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23/07/2013

AUSTERITE EN EUROPE : VIVE L'EUROPE DE L'INCOMPETENCE !!!

201330_dette_publique_UE source Le Figaro.jpgEn effet, si on analyse les résultats publiés ce jour par Eurostat, cités par le journal La Tribune qui n'a pourtant rien de nationaliste ou populiste, cela démontre par l'absurde que non seulement en affamant les peuples qui composent l'Union par la mise en oeuvre, depuis des années, par une politique de rigueur qui a pour objectif principal d'enlever et de donner la possibilité à l'Etat de chaque pays, sa véritable mission qui est celle, non seulement de disposer " de la violence physique légitime" mais qui a surtout le pouvoir d'agir dans l'action et la répartition des richesses nationales, que cette politique est inéfficace.


Cette étude démontre ce que, nous gaullistes souverainistes disons et écrivons depuis longtemps, à savoir que l'UE principalement et diverses instances internationales ne sont composées que d'incompétents, voire de corrompus et qui amène le résultat que l'on connait,une plus grande pauvreté économique,sociale et culturelle.

  

Les pays qui ont appliqué l'austérité ont vu leurs dettes publiques exploser

La dette publique a le plus augmenté dans les pays qui ont appliqué les recettes de rigueur budgétaire de la troïka. C'est ce qui ressort des statistiques publiées lundi soir par Eurostat. Tour d'horizon.

Réduire les dettes publiques des pays de la zone euro, en particulier de ceux en difficulté. C'était l'objectif affiché des dirigeants européens, Allemagne en tête, et de la troïka pour les faire revenir sur le chemin de la croissance.

Le moyen ? Réduire les budgets nationaux. C'est sur ce modèle qu'a vécu la zone euro ces cinq dernières années. Avant que çà et là, les avis commencent à changer.

Les pays sous programme payent l'addition

Les données publiées par l'institut européen des statistiques Eurostat lundi soir sont éloquentes en ce qui concerne l'échec de la gestion de la crise des dettes européennes.

 Elles montrent en effet que les pays qui ont appliqué les mesures de restrictions budgétaires les plus drastiques ont vu leurs dettes publiques augmenter de manière très importante.

 En Grèce, elle a explosé, pour passer de 136% du PIB au premier trimestre 2012 après le haircut, à 160% du PIB aujourd'hui, son niveau d'avant restructuration.

 En Espagne, elle est passée de 73% à 88% du PIB sur la même période. Et au Portugal, de 112% à 127% du PIB en un an.  

L'Irlande, érigée en exemple par les tenants des coupes budgétaires, ne fait pas mieux. Sa dette publique atteint désormais 125% du PIB alors qu'elle ne représentait "que" 106% de la richesse nationale un an plus tôt.

Quant à l'Italie, qui vient de sortir de la procédure de surveillance pour déficit excessif pour avoir rempli ses objectifs, elle n'est pas non plus en reste, même si la progression est moins spectaculaire. En un an, sa dette publique est passée de 123% à 130% du PIB.

Le modèle du tout austérité s'effrite

La première remise en cause de ce modèle était intervenue en décembre lorsque le FMI, l'un des artisans de la cure d'austérité dans le sud de la zone euro, avait reconnu avoir mal évalué l'impact de l'austérité sur la croissance.

De fait, les restrictions budgétaires ont pesé plus que prévu sur les économies sous programme. Ensuite, l'institution de Washington avait fait son mea culpa a minima sur la gestion de la crise grecque.

Selon elle, la dette du pays aurait due être restructurée bien plus tôt et de manière plus importante. Elle en a par ailleurs profité pour égratigner le dogmatise européen sur la question. Depuis, le G20 soutient un discours "pour la croissance", qui doit être prioritaire sur l'assainissement budgétaire.

 

C'est ce que démontre également visiblement cette étude est qu'austérité ne rime pas avec propérité et égalité. Le dogme de l'ultra libéralisme s'éffondre devant la réalité des faits.

A vouloir écouter les pseudo experts en économie et de tout poil, la classe politique n'a que des échecs. Aussi, elle se doit d'abord d'entendre ses propores citoyens. Les différents résultats électoraux qui se font jour au sein des différents pays qui composent l'UE, démontrent qu'il est urgent de redonner, non seulement aux peuples la parole, mais surtout de recadrer cette Union Européenne dans une vision de l'Europe des Nations et de la croissance.

C'est au sein de ces nations, que se résoudront les problèmes économiques et sociaux et que les citoyens retrouveront, non seulement la confiance en eux-mêmes mais aussi la prospérité au sein d'une souveraineté pleine et entière.

 

Gaullistement indigné

Claude JEANDEL