le politique
Cette affaire met en lumière la déliquescence de l'Etat et le politique n'est plus qu'un "prestataire de service" au service des intérêts financiers mais surtout et dramatiquement met en péril le fondement même de la République c'est-à-dire la démocratie et l'autorité de l'Etat.
Depuis 1980, sous couvert d'un " nouveau management public" venu du monde anglo-saxon, on n'a fait qu'accélérer la porosité entre le privé et le public qui a eu pour effet, le mélange des genres où se mêlent les intérêts privés et publics.
De plus, la France a une classe politique qui s'autoprotège par des lois mais surtout par une pratique de l'oligarchie élective. Il suffit simplement d'observer, lors des constitutions de listes ou d'investitures électives pour s'apercevoir que le simple citoyen lambda "normal" n'a guère de chances, pire il est mis hors jeux dans les structures des organes qui font fonctionner la démocratie.
Aujourd'hui, dans la nouvelle génération du personnel politique, on est d'abord affairiste avant de servir l'intérêt général. Trop de liaisons dangereuses du politique avec le monde des affaires et de la finance.
J'ajoute que le personnel politique demande aux Français d'accepter des réformes, y compris contre leurs intérêts alors que celui-ci refuse, par exemple, de mettre en pratique ou en action une promesse de François Hollande : la fin du cumul de mandat. Le rapport Jospin qui me parait excellent, propose plusieurs pistes pour redonner un nouvel éclat au fonctionnement de nos institutions afin de redonner un sens au mot politique.
Quelle n'est pas ma stupéfaction de voir des parlementaires socialistes, comme le Maire de Dijon, devenu un professionnel de la politique, de s'opposer à une évolution urgente de nos mœurs politiques.
En fait, tout est lié. Une "caste" qui se protège, qui a peur du peuple, qui ne respecte pas ses votes (Traité de Lisbonne), des structures de l'Etat diluées dans une fonction de simples exécuteurs au service des milieux économiques et financiers d'abord, des élus locaux qui se notabilisent dans leurs petits fiefs comme sous l'Ancien régime, un Parlement poltron, couché qui ne dispose plus d'aucun pouvoir de contrôle, pire c'est la Commission de Bruxelles qui a priorité sur le contrôle budgétaire de la France...etc...
C'est donc la déliquescence de la République qui est en marche. il faudra bien qu'un jour, le peuple de France descende dans la rue et donne des coups de pied au cul à cette classe politique qui ne fait que le mépriser et de l'appauvrir économiquement et culturellement.
Gaullistement indigné
Claude JEANDEL
Photo - source : AN
00:10 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : etat, république, mélange des genres, le politique, rapport jospin | | Facebook | |
27/11/2011
Dominique de Villepin : une rhétorique pseudo gaulliste, trahie par ses positions fédéralistes européennes
Comme je l'ai maintefois dit, Dominique de Villepin est un brillant intellectuel mais pas un grand politique, si j'en juge, une fois de plus par ce qu'il a dit sur BFMTV, ce dimanche, en ce qui concerne l'Europe particulièrement.
Il faut qu'il m'explique ces multiples ambiguïtés quand il parle de la nation française, de sa souveraineté alors qu'en même temps, il fait campagne pour une Europe fédérale en proposant une fusion du Président de la Commission et du Président du Conseil européen et qui serait élu au suffrage universel.
Or, il faut savoir comme on le dit en science politique que tout pouvoir doit avoir une légitimation et que celle-ci s'acquiert par le vote des citoyens. Ainsi, cette élection donne l'impérium à celui qui l'a reçue. En d'autres termes, l'élection au suffrage universel d'un Président d'Europe, c'est bien le début, non seulement d'un fédéralisme mais surtout la mise en perspective de la création d'une nation européenne.
Cela a pour conséquence logique, que les dirigeants des pays qui dirigent les Nations composant l'Union Européenne seraient dépouillés des pouvoirs fondamentaux et régaliens sur leurs propre territoires et deviendraient ainsi de simples petits gouverneurs sans grande envergure.
La boucle étant bouclée, les Nations disparaitraient.
Une fois de plus, la France est trahie de jour en jour par une classe politique, laquelle ne peut que mériter l'eau probe de son peuple qui devra se poser la question de l'utilité d'aller voter pour ce personnel politique qui n'aura plus aucun réel pouvoir.
Je suis très déçu sur le plan purement politique du comportement de Dominique de Villepin. Il est loin son discours à l'ONU sur la grandeur de ce vieux pays qu'est la France.
