16/07/2010
COOL ATTITUDE
Aprés des neuronnes fortement sollicités en cette fin de printemps pluvieux....
ainsi que mon corps physique qui m'a permis de perdre quelques kilos, je vous conseille comme moi d'aller vers un horizon de grand large.........................
et de profiter de ce temps pour l'esprit, l'âme et l'oreille de la mélodie schubertienne
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04/07/2010
L'ELYSEE LE SPORT OU LA DERAISON POLITIQUE
Regardant actuellement le match Allemagne/Argentine, je me dis, que décidément nous avons une partie de la classe politique jusqu'au plus haut sommet qui n'a plus le sens des valeurs Elle ne sait plus faire la différence entre l'accessoire et l'intérêt général.
Le comportement de NS ainsi que celui de notre Ministre des sports sans compter les médias qui en rajoutent n'est pas digne d'une Nation comme la nôtre qui, dans son histoire a éclairé le monde en fixant des idées universalistes et des grands principes qui doivent guider les Nations et les peuples.
Les propos de Denis Tillinac, parus dans Valeurs actuelles ne me font que confirmer qu'il est grand temps de donner un coup de balais.
Guignol à tous les étages
L’honneur de la France n’est nullement gagé sur l’infantilisme capricieux et vulgaire d’une poignée de mercenaires dont le comportement reflète avec une triste banalité celui des bandes dans les banlieues à problèmes, avec leur langage, leurs rituels, leurs accoutrements, leurs clanismes.
En misant sur des milliardaires sans vertu, au sens antique du terme, pour vendre leurs produits, les sponsors des Bleus acculent les jeunes à des identifications déplorables. En misant sur ces Bleus pour hâter l’improbable “intégration” des “minorités”, nos politiques se fourvoient.
L’euphorie du “Black-Blanc-Beur” consécutive au titre de champion du monde en 1998 a précédé de peu des émeutes d’une rare violence. L’équipe de France de foot était très bonne en ce temps-là, voilà tout, il ne fallait pas en tirer la moindre conclusion sur l’état des lieux banlieusards, ce fut juste une brève aubaine pour Chirac et Jospin qui glanèrent quelques points dans les sondages. Intoxiquées par l’ampleur délirante de la couverture médiatique du Mondial et soucieuses de s’y insinuer, Rama Yade et Roselyne Bachelot se sont démonétisées. Quand on allumait la télé et qu’apparaissait le visage bouleversé de notre ministre de la Santé et des Sports, on pouvait croire que les panzers de Guderian venaient de contourner la ligne Maginot. Or il s’agissait de bisbilles picrocholines au sein d’une équipe de garçons mal élevés, rien de plus. La simple menace, émanant d’une autorité vertébrée (Domenech, Escalettes, Bachelot ?), de priver définitivement les frondeurs de sélection eut suffi pour qu’ils cessent de jouer les cadors. Au lieu de quoi la guignolade, attisée par des médias inconséquents, a conduit Sarkozy à dévaluer sa propre autorité en exigeant des “états généraux du football”. Sic.
Comme si, au regard des problèmes qu’il affronte, les pitreries des Bleus pesaient aussi lourd qu’une décision d’Obama ou de Merkel. Pis : à la veille d’un G8 et d’un G20, et le jour même où des Français manifestaient en nombre, il a cru devoir recevoir Henry, dont la prouesse majeure aura été de commettre une tricherie inélégante. Ainsi, Sarkozy s’avoue totalement captif des emballements du système médiatique, alors qu’il aurait dû s’en extraire, et laisser le monde peu ragoûtant de nos stars à la ramasse grenouiller en vase clos. À l’extrême limite, il aurait pu s’autoriser un tête-à-tête avec Zidane, dont l’aura continue de planer au-dessus du bourbier. Personne d’autre ne méritait l’honneur d’un entretien avec le président de la République française. La “commission d’enquête parlementaire” qu’on nous promet, en guise d’épilogue, confirme l’incurie d’une classe politique piégée aussi bêtement qu’Anelka par la une du journal l’Équipe. Le patron de cet organe, que le civisme n’empêche sûrement pas de dormir, peut se targuer d’avoir donné le frisson à l’Élysée, au gouvernement et aux deux assemblées. Ubu règne.
Les Italiens, pourtant experts en farces et attrapes dans la sphère publique, et en accès d’hystérie dans la footballistique, nous administrent une leçon de dignité. Leur équipe aura été aussi médiocre que la nôtre, elle a quitté la scène tels les chœurs après les prologues des tragédies grecques, mais les joueurs et leur entraîneur ont pris acte spontanément, sobrement et publiquement de leurs insuffisances, point final. Ils feront mieux la prochaine fois. Ou pas, ça n’a aucune importance, c’est juste un jeu avec un ballon. Puisse cette vilaine chronique de la bêtise ordinaire dissuader nos gouvernants de se fier à l’impact équivoque du sport de haut niveau, au motif que les modernes jeux du cirque font chavirer les imaginaires collectifs ! Rien de plus dangereux que de lâcher en pâture à la jeunesse de fausses idoles dégoulinantes de fric plus ou moins défiscalisé, et incapables d’assumer le tutorat que leur concède la folie mercantile. Folie ou cynisme, comme on voudra. En érigeant en modèle leurs mœurs, leurs appétences et leur style, on anéantit toute pédagogie et on promet à la France des lendemains de feu et de sang dans les cités. Denis Tillinac
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