........................a eu lieu le dimanche 21 décembre en l'Eglise du Saint Sacrement, à Lyon 3ème.
« Suaves et carressantes résonnent les harmonies de notre vie, et le sens de la beauté fait naître des fleurs qui fleurissent éternellement.
La paix et la joie avancent en parfait accord au jeu des vagues. Tout ce qui était rebelle et hostile tend à la soumission et au renocement.
Quand opérent la magie des sons et le sens sacré des mots nait alors le merveilleux pour le bonheur des hommes qui change la nuit et l'orage en lumière.
La sérénité et la plénitude règnent pour le bonheur de l'homme.
Le soleil du renouveau des arts fait de leur union jaillir la lumière, la grandeur,
Une fois le coeur pénétré, fleurit de sa neuve et fraîche beauté.
Quand l'esprit prend son essort, c'est tout un choeur d'esprits qui s'élance à sa suite.
Acceptez donc, ici joyeusement, ô belles âmes, les offrandes de l'art
Quand l'amour et la force s'unissent, l'homme obtient la faveur des Dieux,
Acceptez joyeusement, ô belles âmes, les offrandes de l'art. »
A travers ce texte, celui de la Fantaisie pour piano et choeurs de Ludwig Van Beethoven, je veux rendre hommage au concert donné par l'Orchestre d'accordéons de Lyon, en l'Eglise du St Sacrement, ce dimanche 21 décembre et qui fut pour moi une merveilleuse après-midi tant la qualité et la musique furent belles en cette église.
Il fut organisé par l 'Association « Culture Rive Gauche », présidé par M. Yves Cloud et dont la vice-Présidente est Mme Leclerc, du 3ème arrondissement qui a présenté les aspects pratiques et organisationnels de cette manifestation qui eut un franc succés, l'Eglise noire de monde.
L'Orchestre d'accordéons de Lyon, est présidé par Bernard LARGE, son directeur musical est Lucien LONGIN. Cet orchestre, fondée en octobre 1952 par Roger POUJOL, a fété ses 50 ans le 24 novembre 2002.
Ce concert, présenté par Daniel GAILLARD, a démontré, que l'accordéon n'est pas seulement un instrument pour gincher en "prolos attardés", mais un instrument aussi noble que tous les autres, comme le violon, la flûte, .........surtout lorsqu'il est accompagné des musiciens symphoniques de l'Orchestre National de Lyon.
Nous avons pu le constater, au travers des oeuvres de Carmen de Bizet , de Wide Side Story de Léonard Berstein, de la suite irlandaise de Mathyas Seiber, de l'Ave Maria de Charles Gounod, de la Farandole de l'Arlésienne de Georges Bizet, de Finlandia de Sibelius, mais aussi de la Traviata de G.Verdi, la Danse macabre de Camille St Saens, du Concerto pour Clarinette K 622 de W.A.Mozart, la Pie voleuse de G. Rossini, la danse du sabre de Khatchaturian, la Moldau de Smétana, que l'accordéon non seulement s'adapte mais transcende l'âme et l'esprit humain.
Personnellement, j'ai beaucoup aimé la clarinettiste Marie-Céline Duval pour le Concerto pour Clarinette K 622 de W.A.Mozart. Je l'avoue humblement, mon choix est un peu arbitraire car si l'interprétation fut de grande qualité, l'artiste a commencé ses études musicales dans les Vosges et les poursuit au Conservatoire de Nancy.
Mes parents étant vosgiens, moi-même nancéen, vous comprendrez aisémment que la qualité ne peut venir que de la Lorraine ! ! !.