Il est urgent qu'une nouvelle génération d'hommes et de femmes politiques qui ont la foi comme sous la IIIème république en la République, à la patrie et à la Nation. Je recommande la lecture de « Le tour de la France par deux enfants » où deux petits Lorrains, André et Julien, à la recherche d'un oncle s'approprient le territoire non occupé en traversant le pays à la découverte de son histoire, de ses techniques, de sa diversité mais surtout le livre fut un hymne partisan pour la République, la patrie et la Nation.
J'ai la certitude que de grands Républicains comme Jules Ferry (Vosgien) Seyès, l'Abbé Grégoire doivent se retourner dans leur tombe en voyant ces hommes politiques de gauche comme de droite d'avoir honte d'être Français mais surtout de faire disparaître la Nation française au sein d'un «volapük invertébré sans âme que l'on appelle l'Europe ».
QUE VIVE LA REPUBLIQUE
QUE VIVE LA FRANCE ETERNELLE
Gaullistement
Claude JEANDEL
23:41 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dominique de villepin, nation, ue, fédéraloisme, patrie, république, jules ferry, sieyès | | Facebook | |
13/11/2011
L'UE : Un « machin » « volapük invertébré sans âme » contre les Nations, la Démocratie et les Peuples
Depuis le Traité de Maastricht en 1992, le personnel politique au plus haut sommet qui dirige notre pays montre, une fois de plus, son incapacité, son incompétence à régler les problèmes qui se pose à celui-ci. Il montre également son manque de vision pour le devenir de la France et d'une certaine Europe : l'Europe des Nations. De plus, par son arrogance et son mépris de celles et ceux qui ne veulent pas d'une Europe fédérale, il démontre non seulement qu'il n'est pas démocrate mais pire qu'il ne respecte pas l'expression du peuple par l'adoption du Traité de Lisbonne copie conforme du TCE, rejeté par une majorité de nos compatriotes.
Parce que l'Union européenne ne fonctionne pas, ce personnel politique là et une partie de l'élite économique et médiatique veulent imposer, sans consultation du peuple, une Europe fédérale qui enlèverait ainsi à toute nation qui compose le continent européen, sa souveraineté, son indépendance nationale et sa capacité à agir en toute indépendance.
On peut dire que depuis le traité de Maastricht, jamais les peuples qui composent les nations de l'UE n'ont autant subis les effets néfastes d'une politique ultra libérale et financière. L'Europe aujourd'hui, c'est la misère, le chômage, la décadence culturelle et morale et surtout une tentative d'autoritarisme politique empêchant les peuples de s'exprimer sur leur propre destin. Ainsi, les dirigeants européens préfèrent être « à la botte » des banquiers, des financiers et autres traders, et des agences de notations plutôt que d'écouter et d'entendre leurs propres peuples.
Ils ne traitent pas les problèmes de fond, ils préfèrent protéger leur propre système. En fait, c'est le système de gouvernance de l'Europe qu'il changer c'est-à-dire faire « péter le bordel » de cette Europe anti démocratique. Cela passe par la suppression de la Commission, de recentrer en limitant les attributions du Parlement européen. Seul, un organe inter-gouvernemental qui comprendrait les Présidents et Chefs de Gouvernement aurait pour objectif de traiter les grandes affaires du continent au travers de divers projets d'envergure européenne dans les domaines économiques, stratégiques, environnementaux sous la forme de partenariat.
Néanmoins, ne perdons pas de vue que la crise de l'UE est le résultat d'une gestion calamiteuse de chaque gouvernement et le nôtre n'échappe pas à la règle.
Pour la France, rappelons quelque faits. La présentation du budget 2012 est l'occasion d'analyser brièvement la situation financière et économique de notre pays. Et elle n'est pas très brillante, c'est le moins que l'on puisse dire : déficit persistant, dette accrue, cadeaux fiscaux aux plus riches, commerce extérieur en berne...
Si l'on regarde la loi de finance de 2012, on peut dire sans exagérer que ce budget est sans visibilité qu'il est construit au coup par coup, dans l'anarchie et pour tout dire, c'est un budget mort-né, compte tenu qu'en 2012, je crois qu'il y a des élections et quelqu'en soit le résultat, les prévisions émises ainsi que les décisions proposées seront quasiment caduques, et ce d'autant avec un euro instable.
Rappelons que l'endettement de l'Etat a explosé avec quelques 600 milliards d'euros. Entre 2007 et 2012, il approche le seuil dangereux de 90% du PIB, ce qui menace la croissance. Les prélèvements obligatoires ont repris leurs croissances ce qui fait que notre pays a les taux de prélèvements obligatoires les plus hauts d'Europe. De ce fait, il est tentant pour le Gouvernement de trouver un bouc émissaire : c'est la faute à la crise.
