21/11/2010
QUELLE VILLE POUR LES HANDICAPES ?
L'exemple de Nancy, ville ouverte aux handicapés.
En lisant le journal La Croix daté du 19 novembre, j'ai eu la bonne surprise de voir que ma ville natale, Nancy ést à la pointe d'une politique envers les handicapés.
Comme le dit le journal, cette réputation s'explique par son histoire de chef lieu d'un département très actif en matière de santé. Il est le fait d'une volonté politique des Elus de l'agglomération et du Conseil Général pour une véritable politique d'aides et d'écoutes aux handicapés.
Cela se fait au travers d'un important réseau d'associations et la participation de nombreux bénévoles pour trouver des solutions afin que les personnes handicapées se sentent bien dans la ville.
C'est une tradition ancienne à Nancy, qui créa dans le département de Meurthe et Moselle, « l'office d'hygiène sociale et à l'histoire des mines »souligne Valérie Rosso-Debord, adjointe en charge des personnes âgées et handicapées, par ailleurs députée.
Dès 1920, la ville et le département furent sensibilisés à ce phénomène du handicap et c'est la raison pour laquelle ils ont crée des structures médicales adaptées, préfigurant les Directions départementales et sociales installées dans tous les départements français après 1945.
De plus, au sortir de la Guerre a aussi été crée à Nancy, pour les amputés, l'Institut régional de réadaptation Pierquin, qui garde la particularité en France, de suivre la personne de son accident à sa réinsertion sociale et professionnelle.
Je pense que ceci s'explique par le fait que la Lorraine, de part son histoire, sur son territoire, a connu de nombreuses victimes de la 1ère Guerre mondiale, à Verdun, notamment.
Egalement, sensibilisée par le handicap sensoriel, elle mit en place des institutions de dimension régionale comme l'Institut des jeunes sourds à Jarville-la- Malgrange, ainsi que l'Institut des jeunes aveugles à Nancy.
Cette volonté politique est un travail de longue haleine, c'est d'ailleurs pour cela qu'une association locale, gérée par la mission handicap du CCAS de la ville de Nancy a obtenu le prix Territoria « un e-public ».
Que peut-on tirer de cette expérience à Lyon?
Bien sûr, notre ville fait des efforts énormes. Elle s'appuie, comme à Nancy sur le travail de nombreux bénévoles. Cela veut dire tout simplement, lorsqu'il y a une volonté politique, s'appuyant sur un réseau associatif dense, Lyon, ma ville d'adoption, doit pouvoir améliorer, plus fort encore, le sort des hommes et des femmes ayant un handicap.
Notre ville, de culture humaniste et de tradition humanitaire est très bien placée pour gagner ce challenge. Il est d'ailleurs dommage que, dans le projet futur de l'Hôtel-Dieu, le Maire M. Gérard Collomb n'a pas jugé utile de laisser quelques espaces pour accueillir des familles en difficulté, tournant ainsi le dos à la tradition humaniste lyonnaise.
Ce qui se fait à Nancy doit servir d'aiguillon à notre bonne ville de Lyon, Capitale de la gastronomie, et pour quoi pas capitale du handicap?
Telles sont brièvement, les quelques réflexions que je soumets à votre sagacité.
Gaullistement
Claude JEANDEL
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13/11/2010
16 NOVEMBRE 2010 : 7ème REPUBLIQUE DES BLOGS, FUMEE BLANCHE OU FUMEE NOIRE ?
Ce jour-là vont se rencontrer les grands esprits lyonnais, associatifs, politiques, culturels, ….et autres penseurs philosophiques de toutes couleurs, de toutes tendances.
Comme au Siècle des Lumières, ils vont tenir salon afin d'éclairer de leur pensées et réflexions notre bonne ville de Lyon.
De ces grandes pensées, nous verrons si Lyon ira vers la Lumière ou les ténèbres : fumée blanche ou fumée noire devra sortir des cheminées qui indiquera aux Lyonnais depuis la Guillotière, le chemin à suivre.
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02/11/2010
Une femme discrète, rigoureuse, mais aussi moderne, une grande dame : « TANTE YVONNE »
Le 09 novembre 2010, sera célébrée, en la Basiique de Fourvière à 17h30, une messe à la mémoire du Général de Gaulle, qui s'est éteint voici 40 ans.
En ce moment, je suis scotché sur France2 qui diffuse un téléfim documentaire retraçant la difficulté et l'élaboration de la prise de pouvoir et du règlement du problème algérien par le Général de Gaulle.
Mais je voudrai, cette année, faire une exception. Si personne ne conteste la stature même de l'homme du 18 juin, je voudrai profiter de ces célébrations du 40ème anniversaire de la mort du Général de Gaulle avoir une pensée pour une grande dame qui fut vraiment la première dame de France : Yvonne de Gaulle que le peuple appelait affectueusement «Tante Yvonne ».
Beaucoup de choses furent dites sur elle. Il est bon quand même de rappeler que, descendante d'une grande famille bourgeoise du Nord, n'aimant pas le milieu parisien, malgré ses apparences elle fut parfois moderne.
C'est ainsi que dans les années soixante, elle plaida en faveur de la contraception auprès de son auguste mari ce qui a permis à Lucien Neuwirth d'aller jusqu'au bout de son idée, par la mise en circulation de la pilule.
« Tante Yvonne » fut une grande dame, catholique, ayant un sens moral et de l'éthique et qui donna ainsi à la France, une âme.
Voilà très brièvement, ce que, ce soir, je voulais écrire.
Il me semble que parfois, il ne faut pas oublier celle qui dans l'ombre du Général, joua un plus grand rôle qu'on ne le croit. Pour la France et pour les Français.
Entre ces deux personnages, "Tante Yvonne" et Schubert, l'on peut dire qu'ils symbolisent "le beau et le sublime".
"Le sublime émeut, le beau charme"
Emmanuel KANT
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