La crise a bon dos, cela n'explique pas la totalité du dérapage. Selon les calculs d'économistes de l'Institut de l'Entreprise, l'effondrement de la croissance n'explique que 40% de la dégradation des finances publiques entre 2007 et 2010 en y incluant le coût du plan de relance de 2008. Les 60% restant dépendent donc bien de choix de politique économique de la part du Gouvernement.
On peut dire, plutôt que d'essayer à colmater la brèche comme l'avait fait le tandem Villepin-Breton, Nicolas Sarkozy a de nouveau creusé le trou dès son arrivée à l'Elysée.
En conclusion, que pouvons-nous tirer de ces atermoiements du comportement des dirigeants à la tête des pays européens?
D'abord quoiqu'ils en disent, ce sont des incapables, arc-boutés sur leur idéologie ultra libérale et surtout pensant remettre à d'autres leurs propres responsabilités de leurs actions. En sautant comme un cabri sur leur fauteuil : « L'Europe fédérale, l'Europe fédérale »!!!. Ils démontrent ainsi leur impuissance, leur incompétence, parce qu'ils ont transféré les éléments de puissance et de pouvoir à d'autres, non élus la plupart du temps. Il faut rappeler que le transfert de ces pouvoirs est donné à des institutions illégitimes et quI souvent prennent des décisions en faveur d'une classe sociale au détriment des peuples et des citoyens. Par leurs comportements, et la mise en place d'organes institutionnels non démocratiques, ils installent lentement mais sûrement une gouvernance autoritaire où les peuples ne pourraient plus s'exprimer.
L'Union européenne va devenir un « machin » autoritaire et fascisant et détournera les peuples qui composent cette Union de l'intérêt européen avec le risque de l'émergence de révoltes.
Gaullistement
Claude JEANDEL
QUE VIVE LA REPUBLIQUE, QUE VIVE LA FRANCE DANS UNE EUROPE DES NATIONS
01:57 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : peuple, démocratie, traité de lisbonnne, traité de maastricht, europe liberale, dette déficit budget 2012, republique, france | | Facebook | |
24/01/2011
PHILIPPE SEGUIN, STEPHANE HESSEL : des ressemblances ?
En écoutant la passion selon St Jean de Jean Sébastien Bach sur Radio Classique, je viens de terminer la lecture de Stéphane Hessel « Indignez-vous ».
Du même coup, cette musique, après cette lecture m'a replongé dans le souvenir de Philippe Séguin. Tant de similitudes existent entre ces deux hommes ayant pour référence le programme du Conseil National de la Résistance qui donna une vision à la France, mis en oeuvre par le gaullisme au travers des Institutions de la Vème République.
Voici un an disparaissait Philippe Seguin, l'auteur de la fracture sociale mais aussi et surtout un grand serviteur de l'Etat et un souverainiste intelligent.
Parce qu'il fut très attaché à l'indépendance de la France et donc de la démocratie, luttant contre le Traité de Maastricht, il avait vu avant les autres l'esprit néfaste de ce Traité dont on voit aujourd'hui toutes les conséquences.
Comme Stéphane Hessel, il s'indigna et se révolta vis à vis du comportement d'une classe politique soucieuse d'abord de préserver ses propres intérêts avant ceux du pays. Faut-il rappeler comme l'écrit Stéphane Hessel « que le CNR avait mis au point un programme qui fut adopté le 15 mai 1944 et proposé pour la France libérée un ensemble de principes et de valeurs sur lesquels reposerait la démocratie moderne de notre pays ».
Philippe Séguin, dans le cadre de sa théorie sur la fracture sociale, faisait de nombreuses propositions à savoir celles d'une société et d'une République solidaire, de progrès pour tous, d'une indépendance nationale affirmée, la nécessité d'une démocratie économique par une organisation rationnelle de celle-ci par l'Etat, assurant la prospérité de tous les citoyens en une juste redistribution des richesses où chacune et chacun se sente unis par des mêmes valeurs, une même histoire et pour un même objectif, celui d'une nation indépendante, forte et sûre d'elle-même.
On peut dire qu'à travers son comportement, tout comme Stéphane Hessel, il y avait, chez Philippe Séguin, de l'indignation qu'il exprimait à sa façon par une forme de révolte intellectuelle pacifique.
On peut donc en conclure que l'indignation de Stéphane Hessel, comme le comportement de Philippe Séguin témoignent de leur tempérament d'écorchés vifs d'une société qui n'a plus de sens et de repères dans une démocratie affairiste qui va à la dérive.
Rendons hommage à ces deux hommes qui sont le pur produit de notre culture, de notre nation.
QUE VIVE LA REPUBLIQUE
QUE VIVE LA FRANCE
Gaullistement
Claude JEANDEL
00:03 Publié dans Blog | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : philippe seguin, stéphane hessel, cnr, maastricht, indignation, france, nation, république | | Facebook | |